Elle écrivait son nom sur des lames dorées
Elle écrivait sans nom les larmes adorées
Elle s’enfuyait d’un bond à la porte de l’enfer
Elle reculait son front pour voir la lumière
Elle pianotait sans cesse un air de guerre
Un refrain de tristesse
c’était un jour sanguinaire
Elle écumait de rage
le naufrage qui la noyait
Elle mordait à pleine dent ses mots de colère
Elle mordait dedans à s’arracher les pierres
Qui perlaient sur son front si loin de la terre
Elle était une enfant perdu sur une sphère
Qui tournait sans penser sans manger sans lumière
Elle était fatiguée trois mois qu’il s’en était allé
Trois mois sans compter les lumières de l’été
Elle était une enfant son enfant
Elle pleurait au milieu de l’océan
L’esprit si loin du monde des vivants
Elle attendait la lune et d’abord le crépuscule
Pour chasser ses pensées si loin de toute activité
Elle guettait l’aube comme une fleur la rosée
Elle guettait la gaieté pour chasser l’obscurité
Qui s’accrochait comme une feuille d’automne
A un arbre décharné
Elle guettait seule sans penser sans manger sans lumière
Que le crépuscule se pose en un murmure
Et qu’il recouvre d’étoiles son âme frigorifiée
morjane
05/05/05
Elle écrivait sans nom les larmes adorées
Elle s’enfuyait d’un bond à la porte de l’enfer
Elle reculait son front pour voir la lumière
Elle pianotait sans cesse un air de guerre
Un refrain de tristesse
c’était un jour sanguinaire
Elle écumait de rage
le naufrage qui la noyait
Elle mordait à pleine dent ses mots de colère
Elle mordait dedans à s’arracher les pierres
Qui perlaient sur son front si loin de la terre
Elle était une enfant perdu sur une sphère
Qui tournait sans penser sans manger sans lumière
Elle était fatiguée trois mois qu’il s’en était allé
Trois mois sans compter les lumières de l’été
Elle était une enfant son enfant
Elle pleurait au milieu de l’océan
L’esprit si loin du monde des vivants
Elle attendait la lune et d’abord le crépuscule
Pour chasser ses pensées si loin de toute activité
Elle guettait l’aube comme une fleur la rosée
Elle guettait la gaieté pour chasser l’obscurité
Qui s’accrochait comme une feuille d’automne
A un arbre décharné
Elle guettait seule sans penser sans manger sans lumière
Que le crépuscule se pose en un murmure
Et qu’il recouvre d’étoiles son âme frigorifiée
morjane
05/05/05
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