Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Histoire de la pomme de terre en Algérie et de sa cherté

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Histoire de la pomme de terre en Algérie et de sa cherté

    On ne peut aborder la problématique actuelle de la pomme de terre sans tenir compte de l’évolution de la société algérienne dans le mode de consommation alimentaire. En effet, dès l’indépendance, le mode culinaire a changé, passant de la large consommation des dérivés des céréales aux légumes. Il évoluera avec le temps et le développement de la société, l’adoption des modèles alimentaires inhérents à l’exigence imposée par l’épanouissement du travail, de l’école et des autres domaines où le fast-food propose la solution qui a pour dénominateur commun la pomme de terre, devenant ainsi un produit de large consommation inévitable.

    Evolution de la production

    En 1963, les 10 millions d’Algériens avaient un mode alimentaire basé sur la consommation de pâtes, et les 25 000 tonnes de pomme de terre suffisaient amplement. La superficie réservée à cette culture avoisinait les 25 400 ha, mais elle ne cessait d’augmenter pour répondre à la demande qui évolue d’une manière significative. La culture de la pomme de terre, étant plus lucrative et spéculative que celle des céréales, a attiré plus d’agriculteurs en quête d’un enrichissement rapide. Mais l’évolution fut freinée par la sécheresse persistante. Toujours est-il que les surfaces réservées pour la culture de la pomme de terre se sont multipliées par trois, atteignant les 77 000 ha, en 1980, et par quatre, dépassant 95 000 ha, en 1987, pour une production de 786 000 tonnes pour atteindre, au début des années 1990, 1 100 000 de tonnes pour presque la même surface cultivée, et ce, grâce à la levée de l’interdiction de foncer des puits et à l’introduction de semences sélectionnées. Le plus important élément qui a influé positivement sur le boom de la production est le soutien des pouvoirs publics à travers les différents Plans de développement de l’agriculture (PNDA).

    En résumé, la consommation annuelle et personnelle de la pomme de terre était de 25 kg, et ce, jusqu’au 1967 pour atteindre les 40 kg vers la fin des années 1980 et dépasser 50 kg ces dernières années. La loi de l’offre et la demande accroit la productivité. A titre comparatif, de 10 quintaux/ha en 1963, elle est passée à 184 quintaux/ha en 2002 et a atteint les 200 quintaux/ha en 2006. Aujourd’hui, plus de 80 000 ha sont cultivés annuellement pour une production de 1 800 000 tonnes, dont 100 000 tonnes en semences, alors que le besoin avoisine le double 200 000 tonnes. Les Hauts-Plateaux comme le Sud algérien offrent d’importantes réserves de production pour l’introduction des variétés à haut rendement, tout en restant vigilant face à l’intrusion des OGM ou de variétés facilement contaminables par le mildiou, champignon ravageur, redoutable et virulent. D’ailleurs, le CNCC s’est avéré impuissant lors des certifications des tubercules. Sinon, comment expliquer une telle débâcle et de telles pertes à la production de la pomme de terre. Combien même les techniciens du CNCC resteraient éveillés et vigilants, ils ne pourront répondre au besoin avec les moyens obsolètes et dérisoires.

    «Les stockeurs» de semences, surtout dans les chambres froides trouveront des agriculteurs qui règlent rubis sur ongle leurs achats de semences pourvu qu’ils en trouvent. Pour ce, et surtout pour éviter des catastrophes, il serait judicieux et précautionneux d’éviter de stocker en chambres froides afin d’écarter toute possibilité d’atteinte de la tubercule par le champignon du mildiou. Le ministère de l’agriculture ou une autre instance telles que le CNCC doit bénéficier de prérogatives de répression en cas d’irrespect des règles de stockage.

    Dérèglement des cycles de production et de commercialisation

    Il faut souligner que les semences sélectionnées et certifiées donnent de meilleurs rendements à l’hectare. La situation relativement catastrophique que nous subissons actuellement est le résultat d’un comportement débridé dans l’acquisition de semences.

    Alors qu’il est possible comme le font nos voisins marocains d’investir dans la production des semences. Sans cela, l’Algérie dépendra de l’importation et de ses fluctuations. L’Etat doit soutenir cette action jusqu'à l’équilibre ou l’excèdent.

    Le déficit est là et incontournable. Plusieurs solutions sont possibles et réalisables, entre autres, l’importation de semences sélectionnées parmi les variétés à haut rendement, l’encouragement de la préparation in vitro des tubercules, sélection de nouveaux fournisseurs outre les Méditerranéens (Italie, Turquie, Espagne, Grèce...) en s’orientant vers l’Amérique du sud ou l’Egypte pour combler le manque à gagner et dégager une enveloppe financière pour le soutien des agriculteurs producteurs de pomme de terre en parallèle desdites actions. Il faut éviter d’endosser aux stockeurs les maux du dérèglement, car au prix où est cédée la pomme de terre (42 DA) en gros, il est difficile d’acquérir des grandes quantités et de les stocker. Les récoltes saisonnières ont été compromises par le mildiou. Celles de l’arrière saison ne suffirait pas au besoin. Donc, le prix restera élevé jusqu'à ce que l’équilibre soit rétabli.

    L’Algérien changera ou plus tôt palliera la cherté de la pomme de terre avec des légumes de saison et se réconciliera avec les pâtes. Les prix actuels sont entre 40 et 42 DA le kilogramme dans les marché de gros. 55 DA au Nord, 60 DA aux Hauts-Plateaux, 80 DA au Sud et entre 100 et 120 DA à l’Extrême Sud. En plus, il s’agit du prix de la patate de second choix, si ce n’est moins.

    Les records dans la production

    La pomme de terre la plus grosse qui a battu tous les records et jusqu’à preuve du contraire a été déterrée du carré d’expérimentation à l’école primaire d’Aïn Amenas (W. illizi). Elle a atteint un poids de 11,125 kg. Dans cette école, qui doit être certainement fréquentée par des bambins aux mains vertes, d’autres pommes de terre pesaient entre 5 et 8 kg ont été cueillies. Selon le directeur des services agricoles de la wilaya d’Alger, 3 000 hectares de terres fertiles ont été avalés par le béton. C’est négatif et à suivre aussi pour ne plus céder aux calculs foncièrement dévastateurs.

    Nos voisins et bien d’autres pays de la Méditerranée ont doublé le nombre de semences par hectare atteignant un rendement spectaculaire de 780 quintaux à l’hectare. Chez nous, en 2006, il a été déterré 200 quintaux par hectare. A vrai dire, y a pas photo et il faut suivre le bon exemple.

    Par La nouvelle République

  • #2
    y'as toujours un probleme avec la pomme de terre!!apres qu'on a reussi a s'autosatisfaire avec la pomme de terre et a meme exporte, nous avion eu un embargo europeen pour les semoul!!en,suite apres que l'algerie a decider de fair elle meme sest semoul et a importer entre temps du canada!!y'as eu ces conarde de fellah ou je ne sais pas qui,qui n'aimaient voir le prix baisser alors ils ont commener a mettre au frigo des quantite!!ensuite apres que l'etat a regler ce probleme, voila que les chuttes de pluit qui sont venu un peu tard!ils ont causer des degat,(avec les champignon qui pousse........)
    y'en a marre, pourquoi cette malediction?
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

    Commentaire

    Chargement...
    X