L’indice de l’espérance de vie à la naissance en Algérie a gagné entre 1995 et 2005 environ 1,6 point, ce qui traduit un gain de longévité de plus de sept années, révèle le dernier rapport national sur le développement humain élaboré par le CNES, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
«Il existe un net redressement de la courbe de l’espérance de vie à la naissance à partir de 2003, plus accusé pour la courbe du PIB par habitant à partir de 2001 et plus accentué dès 2003», indique-t-on dans le rapport, qui souligne que cela conforte l’idée que c’est l’augmentation du niveau moyen du PIB par habitant qui imprime un élan à la croissance de l’indicateur global de développement humain en Algérie depuis l’année 2001 et davantage encore à partir de 2003. L’espérance de vie dans notre pays, qui était de moins de 55 ans dans les années 70, a gagné aujourd’hui plus de 16 années, note-t-on également.
Le sixième rapport présenté jeudi à la résidence Djenane El-Mithak par le président du CNES, Mohamed Seghir Babès, en présence de Marc Destanne de Bernis, le représentant résident du PNUD (Alger), ainsi que certains ministres et plusieurs ambassadeurs, est le premier du genre à être élaboré avec des standards internationaux et des «normes pnudiennes» sur la base de données nationales, ce qui le distingue ainsi des rapports précédents.
Ce «détail de taille» a été rappelé plusieurs fois par le président du CNES lors de son intervention, en promettant que le prochain rapport sera rédigé exclusivement par les spécialistes du Conseil national économique et social qui maîtrisent par cette expérience «les méthodologies et les standards internationaux», éléments, dit-il, nécessaires pour la fiabilité des enquêtes réalisées mais aussi à réaliser dans le futur. Ce 6ème rapport national sur le développement humain (RNDH), qui servira à l’Algérie dans son exercice d’auto-évaluation, constituera, explique encore Babès, une référence lors du classement de notre pays dans le prochain rapport mondial sur le développement humain.
De son côté, Marc Destanne, qui s’est réjoui du travail effectué par le CNES en concertation avec le PNUD, a affirmé que l’Algérie est sur la bonne voie pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et qui sont fixés à 2015. Le responsable du PNUD, qui considère que le rapport est le premier qui s’efforce de prendre en compte l’indice de développement humain et les indices associés, notamment l’indice de pauvreté humain, l’indice sexo-spécifique de développement humain et l’indice de participation de la femme, n’a pas caché sa satisfaction devant «les évolutions positives dans tous les domaines» auxquelles est arrivé notre pays. Pour sa part, Jaques Charmes, éminent spécialiste au sein du PNUD, approuvera le rapport du CNES en indiquant que les résultats présentés dans le rapport du CNES sont «tout à fait fiables». «Toutes les données rapportées dans le rapport correspondent bien aux normes internationales de calculs des indicateurs», a-t-il affirmé, en rappelant que les données statistiques ont été validées par l’Office national des statistiques (ONS) qui avait collecté les données ayant servi à l’élaboration du document.
Le rapport fait état d’un rythme de création d’emplois de l’ordre de 6,6% en moyenne par an, correspondant à la création de plus de 1,8 millions d’emplois nouveaux. Cette performance, note le CNES, a permis non seulement de satisfaire toute la demande de travail nouvelle, estimée à 924.000 personnes sur la période, mais encore de réduire sensiblement le stock de chômeurs de près de 900.000 personnes et de réduire le chômage, qui était de 15,3% en 2005, à 12,4% en 2006.
Il s’avère ainsi, d’après le document du CNES, que le secteur privé à lui seul offre 28,2% d’emplois salariés. La contribution de ce secteur à la valeur ajoutée, estimée à 53,3%, domine celle du secteur public et cela depuis 1998, indique le CNES, qui souligne que le privé, à la faveur d’un environnement propice, peut devenir un acteur principal en matière de création d’emplois. Par ailleurs, le CNES signale que la population active âgée entre 16 et 59 ans, qui représentait 56,76% en 2000, va atteindre 61,36% en 2030, ce qui fait, analyse-t-on dans le rapport, que la question de l’emploi sera cruciale pendant encore de nombreuses décennies pour les générations futures. Ceci étant, le document du CNES révèle également que les femmes ayant un niveau d’instruction supérieur sont plus nombreuses que les hommes. Cependant, malgré cela, seulement 30% des femmes en âge de travailler et ayant un niveau supérieur occupent un emploi.
Le Conseil national économique et social, en guise de perspectives, recommande vivement d’accorder un intérêt particulier au développement du capital humain. «Le capital humain est un moteur fondamental de la croissance économique», analyse le CNES, qui souligne que l’investissement dans le capital humain s’est en effet avéré déterminant pour la création de conditions favorables à la promotion d’un développement durable et de l’emploi.
