Le dernier rapport de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) concernant l'avortement a mis l'accent sur la nécessité de reflexion sur le problème, de la part des politiques des pays du tiers-monde et des pays émergents.
Mais seulement voilà, il y a le problème de la religion et des moeurs. En Algérie, la situation est plus que préoccupante. Chaque semaine les servives de la gendarmerie nationale trouvent des nouveaux nés abandonnés, voir même décéder ou tuer après l'accouchement. Dernièrement, fait marquant, un nouveau né fut retrouvé en pleine rue, le corps de ce petit ange reposait sur la neige glaciale, et bien evidemment, il deceda à la suite d'une hypothermie (pendant la grande vague de foid). Juste pour dire aussi que l'abandon sauvage des nouveaux nés est un crime, mais lorsque l'on arrive à ce point, je pense que notre société souffre de beaucoups de choses....
Concernant l'avortement en Algérie, il est bien evidemment illegal, sauf pour "les cas sociaux" (bien triste appellation) et tout dernièrement pour raison medicale( dieux merci) et surprise : pour "raison sociale", entrepris par Bouteflika.
beaucoup de jeunes filles ont avorté dans des conditions abominables, jusqu'a prendre le risque de devenir steril, et cette année une jeune fille est décédé à Alger à la suite d'une infection car l'operation a été mal effectué. l'avortement donc, est clandestin, sans assistance medicale légale, donc propre et saine, et pour celles qui peuvent se le permettre, la Tunisie moyennant 500€, plus frais d'hotel et de billet d'avion, ce qui revient à presque 80.000 DA. il existe trois ou quatres medecins qui effectuent ce genre d'intervention sur la place d'Alger, aspiration, injection, etc etc mais le risque est là: aucune assistance, aucun suivi medicale fiable et sérieux. l'avortement est une intervention très sensible, qui demande beaucoup de soin, de précision et surtout de professionnalisme, ce n'est pas de la boucherie.
les moeurs ont changés en Algérie, et nous voilà face à un nouveau défi (et encore un!), à l'heure de l'apaisement et de la paix dans notre pays, le seul probleme est le suivant: même si les politiques veulent vraiment se pencher sur la question, les islamistes sont encore présent, et les mentalités sont à la traine.
je parle en connaissance de cause, j'ai aidé ma meilleure amie, en Algérie, je l'ai envoyé en Tunisie car son petit ami qu'elle aimait tant à juste decliné toutes responsabilités, je ne pouvais pas lui tourner le dos dans un moment Ô combien difficile et douloureux,je n'avais pas le droit, sur le coup c'est dur de l'accepter, mais sa vie serait un enfer aujourd'hui.... toutes les religions l'interdisent mais quand on arrive au point ou des vies humaines sont en jeux, je pense qu'il faut mediter là-dessus.
Merci de m'avoir lu, j'ai été long, mais j'en avais gros sur le coeur, je suis nouveau dans ce forum d'ailleurs, et je le trouve très complet. Je n'ai pas pu décrire toute cette situation en detail, mais j'ai essayé de donner les grandes lignes, alors place au debat et merci encore.
Mais seulement voilà, il y a le problème de la religion et des moeurs. En Algérie, la situation est plus que préoccupante. Chaque semaine les servives de la gendarmerie nationale trouvent des nouveaux nés abandonnés, voir même décéder ou tuer après l'accouchement. Dernièrement, fait marquant, un nouveau né fut retrouvé en pleine rue, le corps de ce petit ange reposait sur la neige glaciale, et bien evidemment, il deceda à la suite d'une hypothermie (pendant la grande vague de foid). Juste pour dire aussi que l'abandon sauvage des nouveaux nés est un crime, mais lorsque l'on arrive à ce point, je pense que notre société souffre de beaucoups de choses....
Concernant l'avortement en Algérie, il est bien evidemment illegal, sauf pour "les cas sociaux" (bien triste appellation) et tout dernièrement pour raison medicale( dieux merci) et surprise : pour "raison sociale", entrepris par Bouteflika.
beaucoup de jeunes filles ont avorté dans des conditions abominables, jusqu'a prendre le risque de devenir steril, et cette année une jeune fille est décédé à Alger à la suite d'une infection car l'operation a été mal effectué. l'avortement donc, est clandestin, sans assistance medicale légale, donc propre et saine, et pour celles qui peuvent se le permettre, la Tunisie moyennant 500€, plus frais d'hotel et de billet d'avion, ce qui revient à presque 80.000 DA. il existe trois ou quatres medecins qui effectuent ce genre d'intervention sur la place d'Alger, aspiration, injection, etc etc mais le risque est là: aucune assistance, aucun suivi medicale fiable et sérieux. l'avortement est une intervention très sensible, qui demande beaucoup de soin, de précision et surtout de professionnalisme, ce n'est pas de la boucherie.
les moeurs ont changés en Algérie, et nous voilà face à un nouveau défi (et encore un!), à l'heure de l'apaisement et de la paix dans notre pays, le seul probleme est le suivant: même si les politiques veulent vraiment se pencher sur la question, les islamistes sont encore présent, et les mentalités sont à la traine.
je parle en connaissance de cause, j'ai aidé ma meilleure amie, en Algérie, je l'ai envoyé en Tunisie car son petit ami qu'elle aimait tant à juste decliné toutes responsabilités, je ne pouvais pas lui tourner le dos dans un moment Ô combien difficile et douloureux,je n'avais pas le droit, sur le coup c'est dur de l'accepter, mais sa vie serait un enfer aujourd'hui.... toutes les religions l'interdisent mais quand on arrive au point ou des vies humaines sont en jeux, je pense qu'il faut mediter là-dessus.
Merci de m'avoir lu, j'ai été long, mais j'en avais gros sur le coeur, je suis nouveau dans ce forum d'ailleurs, et je le trouve très complet. Je n'ai pas pu décrire toute cette situation en detail, mais j'ai essayé de donner les grandes lignes, alors place au debat et merci encore.
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