HuffPost Algérie/ Radio nationale
RADIO M
Les activités de montage de véhicules ne sont pas profitables à l’économie nationale, a affirmé ce matin sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale, M. Abderrahmane Achaïbou, membre fondateur de l’Association des constructeurs et concessionnaires automobiles.
Invité de la matinale ce dernier n’est pas allé de main morte: la situation actuelle dans le secteur de l’automobile est due aux choix faits par l’ancien ministre de l’industrie M. Abdessalem Bouchouareb
M. Achaïbou a insisté le long de l’émission sur la responsabilité de cet ancien ministre dans l’établissement des cahiers de charges, les choix de montages, le type de véhicules et moteurs choisis, autant d’arbitrage qui ont conduit au désastre actuel. Pour preuve M. Achaïbou citera “le manque à gagner pour le Trésor public” causés par ces types d’opérations, en même temps que les prix prohibitifs auxquels sont cédés ces véhicules.
Avançant le chiffre de 3,7 milliards de dollars dépensés pour 180.000 voitures importés M. Achaïbou impute cette “gabegie” à “l’ère de Bouchouareb”, l’ex-ministre de l’Industrie, qui en son temps, rappelle-t-il, n’avait fait bénéficier les activités de montage qu’à une seule entreprise, en l’occurrence l’entreprise Renault.
Expliquant en quoi les montages de véhicules ne sont pas rentables, l’intervenant explique que ceux-ci sont montés puis démontés par leurs fabricants puis ensuite remontés en Algérie, engendrant autant de surcoûts.
Il signale, par ailleurs, que le cahier des charges, datant de 2015 et relatif à l’importation de véhicules neufs, “amendé deux mois après”, permettait, sous des prétextes de sécurité, de rajouter pour environ 1.500 dollars d’équipements, pas nécessairement indispensables” sur ces derniers, contribuant d’autant à augmenter d’environ 40% leurs coûts.
Si, indique-t-il, nous avions fait en sorte d’utiliser rationnellement les 3,7 milliards de dollars consentis auparavant, nous aurions pu importer 300.000 automobiles et protéger, en même temps, les 100.000 emplois, perdus depuis.
Ce n’est pas la première fois que Abderrahmane Achaiboupointe du doigt l’ancien ministre de l’industrie.
En février 2018 il avait accusé l’ex-ministre de l’Industrie et des mines Abdessalem Bouchouareb de lui avoir “demandé de l’argent indirectement” pour “lever la main” sur son activité.
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Les activités de montage de véhicules ne sont pas profitables à l’économie nationale, a affirmé ce matin sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale, M. Abderrahmane Achaïbou, membre fondateur de l’Association des constructeurs et concessionnaires automobiles.
Invité de la matinale ce dernier n’est pas allé de main morte: la situation actuelle dans le secteur de l’automobile est due aux choix faits par l’ancien ministre de l’industrie M. Abdessalem Bouchouareb
M. Achaïbou a insisté le long de l’émission sur la responsabilité de cet ancien ministre dans l’établissement des cahiers de charges, les choix de montages, le type de véhicules et moteurs choisis, autant d’arbitrage qui ont conduit au désastre actuel. Pour preuve M. Achaïbou citera “le manque à gagner pour le Trésor public” causés par ces types d’opérations, en même temps que les prix prohibitifs auxquels sont cédés ces véhicules.
Avançant le chiffre de 3,7 milliards de dollars dépensés pour 180.000 voitures importés M. Achaïbou impute cette “gabegie” à “l’ère de Bouchouareb”, l’ex-ministre de l’Industrie, qui en son temps, rappelle-t-il, n’avait fait bénéficier les activités de montage qu’à une seule entreprise, en l’occurrence l’entreprise Renault.
Expliquant en quoi les montages de véhicules ne sont pas rentables, l’intervenant explique que ceux-ci sont montés puis démontés par leurs fabricants puis ensuite remontés en Algérie, engendrant autant de surcoûts.
Il signale, par ailleurs, que le cahier des charges, datant de 2015 et relatif à l’importation de véhicules neufs, “amendé deux mois après”, permettait, sous des prétextes de sécurité, de rajouter pour environ 1.500 dollars d’équipements, pas nécessairement indispensables” sur ces derniers, contribuant d’autant à augmenter d’environ 40% leurs coûts.
Si, indique-t-il, nous avions fait en sorte d’utiliser rationnellement les 3,7 milliards de dollars consentis auparavant, nous aurions pu importer 300.000 automobiles et protéger, en même temps, les 100.000 emplois, perdus depuis.
Ce n’est pas la première fois que Abderrahmane Achaiboupointe du doigt l’ancien ministre de l’industrie.
En février 2018 il avait accusé l’ex-ministre de l’Industrie et des mines Abdessalem Bouchouareb de lui avoir “demandé de l’argent indirectement” pour “lever la main” sur son activité.
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