Par le Quotidien d'Oran
«Il existe un net redressement de la courbe de l’espérance de vie à la naissance à partir de 2003, plus accusé pour la courbe du PIB par habitant à partir de 2001 et plus accentué dès 2003», indique-t-on dans le rapport, qui souligne que cela conforte l’idée que c’est l’augmentation du niveau moyen du PIB par habitant qui imprime un élan à la croissance de l’indicateur global de développement humain en Algérie depuis l’année 2001 et davantage encore à partir de 2003. L’espérance de vie dans notre pays, qui était de moins de 55 ans dans les années 70, a gagné aujourd’hui plus de 16 années, note-t-on également.
Le sixième rapport présenté jeudi à la résidence Djenane El-Mithak par le président du CNES, Mohamed Seghir Babès, en présence de Marc Destanne de Bernis, le représentant résident du PNUD (Alger), ainsi que certains ministres et plusieurs ambassadeurs, est le premier du genre à être élaboré avec des standards internationaux et des «normes pnudiennes» sur la base de données nationales, ce qui le distingue ainsi des rapports précédents.
Ce «détail de taille» a été rappelé plusieurs fois par le président du CNES lors de son intervention, en promettant que le prochain rapport sera rédigé exclusivement par les spécialistes du Conseil national économique et social qui maîtrisent par cette expérience «les méthodologies et les standards internationaux», éléments, dit-il, nécessaires pour la fiabilité des enquêtes réalisées mais aussi à réaliser dans le futur. Ce 6ème rapport national sur le développement humain (RNDH), qui servira à l’Algérie dans son exercice d’auto-évaluation, constituera, explique encore Babès, une référence lors du classement de notre pays dans le prochain rapport mondial sur le développement humain.
De son côté, Marc Destanne, qui s’est réjoui du travail effectué par le CNES en concertation avec le PNUD, a affirmé que l’Algérie est sur la bonne voie pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et qui sont fixés à 2015. Le responsable du PNUD, qui considère que le rapport est le premier qui s’efforce de prendre en compte l’indice de développement humain et les indices associés, notamment l’indice de pauvreté humain, l’indice sexo-spécifique de développement humain et l’indice de participation de la femme, n’a pas caché sa satisfaction devant «les évolutions positives dans tous les domaines» auxquelles est arrivé notre pays. Pour sa part, Jaques Charmes, éminent spécialiste au sein du PNUD, approuvera le rapport du CNES en indiquant que les résultats présentés dans le rapport du CNES sont «tout à fait fiables». «Toutes les données rapportées dans le rapport correspondent bien aux normes internationales de calculs des indicateurs», a-t-il affirmé, en rappelant que les données statistiques ont été validées par l’Office national des statistiques (ONS) qui avait collecté les données ayant servi à l’élaboration du document.
Le rapport fait état d’un rythme de création d’emplois de l’ordre de 6,6% en moyenne par an, correspondant à la création de plus de 1,8 millions d’emplois nouveaux. Cette performance, note le CNES, a permis non seulement de satisfaire toute la demande de travail nouvelle, estimée à 924.000 personnes sur la période, mais encore de réduire sensiblement le stock de chômeurs de près de 900.000 personnes et de réduire le chômage, qui était de 15,3% en 2005, à 12,4% en 2006.
Il s’avère ainsi, d’après le document du CNES, que le secteur privé à lui seul offre 28,2% d’emplois salariés. La contribution de ce secteur à la valeur ajoutée, estimée à 53,3%, domine celle du secteur public et cela depuis 1998, indique le CNES, qui souligne que le privé, à la faveur d’un environnement propice, peut devenir un acteur principal en matière de création d’emplois. Par ailleurs, le CNES signale que la population active âgée entre 16 et 59 ans, qui représentait 56,76% en 2000, va atteindre 61,36% en 2030, ce qui fait, analyse-t-on dans le rapport, que la question de l’emploi sera cruciale pendant encore de nombreuses décennies pour les générations futures. Ceci étant, le document du CNES révèle également que les femmes ayant un niveau d’instruction supérieur sont plus nombreuses que les hommes. Cependant, malgré cela, seulement 30% des femmes en âge de travailler et ayant un niveau supérieur occupent un emploi.
Le Conseil national économique et social, en guise de perspectives, recommande vivement d’accorder un intérêt particulier au développement du capital humain. «Le capital humain est un moteur fondamental de la croissance économique», analyse le CNES, qui souligne que l’investissement dans le capital humain s’est en effet avéré déterminant pour la création de conditions favorables à la promotion d’un développement durable et de l’emploi.
Par le Quotidien d'Oran
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