Le danger pour l’économie nationale vient plutôt de l’Asie
par Safia Berkouk
Les opérateurs économiques nationaux ne voient pas d’un très bon œil l’inondation du marché algérien par les produits asiatiques, particulièrement chinois, selon le président du Forum des chefs d’entreprise, M. Réda Hamiani, qui s’exprimait hier lors d’une émission de la Chaîne II.
Les entreprises algériennes «souhaiteraient que la part des échanges avec l’Europe soit plus importante pour s’éloigner de l’économie de bazar», plaida M. Hamiani qui a ajouté que les produits en provenance de Shanghai, du Pakistan, de Taïwan ou encore de l’Inde présentent l’avantage d’être 30 % moins chers que les produits européens.
Mais cette aubaine s’accompagne souvent de pratiques frauduleuses «de minoration de valeur, de fausses factures, de contrefaçon, voire de contrebande». En revanche, avec les Européens, les transactions «sont plus transparentes, cohérentes et régulières», précisa-t-il.
Les craintes des opérateurs économiques algériens, nées à la suite de la mise en application de l’accord d’association avec l’Union européenne, semblent aujourd’hui dissipées, et c’est désormais l’Asie qui inquiète le plus. D’ailleurs, le président du FCE a lui-même admis que les craintes des entreprises algériennes ne se sont pas confirmées et que «la situation n’a pas évolué comme nous l’avions imaginé», dans le sens où le démantèlement tarifaire n’a pas induit «un accroissement des flux d’échange avec l’Europe».
C’est plutôt le contraire qui s’est produit, puisque la part de cette région dans le commerce algérien est passée de 63 %, avant l’accord d’association, à 55 % après son entrée en vigueur. M. Hamiani s’est dit étonné de cette baisse qui s’explique, entre autres, par l’offensive asiatique sur notre marché.
Le jeune indépendant
par Safia Berkouk
Les opérateurs économiques nationaux ne voient pas d’un très bon œil l’inondation du marché algérien par les produits asiatiques, particulièrement chinois, selon le président du Forum des chefs d’entreprise, M. Réda Hamiani, qui s’exprimait hier lors d’une émission de la Chaîne II.
Les entreprises algériennes «souhaiteraient que la part des échanges avec l’Europe soit plus importante pour s’éloigner de l’économie de bazar», plaida M. Hamiani qui a ajouté que les produits en provenance de Shanghai, du Pakistan, de Taïwan ou encore de l’Inde présentent l’avantage d’être 30 % moins chers que les produits européens.
Mais cette aubaine s’accompagne souvent de pratiques frauduleuses «de minoration de valeur, de fausses factures, de contrefaçon, voire de contrebande». En revanche, avec les Européens, les transactions «sont plus transparentes, cohérentes et régulières», précisa-t-il.
Les craintes des opérateurs économiques algériens, nées à la suite de la mise en application de l’accord d’association avec l’Union européenne, semblent aujourd’hui dissipées, et c’est désormais l’Asie qui inquiète le plus. D’ailleurs, le président du FCE a lui-même admis que les craintes des entreprises algériennes ne se sont pas confirmées et que «la situation n’a pas évolué comme nous l’avions imaginé», dans le sens où le démantèlement tarifaire n’a pas induit «un accroissement des flux d’échange avec l’Europe».
C’est plutôt le contraire qui s’est produit, puisque la part de cette région dans le commerce algérien est passée de 63 %, avant l’accord d’association, à 55 % après son entrée en vigueur. M. Hamiani s’est dit étonné de cette baisse qui s’explique, entre autres, par l’offensive asiatique sur notre marché.
Le jeune indépendant
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