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Quand la 3G s'implante sans autorisation des mairies

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  • Quand la 3G s'implante sans autorisation des mairies

    Une antenne-relais de téléphonie mobile peut en cacher une autre… C'est un peu ce dont se sont aperçus certains habitants de Strasbourg et Albi. Intrigués par des interventions début 2006 sur les antennes-relais de téléphonie mobile proches de chez eux, ils ont alerté une association spécialisée dans la mesure des ondes électromagnétiques, le Criirem (1).

    Celle-ci a a alors découvert que ces antennes, normalement dédiées à la téléphonie mobile GSM de deuxième génération, avaient été mises à niveau par les opérateurs pour l'UMTS, la téléphonie mobile de troisième génération (3G). Et ce, sans autorisation des mairies. L'affaire est aujourd'hui sous les feux de l'actualité, suite, notamment, à un article du Canard Enchaîné.

    « Normalement, explique Catherine Gouhier, physicienne chargée des mesures au Criirem, il faut une réunion d'information des riverains, un dépôt de dossier en mairie pour présenter les nouvelles technologies qui seront installées, des études d'impact, et pas seulement pour donner la hauteur du pylône. » Autant d'étapes obligatoires qui n'ont pas été respectées par les opérateurs. Outre Strasbourg et Albi (quartier de Reyssac), les deux cas révélés par le Criirem, d'autres villes seraient concernées selon l'association, qui ne donne pas de noms pour le moment.

    Les mairies peuvent demander le démontage

    En tout cas, le Criirem va transmettre aux mairies un rapport sur les fréquences mesurées et ce qu'elles signifient. A charge ensuite aux villes de réagir, ou pas. Celles-ci sont en droit de demander aux opérateurs le démontage des antennes illégales, si besoin en allant en justice. Mais au Criirem, on se dit étonné que les opérateurs aient pu s'adonner à ce genre de pratiques. « Les fréquences UMTS sont encore très peu étudiées, on est loin de connaître leur impact. C'est contraire au principe de précaution », continue Catherine Gouhier.

    Questionné sur cette affaire, SFR a reconnu qu'une antenne à Paris, dans le 18e arrondissement, posait problème. Et précise avoir lancé une enquête sur les cas d'autres relais dans des villes de province.

    L'association Robin des Toits est, de son côté, montée au créneau. Début avril de cette année, elle adressait un courrier au maire d'Albi lui signifiant sa responsabilité légale et morale et dénonçant son « absence d'intervention auprès des opérateurs ».

    (1) Centre de Recherche et d'Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques.

    Par 01net
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