Les poètes
Si l’on pouvait réécrire mille nuit et une nuit
Je marcherai la nuit
A quoi servent les nuits à dormire
Sinon à amoindrire nos temps de vie
De joie, de désir, de parole, de chant, d’amour
Si le poète et celui qui agence des mots sensés
Je martèlerai la loi
A quoi servent les souffrances des expressions
Et les noces des flamants
Les poètes ne sont pas sensés
Ils sont des hommes autrement dit
Sont insensés d’essence
Ils sont le délire attrayant de la vie
Ils sont la coupe empoisonnée des rois
Les dileurs de joies, les délateurs de lois
Si les poètes étaient des rapporteurs
Qui raconte le rose des radis
La brillance des étoiles
Et ce qui s’y cache derrière le voile
Je terminerai ma chanson en rondelle
Pour reprendre son début,
Et dire
Ce que je n’écoute même pas en personne
Postra
Si l’on pouvait réécrire mille nuit et une nuit
Je marcherai la nuit
A quoi servent les nuits à dormire
Sinon à amoindrire nos temps de vie
De joie, de désir, de parole, de chant, d’amour
Si le poète et celui qui agence des mots sensés
Je martèlerai la loi
A quoi servent les souffrances des expressions
Et les noces des flamants
Les poètes ne sont pas sensés
Ils sont des hommes autrement dit
Sont insensés d’essence
Ils sont le délire attrayant de la vie
Ils sont la coupe empoisonnée des rois
Les dileurs de joies, les délateurs de lois
Si les poètes étaient des rapporteurs
Qui raconte le rose des radis
La brillance des étoiles
Et ce qui s’y cache derrière le voile
Je terminerai ma chanson en rondelle
Pour reprendre son début,
Et dire
Ce que je n’écoute même pas en personne
Postra