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Maroc-Algerie: Il faut moins d'Histoire et beaucoup de Géographie

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  • Maroc-Algerie: Il faut moins d'Histoire et beaucoup de Géographie

    L´historien français Benjamin Stora a une expression qui résume parfaitement les relations maroco – algériennes, et qui dit: « Le Maroc est un problème algérien». Heureusement, ce problème n'est pas vieux, mais il a le meme age que les révolutionnaires du FLN qui ont gouverné et gouvernent encore l´Algérie avec des rêves des années soixante et non avec la raison des hommes d´Etat..

    Nos voisins révolutionnaires ont imaginé que le sang des millions de martyres va changer la région et le monde entier, et pensaient que leur victoire face a l'occupation française – qui est d´ailleurs une épopée sous toutes les normes - fera d'eux une force dominante sur leurs voisins, même si ces mêmes voisins les ont aussi aidé avec des armes dans leur guerre de libération... et peu aujourd'hui se rappellent que le soutien du Sultan marocain Abdul Rahman ben Hicham á l'Emir algérien Abdelkader, en lui permettant l'utilisation du territoire marocain dans sa résistance contre la France, était la cause de la guerre entre la Maroc et la France en 1844 qui a entrainé la défaite de l´armée royale face aux armées françaises. Cette défaite était l'un des principaux facteurs qui a exposé les faiblesses du Maroc au monde, et par conséquent a ouvert la voie à la colonisation du Maroc en 1912. Auparavant, le Maroc se cachait toujours derrière sa victoire égendaire dans la l bataille des Trois Rois dans la vallée d´El Makhazin en 1576.

    L'Algérie a rejeté cette semaine une invitation du Maroc pour rouvrir les frontières fermées il y a 14 ans. Cet appel est un indicateur du grand changement de la politique du Maroc envers son voisin algérien. Je ne connais aucun pays qui abrite et arme un mouvement séparatiste sur son territoire (et qui menace aussi de retourner aux armes) reçoit une invitation du pays visé pour «normaliser» les relations sans conditions. C´est une remarque simple qui découle d´une lecture objective de la logique des États dans la gestion des conflits et non pas de la chaleur de l'émotion et du nationalisme ... sinon Comment peut-on expliquer le refus algérien de relancer l'UMA ?

    Un ambassadeur Maghrébin à Rabat m'a dit récemment: "Le voyage du Maroc à la Tunisie coûtera 300 dirhams par train, et puisque cette ligne n'existe pas en raison de la fermeture de la frontière, le coût du voyage des jeunes marocains ou tunisiens, libyens ou algériens coutent 3000 dirhams par avion. J'ai peur que les jeunes du Maghreb Arabe vont commencer a ne plus croire en cette union et en ce rêve ..."

    La tendance aujourd'hui dans l'économie mondiale est l´abolition des frontières et l'ouverture des marchés aux produits. Le mouvement de la mondialisation fait tomber le contrôle à la frontière pour soutenir les contacts et la communication entre les peuples et les cultures ... En face de ce mouvement historique, les dirigeants du Maghreb restent assis en train de regarder le changement dans le monde et l'intégration de ses économies, et le soir ils dorment sous l'isolement de leurs systèmes. La fermeture des marchés dans les pays du Maghreb - qui dépasse la capacité de 80 millions de citoyens- perd à l'économie nationale de chaque État membre entre 2% à 3% de taux de croissance chaque jour. Pensez alors à la perte cumulée sur une période de 14 ans seulement, sans penser á la perte depuis le début de la guerre chaude, et la guerre froide pour l´achat des armes et des positions diplomatiques ... ?

    Le destin de cette région est de se libérer de la surcharge de l'histoire, se préoccuper de la géographie , se distancer des blessures du passé et de prêter plus attention à l'économie du futur ... Enfin, il faut renverser l´expression de Stora et rendre le sous-développement le problème commun du Maroc et de l´ Algérie.



    Source: http://www.almassae.press.ma/
    Dernière modification par absent, 26 mars 2008, 18h25.

  • #2
    Slamry,
    Que veux tu , le pouvoir algerien ne voudrait pas d un 2-3 % de PIB pour nous, ce pouvoir vodrait nous amputer d une grande partie de notre territoire.
    Le maoc doit avoir des relations gagnant- gagnant avec les autres pays , mais je crois que l algérie a beaucoup de temps comme l a bien dit son premier ministre, le maroc n attendra pas et ne s atttendra à rien de ce type de relation, pour ce, il faut oublier cette histoire d UNA et compter sur nous meme pour travailler plus et dur pour avoir les 2- 3 % sans .

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    • #3
      L'Algérie a rejeté cette semaine une invitation du Maroc pour rouvrir les frontières fermées il y a 14 ans. Cet appel est un indicateur du grand changement de la politique du Maroc envers son voisin algérien. Je ne connais aucun pays qui abrite et arme un mouvement séparatiste sur son territoire (et qui menace aussi de retourner aux armes) reçoit une invitation du pays visé pour «normaliser» les relations sans conditions. C´est une remarque simple qui découle d´une lecture objective de la logique des États dans la gestion des conflits et non pas de la chaleur de l'émotion et du nationalisme ...
      ----------------
      Ce passage de l'article resume un peu la situation actuelle. Le reste ce n'est que de la provocation gratuite.

      Ceci dit, les deux pays pourraient se contenter d'ouvrir les frontieres pour les visites familiales, c'est honteux de pouser les gens a gaspiller de l'argent sur des billets de vol pour un trajet de qlq kilometres.

