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Une étude parue ce mois ci dans le journal Injury Prevention révélait que des jouets et autres produits pour enfants rappelés par les fabricants étaient vendus sur la toile.
Cette étude effectuée en 2004 par le Center for Injury Research and Policy de l’hôpital pour enfants de Colombus en Ohio dévoile un phénomène inquiétant. Certains produits comme par exemple les 19 millions de jouets Mattel rappelés la semaine dernière dans le monde entier dont des poupées, des petites voitures et des figurines et qui pour certains contenaient de la peinture au plomb ou bien de petits aimants sont susceptibles d’être avalés et exposent les enfants à de nombreux risques.
Madame Brown Kirschman, principale auteur de l’étude et professeur adjointe de psychologie à l’université de Dayton indique avoir recherché 141 objets rappelés pendant 30 jours consécutifs sur eBay et les avoir retrouvés dans au moins 144 enchères. Et bien qu’eBay interdise la vente de produits rappelés, le résultat n’est semble t-il pas très fructueux. En effet, d’après Madame Kirschman il s’avère que 70% de ces objets ont d'ores et déjà été vendus .
Pourtant le célèbre site de ventes aux enchères exprime sa volonté de mieux faire pour lutter contre ce phénomène. "Nous travaillons étroitement avec la CPSC (Commission de la sécurité des produits de consommation) depuis des années pour éduquer les vendeurs et les acheteurs sur les rappels et pour appliquer cette politique", a expliqué Nichola Sharpe, un porte-parole de eBay. De son coté, le CPSC affirme avoir retrouvé également, sur des sites d’enchères en ligne, les fameux objets en rappel et confirme sa collaboration avec eBay pour qu’ils soient le plus rapidement possible identifiés et retirés.
Car les acheteurs de sites de ventes aux enchères ne semblent pas connaître les politiques visant à stopper le commerce de ces produits. "J'espère que cette étude augmentera le niveau de sensibilisation à ce problème et incitera à en faire plus pour empêcher les objets rappelés de se retrouver entre les mains d'enfants, même longtemps après le rappel ", explique Madame Kirschman.
Par ailleurs, cette étude conseille aux parents de vérifier que les produits qu’ils s’apprêtent à acheter ne sont pas inscrits sur les sites de rappel gouvernementaux. L’étude propose également la signature obligatoire d'un formulaire électronique pour les vendeurs attestant que le produits mis en vente ne fait pas l’objet d’un rappel.
- GNT
Cette étude effectuée en 2004 par le Center for Injury Research and Policy de l’hôpital pour enfants de Colombus en Ohio dévoile un phénomène inquiétant. Certains produits comme par exemple les 19 millions de jouets Mattel rappelés la semaine dernière dans le monde entier dont des poupées, des petites voitures et des figurines et qui pour certains contenaient de la peinture au plomb ou bien de petits aimants sont susceptibles d’être avalés et exposent les enfants à de nombreux risques.
Madame Brown Kirschman, principale auteur de l’étude et professeur adjointe de psychologie à l’université de Dayton indique avoir recherché 141 objets rappelés pendant 30 jours consécutifs sur eBay et les avoir retrouvés dans au moins 144 enchères. Et bien qu’eBay interdise la vente de produits rappelés, le résultat n’est semble t-il pas très fructueux. En effet, d’après Madame Kirschman il s’avère que 70% de ces objets ont d'ores et déjà été vendus .
Pourtant le célèbre site de ventes aux enchères exprime sa volonté de mieux faire pour lutter contre ce phénomène. "Nous travaillons étroitement avec la CPSC (Commission de la sécurité des produits de consommation) depuis des années pour éduquer les vendeurs et les acheteurs sur les rappels et pour appliquer cette politique", a expliqué Nichola Sharpe, un porte-parole de eBay. De son coté, le CPSC affirme avoir retrouvé également, sur des sites d’enchères en ligne, les fameux objets en rappel et confirme sa collaboration avec eBay pour qu’ils soient le plus rapidement possible identifiés et retirés.
Car les acheteurs de sites de ventes aux enchères ne semblent pas connaître les politiques visant à stopper le commerce de ces produits. "J'espère que cette étude augmentera le niveau de sensibilisation à ce problème et incitera à en faire plus pour empêcher les objets rappelés de se retrouver entre les mains d'enfants, même longtemps après le rappel ", explique Madame Kirschman.
Par ailleurs, cette étude conseille aux parents de vérifier que les produits qu’ils s’apprêtent à acheter ne sont pas inscrits sur les sites de rappel gouvernementaux. L’étude propose également la signature obligatoire d'un formulaire électronique pour les vendeurs attestant que le produits mis en vente ne fait pas l’objet d’un rappel.
- GNT
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