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Un ramadhan sous le signe de la cherté en Algérie

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  • Un ramadhan sous le signe de la cherté en Algérie

    Passé la première semaine de Ramadhan en Algérie, le marché des fruits et légumes n’a pas encore atteint une stabilité relative. Mis à part la pomme de terre qui connaît une problématique particulièrement connue, tous les produits agricoles demeurent à la hausse. Certes, dès les premiers jours du mois sacré ou même à quelques jours du Ramadhan, les citoyens, gagnés par l’élan des préparatifs, ont alimenté l’esprit de spéculation dans le cas de quelques produits tout en participant à l’animation du rituel. Cependant, actuellement à la deuxième semaine du mois sacré, les étals ne connaissent guère d’effervescence particulière autour des produits alimentaires.

    Même le rythme de vente enregistré au niveau de la pâtisserie traditionnelle a sensiblement baissé, en témoigne la disparition des files en attente avant iftar. La «zlabia» dont le prix est fixé cette année à 130 DA n’attire plus maintenant grand monde. Selon les premières explications, ce sont les effets de la rentrée scolaire qui traduisent le recul du marché alimentaire. La bourse de la ménagère s’est vue ébranlée par le coût des articles scolaires et du livre. «Les parents ont du mal à supporter la cherté des cahiers et des livres scolaires, particulièrement cette année», relèvent certains citoyens rencontrés dans les librairies très animées ces derniers jours.

    Contrairement aux jours derniers, la deuxième semaine du mois sacré n’offre guère d’animation particulière, les marchandises soigneusement rangées sur les étals des marchés ainsi que les viandes trouvent difficilement preneur face à la concurrence des fournitures scolaires. Les quelques rares pâtisseries en activité durant le mois de ramadhan font apparaître une animation furtive en fin d’après-midi, grâce au mouvement des automobilistes, quoique Sétif ne soit guère intéressée par les gâteaux pâtissiers en pareille saison.

    Outre cela, c’est le programme culturel concocté par la direction de la culture de Sétif qui a subi un sérieux revers face aux perturbations de la bourse du citoyen exposé sur deux fronts, la rentrée scolaire et le Ramadhan. C’est ainsi que les soirées programmées à la maison de la culture et au théâtre municipal n’ont plus le goût d’antan.

    De même que l’activité politique nationale, à la veille des municipales de novembre prochain, qui ne profite plus de l’attention du citoyen. C’est ainsi que le discours politique n’apparaît à Sétif ces derniers jours, ni dans les rues, ni dans les cafés, ni même dans les cercles familiaux. L’abstention s’empare déjà des débats au sein de la population.

    source : La Tribune
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