Santé : plus de 500 plaintes pour erreurs médicales
Selon le professeur Bekkat Berkani, président de l’Ordre des médecins, les erreurs médicales en Algérie ont pris de l’ampleur ces derniers temps. Elles se produisent essentiellement dans les cliniques privées.
« On reçoit des dizaines de plaintes par jour dont la majorité arrivent de patients qui ont suivi leurs traitements dans des cliniques privées. Il y a 500 plaintes pour erreurs médicales déposées contre des médecins, des chirurgiens, des ophtalmologues et dix cliniques privées ont été fermées », affirme le Pr Bekkat.
Selon lui, l’ampleur réelle du phénomène n’est toujours pas connue en l’absence de statistiques fiables. Certes, de plus en plus de victimes ou leurs proches déposent plainte, mais combien de parturientes mortes pour une fausse couche ou de personnes amputées par erreur, ceux qui ont perdu un œil suite à une opération chirurgicale et dont les familles ont accepté facilement le fait l’adossant au « maktoub » ? »
Pour ce qui est de la situation dans le secteur de la santé, le professeur Bekkat l’a qualifié de « catastrophique » et pour remédier à la situation, il faut que « l’Etat mobilise d’énorme ressources financières, mais aussi des gestionnaires de qualité ».
Abordant la question des médecins résidents, le Pr Bekkat affirme: « La grève nous a ouverts les yeux sur l’importance de cette catégorie du personnel de la santé et son rôle dans les hôpitaux publics, en particulier dans les blocs opératoires. Ils ont subi toutes les charges. »
A. Bourim - Algerie monde infos
Selon le professeur Bekkat Berkani, président de l’Ordre des médecins, les erreurs médicales en Algérie ont pris de l’ampleur ces derniers temps. Elles se produisent essentiellement dans les cliniques privées.
« On reçoit des dizaines de plaintes par jour dont la majorité arrivent de patients qui ont suivi leurs traitements dans des cliniques privées. Il y a 500 plaintes pour erreurs médicales déposées contre des médecins, des chirurgiens, des ophtalmologues et dix cliniques privées ont été fermées », affirme le Pr Bekkat.
Selon lui, l’ampleur réelle du phénomène n’est toujours pas connue en l’absence de statistiques fiables. Certes, de plus en plus de victimes ou leurs proches déposent plainte, mais combien de parturientes mortes pour une fausse couche ou de personnes amputées par erreur, ceux qui ont perdu un œil suite à une opération chirurgicale et dont les familles ont accepté facilement le fait l’adossant au « maktoub » ? »
Pour ce qui est de la situation dans le secteur de la santé, le professeur Bekkat l’a qualifié de « catastrophique » et pour remédier à la situation, il faut que « l’Etat mobilise d’énorme ressources financières, mais aussi des gestionnaires de qualité ».
Abordant la question des médecins résidents, le Pr Bekkat affirme: « La grève nous a ouverts les yeux sur l’importance de cette catégorie du personnel de la santé et son rôle dans les hôpitaux publics, en particulier dans les blocs opératoires. Ils ont subi toutes les charges. »
A. Bourim - Algerie monde infos
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