El Khabar Hebdo : la réouverture des frontières algéro-marocaines, une 'cacophonie' de la diplomatie algérienne
Alger : La réaction de l'Algérie suite à la demande du Maroc de rouvrir les frontières terrestres entre les deux pays a été empreinte de "cacophonie" et d'"incohérence", écrit jeudi l'hebdomadaire algérien Al Khabar hebdo.
Ainsi, deux jours après le communiqué officiel marocain, la réponse algérienne est venue du ministre de l'intérieur, Nouredinne Zerhouni et non pas du département des affaires étrangères, comme on devrait logiquement s'y attendre, relève l'hebdomadaire dans un article intitulé: "la diplomatie algérienne en salle de réanimation".
M. Zerhouni, a cru devoir préciser, par la suite, que ses premières déclarations ne reflétaient qu'une "opinion personnelle" et qu'il faudrait attendre une réponse officielle qui interviendra par les canaux officiels, ce qui n'a pas eu lieu depuis lors, fait observer l'hebdomadaire, qui déplore qu'un ministre ait tenu ces propos sur une radio officielle pour revenir à la charge et affirmer qu'il s'était exprimé à titre personnel.
Selon l'hebdomadaire, "les positions contradictoires" de M. Zerhouni et du ministre délégué algérien aux affaires étrangères chargé des affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, sont une parfaite illustration de la "cacophonie" de la diplomatie algérienne. Le premier, explique la publication, a affirmé que l'Algérie "n'est pas pressée de rouvrir les frontières" bien que le dossier mérite un "examen approfondi", alors que le second a qualifié la demande marocaine de "non événement", en reprochant à la presse algérienne d'"avoir fait grand cas d'une question ordinaire qui ne méritait pas tant d'amplification et qui ne pouvait servir que le Maroc".
Toutes ces péripéties montrent les limites de la diplomatie algérienne qui n'obéit pas à une vision cohérente, ce qui a placé l'Algérie dans "une posture d'accusée", tout en plaçant le Maroc dans "une position confortable", conclut l'hebdomadaire.
MAP
Alger : La réaction de l'Algérie suite à la demande du Maroc de rouvrir les frontières terrestres entre les deux pays a été empreinte de "cacophonie" et d'"incohérence", écrit jeudi l'hebdomadaire algérien Al Khabar hebdo.
Ainsi, deux jours après le communiqué officiel marocain, la réponse algérienne est venue du ministre de l'intérieur, Nouredinne Zerhouni et non pas du département des affaires étrangères, comme on devrait logiquement s'y attendre, relève l'hebdomadaire dans un article intitulé: "la diplomatie algérienne en salle de réanimation".
M. Zerhouni, a cru devoir préciser, par la suite, que ses premières déclarations ne reflétaient qu'une "opinion personnelle" et qu'il faudrait attendre une réponse officielle qui interviendra par les canaux officiels, ce qui n'a pas eu lieu depuis lors, fait observer l'hebdomadaire, qui déplore qu'un ministre ait tenu ces propos sur une radio officielle pour revenir à la charge et affirmer qu'il s'était exprimé à titre personnel.
Selon l'hebdomadaire, "les positions contradictoires" de M. Zerhouni et du ministre délégué algérien aux affaires étrangères chargé des affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, sont une parfaite illustration de la "cacophonie" de la diplomatie algérienne. Le premier, explique la publication, a affirmé que l'Algérie "n'est pas pressée de rouvrir les frontières" bien que le dossier mérite un "examen approfondi", alors que le second a qualifié la demande marocaine de "non événement", en reprochant à la presse algérienne d'"avoir fait grand cas d'une question ordinaire qui ne méritait pas tant d'amplification et qui ne pouvait servir que le Maroc".
Toutes ces péripéties montrent les limites de la diplomatie algérienne qui n'obéit pas à une vision cohérente, ce qui a placé l'Algérie dans "une posture d'accusée", tout en plaçant le Maroc dans "une position confortable", conclut l'hebdomadaire.
MAP
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