Bonsoir
Face la flambée des prix des huiles brutes sur le marché mondial, la bonbonne d’huile de table pourrait atteindre 1 000 DA en 2008, a prévenu hier le président-directeur général du groupe Cevital, M. Issad Rebrab Le patron de Cevital a toutefois souligné que la flambée des prix des huiles végétales «n’est pas le fait des producteurs» mais la cause est due plutôt à la hausse vertigineuse des cours des huiles brutes sur le marché mondial.
Pour étayer ses propos, il a cité l’huile de soja dont le prix est passé de 1 100 dollars la tonne à 1 115 dollars en l’espace d’une semaine. Le patron de Cevital a pourtant affirmé que, jusque-là, les prix pratiqué par son groupe sont bien inférieurs aux prix mondiaux grâce aux achats effectués avant l’augmentation des cours des huiles brutes.
«Cevital, qui a su faire de bons achats par anticipation, n’a pas répercuté tous les prix appliqués sur le marché mondial. Sans cela la hausse, qui est de l’ordre de 35 DA aurait pu atteindre 75 DA», a-t-il indiqué. Mais tôt ou tard, le groupe compte aller vers la réalité des prix, selon la déclaration de son P-DG.
«Une fois les stocks achetés par anticipation seront épuisés nous serons obligés de réajuster nos prix par rapport au marché mondial», a-t-il averti. M. Rebrab a affirmé à ce titre que les producteurs «n’ont aucun pouvoir sur les prix de détail» et «qu’il appartient à l’Etat d’alléger la pression sur les ménages en supprimant de la TVA».
Si l’Etat ne supprime par la TVA sur les huiles, il y a aura forcément une augmentation, et c’est le citoyen qui va en subir les conséquences, a-t-il insisté avant d’ajouter que les huiles végétales ne sont pas un luxe mais un produit de première nécessité.
Le Jeune Indépendant
Face la flambée des prix des huiles brutes sur le marché mondial, la bonbonne d’huile de table pourrait atteindre 1 000 DA en 2008, a prévenu hier le président-directeur général du groupe Cevital, M. Issad Rebrab Le patron de Cevital a toutefois souligné que la flambée des prix des huiles végétales «n’est pas le fait des producteurs» mais la cause est due plutôt à la hausse vertigineuse des cours des huiles brutes sur le marché mondial.
Pour étayer ses propos, il a cité l’huile de soja dont le prix est passé de 1 100 dollars la tonne à 1 115 dollars en l’espace d’une semaine. Le patron de Cevital a pourtant affirmé que, jusque-là, les prix pratiqué par son groupe sont bien inférieurs aux prix mondiaux grâce aux achats effectués avant l’augmentation des cours des huiles brutes.
«Cevital, qui a su faire de bons achats par anticipation, n’a pas répercuté tous les prix appliqués sur le marché mondial. Sans cela la hausse, qui est de l’ordre de 35 DA aurait pu atteindre 75 DA», a-t-il indiqué. Mais tôt ou tard, le groupe compte aller vers la réalité des prix, selon la déclaration de son P-DG.
«Une fois les stocks achetés par anticipation seront épuisés nous serons obligés de réajuster nos prix par rapport au marché mondial», a-t-il averti. M. Rebrab a affirmé à ce titre que les producteurs «n’ont aucun pouvoir sur les prix de détail» et «qu’il appartient à l’Etat d’alléger la pression sur les ménages en supprimant de la TVA».
Si l’Etat ne supprime par la TVA sur les huiles, il y a aura forcément une augmentation, et c’est le citoyen qui va en subir les conséquences, a-t-il insisté avant d’ajouter que les huiles végétales ne sont pas un luxe mais un produit de première nécessité.
Le Jeune Indépendant
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