Le marché de la carte « Chiffa » joue les prolongations. Selon nos informations, le groupe français Sagem conteste l'attribution du projet à son concurrent Gemalto en portant l'affaire devant le Conseil d'Etat. Après l'affaire d'offres et l'attribution, c'est la contestation. Le marché a été attribué par la CNAS en 2006 à la société française Gemalto pour près de 16 millions d'euros au détriment de Sagem. Mécontent sur « les conditions d'attribution », le groupe français avait introduit un recours qui a été rejeté par la Caisse nationale de la Sécurité sociale.
Non convaincu de la réponse de la CNAS, Sagem n'a pas reculé. Le groupe français a en effet pris un avocat et décidé de saisir le Conseil d'Etat. Une première audience a eu lieu fin 2006. « Notre offre est la meilleure techniquement et financièrement, estime une source de Sagem. Nous avons offert un peu plus de 13 millions d'euros avec une offre technique qui n'a pas été contestée par la CNAS ». Contacté par le Quotidien d'Oran, le chargé de communication de la CNAS, M.Abdoun déclare : « la procédure de passation de marché a été respectée par la CNAS. Le règlement a été respecté. Sagem a introduit un recours et elle a été déboutée et l'affaire est au niveau de la justice». Selon des sources proches du dossier, une deuxième audience est prévue début mai au niveau du Conseil d'Etat. Selon nos sources, Sagem compte aller jusqu'au bout dans cette affaire qui ne semble pas toutefois perturber les grands débuts de la carte Chiffa. Des sources officielles affirment que l'utilisation de cette carte a déjà commencé dans cinq wilayas pilotes : Boumerdes, Annaba, Médéa, Oum Bouaghi et Tlemcen et touché 650 000 assurés. Selon le ministre du Travail et de la Protection sociale Tayeb Louh, la carte « Chiffa » sera généralisée à 5 millions d'assurés, au cours des trois prochaines années, et à tous les assurés de la sécurité sociale en 2010 avant d'être étendue au système du tiers payant à l'horizon 2012.
La Caisse nationale des Assurances sociales vise, à travers l'utilisation de la carte magnétique, la modernisation du système de sécurité sociale, d'une part, d'épargner aux citoyens toutes sortes de désagréments ainsi, et d'éradiquer d'autre part, la bureaucratie. Cette carte est dotée également de plusieurs codes en vue de faciliter la mission aux partenaires sociaux (pharmaciens, médecins, hôpitaux et agents de la CNAS) et de garantir de meilleures prestations à l'assuré en matière de suivi et d'orientation. Les responsables de la CNAS ont souligné que cette «carte est sécurisée, précisant que seule la CNAS ou le médecin traitant peuvent accéder aux informations contenues dans la carte, et ce, en vue de préserver la confidentialité du dossier médical de l'assuré. La CNAS vise, à travers l'utilisation de la carte magnétique, la modernisation du système de sécurité sociale, d'une part, d'épargner aux citoyens toutes sortes de désagréments ainsi, et de réduire la bureaucratie. Cette carte « intelligente », la première du genre dans le monde Arabe et en Afrique, a été réalisée par la société française «Gemalto» pour un coût de 16 millions d'Euros. D'une validité de cinq ans et réputée inviolable, cette carte à puce vise la modernisation de la gestion de la CNAS, la maîtrise des dépenses, la protection des assurés et la lutte contre les fraudes.
Le quotidien d'Oran
Non convaincu de la réponse de la CNAS, Sagem n'a pas reculé. Le groupe français a en effet pris un avocat et décidé de saisir le Conseil d'Etat. Une première audience a eu lieu fin 2006. « Notre offre est la meilleure techniquement et financièrement, estime une source de Sagem. Nous avons offert un peu plus de 13 millions d'euros avec une offre technique qui n'a pas été contestée par la CNAS ». Contacté par le Quotidien d'Oran, le chargé de communication de la CNAS, M.Abdoun déclare : « la procédure de passation de marché a été respectée par la CNAS. Le règlement a été respecté. Sagem a introduit un recours et elle a été déboutée et l'affaire est au niveau de la justice». Selon des sources proches du dossier, une deuxième audience est prévue début mai au niveau du Conseil d'Etat. Selon nos sources, Sagem compte aller jusqu'au bout dans cette affaire qui ne semble pas toutefois perturber les grands débuts de la carte Chiffa. Des sources officielles affirment que l'utilisation de cette carte a déjà commencé dans cinq wilayas pilotes : Boumerdes, Annaba, Médéa, Oum Bouaghi et Tlemcen et touché 650 000 assurés. Selon le ministre du Travail et de la Protection sociale Tayeb Louh, la carte « Chiffa » sera généralisée à 5 millions d'assurés, au cours des trois prochaines années, et à tous les assurés de la sécurité sociale en 2010 avant d'être étendue au système du tiers payant à l'horizon 2012.
La Caisse nationale des Assurances sociales vise, à travers l'utilisation de la carte magnétique, la modernisation du système de sécurité sociale, d'une part, d'épargner aux citoyens toutes sortes de désagréments ainsi, et d'éradiquer d'autre part, la bureaucratie. Cette carte est dotée également de plusieurs codes en vue de faciliter la mission aux partenaires sociaux (pharmaciens, médecins, hôpitaux et agents de la CNAS) et de garantir de meilleures prestations à l'assuré en matière de suivi et d'orientation. Les responsables de la CNAS ont souligné que cette «carte est sécurisée, précisant que seule la CNAS ou le médecin traitant peuvent accéder aux informations contenues dans la carte, et ce, en vue de préserver la confidentialité du dossier médical de l'assuré. La CNAS vise, à travers l'utilisation de la carte magnétique, la modernisation du système de sécurité sociale, d'une part, d'épargner aux citoyens toutes sortes de désagréments ainsi, et de réduire la bureaucratie. Cette carte « intelligente », la première du genre dans le monde Arabe et en Afrique, a été réalisée par la société française «Gemalto» pour un coût de 16 millions d'Euros. D'une validité de cinq ans et réputée inviolable, cette carte à puce vise la modernisation de la gestion de la CNAS, la maîtrise des dépenses, la protection des assurés et la lutte contre les fraudes.
Le quotidien d'Oran
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