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La seconde vie de Zinedine Zidane

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  • La seconde vie de Zinedine Zidane

    Il y a une dizaine de jours, Zinédine Zidane était dans l’Ain au centre de recherche d’un fabricant de pare-chocs. Tee-shirt blanc d’un jeune créateur et blouson en cuir tendance, il a signé sans rechigner une centaine d’au*tographes et a remis un trophée au PDG de ce groupe. Puis il est reparti comme il était venu : en avion privé, encadré par deux solides gaillards à l’oreillette imposante recrutés pour l’occasion par son sponsor.

    Ainsi va la vie de la personnalité préférée des Français : il y a un an jour pour jour, il terminait sa carrière de footballeur en finale de la Coupe du monde. Mais son fameux coup de tête comme sa liaison supposée avec la chanteuse Nadiya n’ont pas écorné son image. L’opinion publique voit plutôt en lui l’immense champion qui a su rester modeste et accessible, l’homme qui n’a pas oublié ses racines. Du coup, aujourd’hui encore, chacune de ses sorties constitue un événement. « Fin novembre, à Arcachon, on a fait une photo de groupe sur le perron du centre culturel après une interview devant des salariés d’un de ses partenaires, raconte l’animateur de télé, Laurent Boyer. Quand il est sorti, la rue était déserte. Cinq minutes après, 150 personnes étaient là pour le photographier avec leur téléphone mobile ou lui demander un autographe. Je n’ai jamais vu ça pour une autre star française. »

    Visiblement, Zizou s’y est ha*bitué. Et cela ne l’empêche pas de se démultiplier depuis qu’il a rangé les crampons. Un coup d’œil à son agenda donne le vertige : en fin de semaine dernière, il était en Indonésie ; il y a huit jours, il donnait le coup d’envoi à Lyon de la Danone Cup, un tournoi de foot pour les enfants ; la veille, il se trouvait à Magny-Cours où son copain Michael Schumacher l’a emmené faire un tour de circuit à bord d’une Formule 1… À croire que, à seulement 35 ans, l’ex-meneur du jeu des Bleus a peur du vide de l’après-football et veut continuer à mener une vie trépidante, même s’il n’a plus l’adrénaline des grands matchs.

    « Tout s’est enchaîné tout de suite, expliquait-il lors de la Danone Cup. Heureusement pour moi, car je ne me voyais pas sans rien faire. » Mais si Zidane est sûrement le retraité le plus occupé de la planète, il donne l’impression de vivre une parenthèse, de pa*pillonner d’une activité à l’autre, avant de s’investir pleinement dans un projet qu’il piloterait de A à Z (voir ci-dessous). « C’est une année de transition comme une année sabbatique pour lui. Il se détend, se laisse un peu vivre. Il suit un peu plus ses envies qu’avant », estime Guy Alba, le président de l’association d’enfants souffrant de leucodystrophies, ELA, dont le champion du monde assure la promotion depuis sept ans.

    Alors, que fait un Zidane libéré de l’obligation de jouer un match tous les trois jours et de s’entraîner quotidiennement ? « D’abord, il s’occupe de ses enfants. Notamment le week-end où avant il n’était jamais là à cause des matchs », raconte Idriss Tsouli qui gère sa fortune chez Generali. Une histoire trop simple pour être vraie ? En tout cas, le dimanche 27 août 2006, il était bien au Muséum d’histoire naturelle à Paris avec sa femme, Véronique, et ses quatre enfants. « Il a aussi emmené tout le monde à Euro Disney », raconte Laurent Boyer . Et, le samedi, il va parfois voir son fils aîné, Enzo, jouer au football à Madrid où il habite. Tout cela en conduisant lui-même sa voiture et sans avoir besoin d’être accompagné par un garde du corps, car en Espagne ses admirateurs sont plus respectueux de sa vie privée.

