L'avantage de ce petit émirat, c'est qu'ils ont des supers patrons en quantités suffisantes....
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London Stock Exchange, Nasdaq, OMX, casinos à Las Vegas, ports britanniques. Les cibles de Dubaï sont stratégiques et ambitieuses. L'émirat du golfe Persique est désormais le symbole d'un nouveau capitalisme du Sud aux ambitions planétaires, qui s'impose à coups de prises de participation dans le monde jusque-là exclusif des sociétés occidentales. Omniprésente dans les transactions annoncées ces dernières semaines aux Etats-Unis et en Europe, la capitale économique des Emirats arabes unis n'a d'égal que son voisin, une micro-monarchie pétrolière, le Qatar, qui multiplie également les investissements au travers de la Qatar Investment Authority.
Ces institutions étatiques ont braqué les projecteurs sur ce capitalisme d'un genre nouveau qu'imposent les fonds souverains. Mais le meilleur investissement reste dans la région du Golfe: plus de 1200 milliards de dollars de projets y ont été annoncés ces prochaines années, dont 440 milliards dans les Emirats arabes unis. Entretien avec Omar Bin Sulaiman, gouverneur du Dubai International Financial Center (DIFC), de passage à Genève.
Le Temps: Avec la prise de participation dans le London Stock Exchange et d'autres imitatives récentes, quelle stratégie poursuivent les fonds souverains de Dubaï sur les autres centres financiers?
Omar Bin Sulaiman: Avec ses investissements dans les bourses à l'étranger, Dubaï se positionne comme une porte d'entrée globale pour le capital et l'investissement sur les principales places financières mondiales. Dans l'immédiat, notre objectif premier est de constituer une bourse de niveau mondial, orientée sur la croissance, combinée à un centre d'activité pour les marchés des capitaux.
Notre but est clairement d'ériger notre secteur financier au niveau des leaders internationaux. Contrairement aux autres membres du Conseil de coopération du Golfe, les recettes du pétrole sont un élément mineur dans l'économie de Dubaï, et représentent moins de 3% du PIB.
Le secteur des services est le principal moteur de l'économie, et compte désormais pour 74% du produit intérieur brut de Dubaï, avec un taux de croissance annuel de 21%. La contribution annuelle des services financiers à notre PIB atteint 3,4 milliards de dollars. Avec un taux de croissance de 11% par année, l'émirat devrait voir la contribution de son secteur des services financiers augmenter à 15 milliards en 2015.
La suite...
http://www.letemps.ch/template/econo...article=216379
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London Stock Exchange, Nasdaq, OMX, casinos à Las Vegas, ports britanniques. Les cibles de Dubaï sont stratégiques et ambitieuses. L'émirat du golfe Persique est désormais le symbole d'un nouveau capitalisme du Sud aux ambitions planétaires, qui s'impose à coups de prises de participation dans le monde jusque-là exclusif des sociétés occidentales. Omniprésente dans les transactions annoncées ces dernières semaines aux Etats-Unis et en Europe, la capitale économique des Emirats arabes unis n'a d'égal que son voisin, une micro-monarchie pétrolière, le Qatar, qui multiplie également les investissements au travers de la Qatar Investment Authority.
Ces institutions étatiques ont braqué les projecteurs sur ce capitalisme d'un genre nouveau qu'imposent les fonds souverains. Mais le meilleur investissement reste dans la région du Golfe: plus de 1200 milliards de dollars de projets y ont été annoncés ces prochaines années, dont 440 milliards dans les Emirats arabes unis. Entretien avec Omar Bin Sulaiman, gouverneur du Dubai International Financial Center (DIFC), de passage à Genève.
Le Temps: Avec la prise de participation dans le London Stock Exchange et d'autres imitatives récentes, quelle stratégie poursuivent les fonds souverains de Dubaï sur les autres centres financiers?
Omar Bin Sulaiman: Avec ses investissements dans les bourses à l'étranger, Dubaï se positionne comme une porte d'entrée globale pour le capital et l'investissement sur les principales places financières mondiales. Dans l'immédiat, notre objectif premier est de constituer une bourse de niveau mondial, orientée sur la croissance, combinée à un centre d'activité pour les marchés des capitaux.
Notre but est clairement d'ériger notre secteur financier au niveau des leaders internationaux. Contrairement aux autres membres du Conseil de coopération du Golfe, les recettes du pétrole sont un élément mineur dans l'économie de Dubaï, et représentent moins de 3% du PIB.
Le secteur des services est le principal moteur de l'économie, et compte désormais pour 74% du produit intérieur brut de Dubaï, avec un taux de croissance annuel de 21%. La contribution annuelle des services financiers à notre PIB atteint 3,4 milliards de dollars. Avec un taux de croissance de 11% par année, l'émirat devrait voir la contribution de son secteur des services financiers augmenter à 15 milliards en 2015.
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