Bien souvent on dit berbère et on pense Kabyle et bien non il y a aussi nos compatriotes des Aurès dont le célèbre Larbi M'hidi qui était originaire d'Ain M'lila un des hauts fiefs de ce que l'on a appelé La Révolte des Aurès en 1916. Les noms de Messaoud Ben Zelmat, Amar ben Moussa, Mohand Ameziane Boumesrane" y figurent ; ceux qui ont tenu les Aurès pendant des années empêchant l'avancée des français. Encore une fois les Zaouias ont joué un très grand rôle dans cette révolution, une participation active et efficace a permis aux Algériens de tenir les troupes françaises en échec à plusieurs reprises. Là bas le 11 novembre 1916 à Boumequeur, la République algérienne est proclamée par les tribus Lakhdar Halfaouia et Ouled Soltane. Je crois qu'il est bon parfois de se rappeler ce que certains ont fait pour que l'Algérie soit un pays libre. Les zaouias aujourd'hui sont critiquées, insultées parce que de lointains savants auraient décrété que leur Islam était mauvais pourtant c'est bel et bien en pratiquant cette Islam là qu'ils ont été des guerriers et des partenaires actifs qui ont grandement contribué à l'indépendance de l'Algérie. Alors respect à ces grands Cheicks des Zaouias qui pour diverses raisons ont décidé de participer à cette libération parce que malgré tout ils ont réussit......
Voici un lien très instructif sur la révolte des Aurès et le nom de toutes les tribus qui y ont participé
http://aureschaouia.free/telecharg/a...ction-1916.pdf
Un extrait :
réqui-sitionner de nouveaux travailleurs, à partir de la fin septembre 1916 le Sud-constantinois s’embrase. D’importants groupes de conscrits refusent de se présenter devant le Conseil de révision. L’insécurité devient générale : fils télégraphiques coupés, feux allumés dans la montagne, assassinats d’Européens et de chefs indigènes francophiles. Sur les marchés, précise Gilbert Meynier (13), les hommes annoncent la venue prochaine des Turcs accompagnés d’un Mahdi ou sauveur de l’Islam. On retrouve à ce propos, comme pour la grande révolte Kabyle de 1871, le mythe du secours venu d’Orient étudié par André Martel 14. Cette volonté de chasser les roumis (chrétiens) du Dar-Oul-Islam (la terre sacrée de l’Islam) donne à cette révolte un aspect fanatique qui annonce les 8 mai 1945 et 1er novembre 1954. L’insurrection proprement dite prend toute son ampleur en novembre 1916. Les indomptables Chaouïas de l’Aurès sont au coeur de la révolte dont l’allure nationaliste est clairement affirmée : le 11 novembre 1916, à Boumequeur, la République algérienne est proclamée par les tribus Lakhdar Halfaouia et Ouled Soltane. Le village de colonisation de Mac-Mahon est attaqué, le sous-préfet de Batna meurt des suites de ses blessures. Les insurgés pillent ensuite des fermes, sabotent des voies ferrées... Prises au dépourvu, les autorités mettent du temps à réagir en dépit des attaques précoces subies par des unités de spahis. Les forces engagées sont imposantes : 6 à 8 000 hommes fin 1916, et 13 à 16 000 hommes début 1917, dont deux régiments d’infanterie venus de France, plus de l’artillerie et de l’aviation. Après de sanglants accrochages entre révoltés et troupes régulières, la répression est sévère. Elle dure cinq mois : toutes les mechtas (habitations, hameaux) des insurgés sont systématiquement rasées, le bétail est razzié, les silos et les récoltes sont détruits. Tout indigène pris les armes à la main, comme en 1871, est immédiatement fusillé. En tout, 200 à 300 révoltés sont tués, tandis que plusieurs centaines de personnes sont parquées, en plein vent, dans un camp à proximité de Constantine en attendant d’être jugées par un tribunal militaire. De même qu’en 1871, de lourdes amendes, des confiscations de terre et de bétail frappent les insurgés. Certains maquisards de l’Aurès, comme Amar ben Moussa reprendront les armes en novembre 1954.
Notes
Révolte des aurès 1916 http://**********************
Voici un lien très instructif sur la révolte des Aurès et le nom de toutes les tribus qui y ont participé
http://aureschaouia.free/telecharg/a...ction-1916.pdf
Un extrait :
réqui-sitionner de nouveaux travailleurs, à partir de la fin septembre 1916 le Sud-constantinois s’embrase. D’importants groupes de conscrits refusent de se présenter devant le Conseil de révision. L’insécurité devient générale : fils télégraphiques coupés, feux allumés dans la montagne, assassinats d’Européens et de chefs indigènes francophiles. Sur les marchés, précise Gilbert Meynier (13), les hommes annoncent la venue prochaine des Turcs accompagnés d’un Mahdi ou sauveur de l’Islam. On retrouve à ce propos, comme pour la grande révolte Kabyle de 1871, le mythe du secours venu d’Orient étudié par André Martel 14. Cette volonté de chasser les roumis (chrétiens) du Dar-Oul-Islam (la terre sacrée de l’Islam) donne à cette révolte un aspect fanatique qui annonce les 8 mai 1945 et 1er novembre 1954. L’insurrection proprement dite prend toute son ampleur en novembre 1916. Les indomptables Chaouïas de l’Aurès sont au coeur de la révolte dont l’allure nationaliste est clairement affirmée : le 11 novembre 1916, à Boumequeur, la République algérienne est proclamée par les tribus Lakhdar Halfaouia et Ouled Soltane. Le village de colonisation de Mac-Mahon est attaqué, le sous-préfet de Batna meurt des suites de ses blessures. Les insurgés pillent ensuite des fermes, sabotent des voies ferrées... Prises au dépourvu, les autorités mettent du temps à réagir en dépit des attaques précoces subies par des unités de spahis. Les forces engagées sont imposantes : 6 à 8 000 hommes fin 1916, et 13 à 16 000 hommes début 1917, dont deux régiments d’infanterie venus de France, plus de l’artillerie et de l’aviation. Après de sanglants accrochages entre révoltés et troupes régulières, la répression est sévère. Elle dure cinq mois : toutes les mechtas (habitations, hameaux) des insurgés sont systématiquement rasées, le bétail est razzié, les silos et les récoltes sont détruits. Tout indigène pris les armes à la main, comme en 1871, est immédiatement fusillé. En tout, 200 à 300 révoltés sont tués, tandis que plusieurs centaines de personnes sont parquées, en plein vent, dans un camp à proximité de Constantine en attendant d’être jugées par un tribunal militaire. De même qu’en 1871, de lourdes amendes, des confiscations de terre et de bétail frappent les insurgés. Certains maquisards de l’Aurès, comme Amar ben Moussa reprendront les armes en novembre 1954.
Notes
Révolte des aurès 1916 http://**********************
Commentaire