    Au cours de cette année, Zizou s’est aussi essayé à des sports qu’il n’avait pas le temps ou le droit de pratiquer au temps de sa splendeur footballistique. En mai, par exemple, le skipper Yann Elies l’a emmené faire une sortie en mer sur son monocoque tout neuf. Une opération montée par leur sponsor commun, l’assureur Generali. Et ils se sont promis d’aller passer une nuit en mer ensemble cet automne. En plus des frissons vécus dans le baquet d’une Formule 1, la star a également appris à monter à cheval pour préparer une émission diffusée sur TF1 au bénéfice d’ELA. « Jamais il n’aurait eu le temps de le faire quand il était footballeur. L’apprentissage a quand même duré trois semaines avec des séances de trois heures », souligne Guy Alba. Et Zidane a encore d’autres défis sportifs en tête : « Il aimerait bien faire le Paris-Dakar ou monter dans un avion de la patrouille de France », raconte-t-on dans son entourage.

    Et le football dans tout ça ? Le maestro joue çà et là des matchs de bienfaisance. Est capable de prendre l’avion pour disputer incognito une partie impromptue avec ses frères et ses amis d’enfance à La Castellane, le quartier de Marseille où il a grandi. Voire de participer début juin au 50e anniversaire d’un petit club suisse, le FC Saillon, parce qu’il connaît un de ses habitants. « Il m’a dit oui tout de suite à condition qu’on reverse les bénéfices à ELA. On se côtoie depuis longtemps : c’est moi qui avais organisé la première rencontre entre lui et l’abbé Pierre dans notre petit village suisse », raconte Gérard-Philippe Mabil*lard, directeur des relations publiques d’une marque de montres.

    L’air de rien, Zizou distille aussi ses avis sur ceux qu’il considère comme ses successeurs. Dans une vidéo en ligne sur son site Internet, il dit tout le bien qu’il pense de Yoann Gourcuff. Et, tout au long de la saison, il n’a pas arrêté de tresser des couronnes de laurier à Samir Nasri, comme lui issu de l’immigration et natif de Marseille.

    Dernière nouveauté, Zizou profite de son temps libre pour voyager. Mi-décembre, par exemple, il a passé quelques jours en Algérie, sur la terre de ses ancêtres, où il n’était pas revenu depuis vingt ans. Un pèlerinage avec ses parents où il était accompagné par le chanteur kabyle Idir, qui l’a découvert à cette occasion : « Il n’est pas tombé dans le piège de la notoriété. Là-bas, il cherchait à rencontrer des anonymes plutôt que des officiels. » Au Bangladesh où il était allé un mois plus tôt, il a ainsi organisé un match de football au débotté avec des villageois enchantés.

    Avec tout cela, on oublierait presque que Zidane continue à être le sportif préféré des sponsors. Malgré sa retraite, il est toujours sous contrat avec Adidas, Orange, Danone, Generali et Canal +. Que des grands groupes à l’image valorisante. Cette année, il a même ajouté Grand Optical à sa collection de partenaires. Des activités qui lui rapporteraient près de neuf millions d’euros par an, mais qui lui prennent également beaucoup de temps. En moyenne dix jours par sponsor chaque année. Avec des interventions qui vont de spots de pub (pour Grand Optical actuellement) à l’inauguration de locaux (le mégastore d’Adidas en novembre 2006) en passant par une fonction d’ambassadeur (chez Danone pour les programmes pour l’enfance ou chez Generali pour le développement durable), la rencontre de salariés (chez Orange), voire une expérience de consultant télé (sur Canal +). Toujours d’actualité également, son engagement auprès d’ELA : « On se reverra pour la dictée d’ELA à laquelle il participe régulièrement », souligne Guy Alba.

    Décidément, s’il n’est plus sur les terrains, Zizou est toujours au cœur de l’actualité française.

    source : le figaro

  • #2
    Zinedine, un vrai gentleman avec un grand coeur !
    Il a dit qu'il travaillait sur un gros projet qui commencerait l'année prochaine et qui est lié au foot et aux enfants. Quelqu'un sait de quoi il s'agit ? J'aimerais tellement qui s'implique dans le formation pour le foot en Algérie. Hidalgo ne se sentirait plus tout seul et les choses bougeront surtout !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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