EL WATAN
Le compte de campagne de Bouteflika, ouvert au CPA de la résidence Chaabani au Val d’Hydra, à Alger, est en train d’être vidé à très grande vitesse, selon une source fiable à l’intérieur de cette banque. Les montants en cash retirés jusqu’ici par des personnes inconnues du grand public s’élèvent à près de 80 milliards de centimes.
Le compte de campagne a été constitué par des apports financiers sur fonds propres des oligarques proches du cercle présidentiel, à l’exemple de Ali Haddad qui a donné 30 milliards de centimes, ou Tahkout avec 25 milliards de centimes, les frères Kouninef, Mazouz, etc. Le compte totaliserait plus de 180 milliards de centimes.
Les deux directeurs de campagne de Bouteflika, à savoir Abdelmalek Sellal, remplacé ensuite par Abdelghani Zaalane, sont les seuls ordonnateurs de ce compte.
Depuis le début, la direction de l’agence CPA de la résidence Chaabani avait relevé des mouvements suspects de capitaux et avait attiré l’attention de la direction générale, selon la même source. Il lui a été répondu de satisfaire tous les chèques émis par Sellal et ensuite par Zaalane.
De nombreux chèques de 6 à 8 milliards de centimes ont été remis à de simples citoyens, au mépris de toute la réglementation. De l’argent qui échappe tout bonnement au fisc. Sellal aurait même signé un chèque de 1,9 milliard au profit d’un traiteur (une dame) ayant fourni en «cachir» les participants du FLN à la grande mascarade de la Coupole du complexe sportif du 5 Juillet.
Une somme exorbitante pour quelques sandwiches et des bouteilles de boisson. Récemment, un des responsables du CPA de la résidence Chaabani a refusé, selon la même source, de payer un chèque de quelque 8 milliards de centimes.
Ce responsable ne comprenait pas pourquoi ce compte restait encore actif alors que les élections avaient été reportées à une date ultérieure. Ce qui a provoqué une grosse colère chez Abdelghani Zaalane, lequel a menacé de transférer la totalité de ce qui restait (près de 100 milliards de centimes) vers une autre banque. Pour l’heure, on ne sait pas si Zaalane a mis sa menace à exécution.
Il est clair que les gens qui ont retiré les sommes en liquide de ce compte ne sont en réalité que des «hommes de paille» qui ne gagnent que quelques dividendes, l’essentiel de l’argent va profiter à des personnes ou servir de caisse noire pour la caste au pouvoir. Certains «généreux donateurs» ont tenté de récupérer les sommes qu’ils ont volontairement déposées sur le compte de campagne de Bouteflika. Il leur a été répondu de remettre à la banque un chèque signé par Zaalane pour satisfaire leur demande, à l’exemple de Tahkout qui serait, dit-on, dans une situation financière difficile.
L’absence de réaction des institutions financières face à un mouvement douteux de capitaux illustre parfaitement l’état de décrépitude dans lequel se trouve l’Etat algérien.
Ce genre de scénario se répète à chaque échéance électorale (présidentielle, législatives et communales) et il est pratiqué par tous les partis de l’alliance présidentielle.
Le compte de campagne de Bouteflika, ouvert au CPA de la résidence Chaabani au Val d’Hydra, à Alger, est en train d’être vidé à très grande vitesse, selon une source fiable à l’intérieur de cette banque. Les montants en cash retirés jusqu’ici par des personnes inconnues du grand public s’élèvent à près de 80 milliards de centimes.
Le compte de campagne a été constitué par des apports financiers sur fonds propres des oligarques proches du cercle présidentiel, à l’exemple de Ali Haddad qui a donné 30 milliards de centimes, ou Tahkout avec 25 milliards de centimes, les frères Kouninef, Mazouz, etc. Le compte totaliserait plus de 180 milliards de centimes.
Les deux directeurs de campagne de Bouteflika, à savoir Abdelmalek Sellal, remplacé ensuite par Abdelghani Zaalane, sont les seuls ordonnateurs de ce compte.
Depuis le début, la direction de l’agence CPA de la résidence Chaabani avait relevé des mouvements suspects de capitaux et avait attiré l’attention de la direction générale, selon la même source. Il lui a été répondu de satisfaire tous les chèques émis par Sellal et ensuite par Zaalane.
De nombreux chèques de 6 à 8 milliards de centimes ont été remis à de simples citoyens, au mépris de toute la réglementation. De l’argent qui échappe tout bonnement au fisc. Sellal aurait même signé un chèque de 1,9 milliard au profit d’un traiteur (une dame) ayant fourni en «cachir» les participants du FLN à la grande mascarade de la Coupole du complexe sportif du 5 Juillet.
Une somme exorbitante pour quelques sandwiches et des bouteilles de boisson. Récemment, un des responsables du CPA de la résidence Chaabani a refusé, selon la même source, de payer un chèque de quelque 8 milliards de centimes.
Ce responsable ne comprenait pas pourquoi ce compte restait encore actif alors que les élections avaient été reportées à une date ultérieure. Ce qui a provoqué une grosse colère chez Abdelghani Zaalane, lequel a menacé de transférer la totalité de ce qui restait (près de 100 milliards de centimes) vers une autre banque. Pour l’heure, on ne sait pas si Zaalane a mis sa menace à exécution.
Il est clair que les gens qui ont retiré les sommes en liquide de ce compte ne sont en réalité que des «hommes de paille» qui ne gagnent que quelques dividendes, l’essentiel de l’argent va profiter à des personnes ou servir de caisse noire pour la caste au pouvoir. Certains «généreux donateurs» ont tenté de récupérer les sommes qu’ils ont volontairement déposées sur le compte de campagne de Bouteflika. Il leur a été répondu de remettre à la banque un chèque signé par Zaalane pour satisfaire leur demande, à l’exemple de Tahkout qui serait, dit-on, dans une situation financière difficile.
L’absence de réaction des institutions financières face à un mouvement douteux de capitaux illustre parfaitement l’état de décrépitude dans lequel se trouve l’Etat algérien.
Ce genre de scénario se répète à chaque échéance électorale (présidentielle, législatives et communales) et il est pratiqué par tous les partis de l’alliance présidentielle.
Commentaire