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      • #4
        Si on prend juste l'espagne,on a eu pas mal de probleme avec eux ,mais les dirigeants espagnole et marocain ont tourné la page et ont depassé la mentalité d'orgueil negatif qui regnait a l'epoque d'hassan2 et le general franco.
        Le jour ou les dirigeants algerien se reveillerons de leur nostalgie extreme ,et des slogans des années 60 et 70 là on pourra chercher les solutions et voir vers l'avant mais jusqu'à maintenant on est loin du realisme et je suis pessimiste envers une solution de la region .

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        • #5
          c parce que le maroc a baissé le pantallon pour l'espagne pour des raisons purement économiques et il a refusé de le faire pour l'algerie.

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          • #6
            je m'excuse du mot utilisé mais regardes l'humiliation qu'à subit le maroc en 2002 par le aznar et par le roi juan carlos en 2007. Et pas uniquement le maroc, tu peux regarder aussi les declaration de sarko juste apres son election vis à vis de l'algerie. Toute la politique des pays arabes est une politique du pantallon baissé en face de l'occident et de la guerre sans merci entre eux et parfois pour des raisons aussi stupides le SO.

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            • #7
              Si on prend juste l'espagne,on a eu pas mal de probleme avec eux ,mais les dirigeants espagnole et marocain ont tourné la page et ont depassé la mentalité d'orgueil negatif qui regnait a l'epoque d'hassan2 et le general franco.
              si le maroc baisse son pantalon envers l'espagne,pourquoi ne le ferai t'il pas envers l'algerie et le polizario,se qui sera pour lui vraiment plus benefique qu'envers l'espagne et co,mais bon tant que les dirigeants marocain n'auront pas compris cela,le maroc restera toujour un pays marginalisé dans cette région du maghreb

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              • #8
                ca y est une autre discussion qui part en vrille, tout pour ne pas parlr du fond...

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                • #9
                  si le maroc baisse son pantalon envers l'espagne,pourquoi ne le ferai t'il pas envers l'algerie et le polizario,se qui sera pour lui vraiment plus benefique qu'envers l'espagne et co,mais bon tant que les dirigeants marocain n'auront pas compris cela,le maroc restera toujour un pays marginalisé dans cette région du maghreb
                  .. oué c'est ça .. pendant ce temps c'est le Maroc qui a le plus de rayonnement dans cette région du Maghreb.

                  En même temps pour une vieille grande nation .. c'est un peu logique.

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                  • #10
                    L'avis de l'historien cité dans l'atricle ............. En résumé le maroc s'ets enfermé tout seul !!!!

                    J.A./L'intelligent : Malgré votre connaissance profonde du Maghreb, vous n'aviez jamais longuement séjourné jusque-là au Maroc. Qu'est-ce qui s'est révélé différent de ce que vous attendiez ?

                    Benjamin Stora : C'est effectivement une chose de voyager dans un pays ou d'aller y faire des conférences, et une autre d'y vivre pendant plusieurs années. Je suis arrivé à la fin du règne de Hassan II, alors qu'on ressentait une impression très forte de paralysie du pays. Une sensation d'immobilisme qui imprégnait toutes les sphères, à commencer par celle de l'économie, car il semblait que les décisions ne se prenaient plus, et celle de la politique, où l'on pensait que le système mis en place par Driss Basri était immuable. Les élites culturelles paraissaient elles aussi découragées et dans l'attentisme. Il y avait quand même déjà des éclaircies, qui laissaient espérer un changement. D'une part, bien sûr, l'arrivée de Youssoufi à la tête d'un gouvernement de gauche, représentait un espoir incontestable. Par ailleurs, on voyait apparaître une presse indépendante, en particulier avec Le Journal et Assahifa qui commençaient à parler de choses jusque-là tues, à aller contre les préjugés, à briser des tabous.
                    Mais, au-delà des impressions liées aux circonstances, j'ai éprouvé quelques surprises en découvrant aussi certaines caractéristiques de la société et du pays. Je me suis aperçu avant tout à quel point le Maroc était un pays enfermé. Un pays qui est fermé du côté de sa frontière avec l'Algérie depuis 1994, qui est fermé du côté de la frontière nord avec l'Europe, du fait des accords de Schengen bloquant l'immigration, qui est fermé au sud à cause du conflit avec le Polisario, et qui, à l'ouest, fait face à l'Atlantique. Cette situation d'isolement, d'encerclement en quelque sorte, je ne l'imaginais pas aussi prégnante, même si ses causes ou ses conséquences principales - rapports difficiles avec l'Algérie, traversée de Gibraltar par les pateras... - existaient depuis un certain temps.
                    J'ai découvert aussi, et ce n'est pas sans rapport avec la remarque précédente, la mentalité insulaire des Marocains. De l'extérieur, il me semblait que le Maroc s'inscrivait historiquement dans un système de circulation transversale avec le Maghreb. Et cela m'est apparu beaucoup moins vrai que je ne le pensais. En raison justement de cette mentalité liée à une impression de grandeur, à la fierté d'appartenir à un pays doté d'une histoire longue, et qui n'a jamais connu la colonisation - ni ottomane ni française. Mais cette sensation peut se retourner contre les Marocains : ne pas être confronté aux échanges, à la circulation, risque de vous enfermer dans un certain sentiment de supériorité - le sentiment de tout connaître, d'avoir déjà tout vu.

                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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