« L'autonomie du Sahara Occidental risque de faire sauter le Maroc »
C'est le représentant de la RASD en France qui l'affirme
« L'autonomie du Sahara Occidental risque de faire sauter le Maroc de l'intérieur », a expliqué Omar Mansour. Ce serait, selon lui, dans ce cas-là, la «balkanisation» du Maroc. «Nous sommes un peuple armé et bien entraîné, femmes et hommes».
Mais Omar Mansour ne veut pas de l'instabilité au Maghreb. «L'Algérie a toujours soutenu les causes justes», a souligné le représentant du Polisario en réponse à une question d'un journaliste marocain en rapport avec la position constante de l'Algérie. Pour Omar Sahnoun, seul le référendum sur l'autodétermination est la solution au problème sahraoui.
Le représentant de la RASD à Paris a profité de sa rencontre avec les journalistes pour appeler la communauté internationale à exercer des pressions pour la libération du militant sahraoui Ibrahim Sabar et ses compagnons qui sont en grève de la faim depuis un bon moment. Dans ce cadre, Omar Sahnoun a insisté pour dénoncer les violations continuelles des droits de l'Homme au Sahara Occidental.
Malgré ce climat fait d'exactions, le représentant de la RASD en France a réaffirmé la poursuite des négociations entre son pays et le Maroc sous l'égide de l'ONU. « Il faut faire un nouvel effort pour la paix», a-t-il ajouté.
Pour rappel, L'Espagne avait pris possession du Sahara Occidental en 1884. Le 16 octobre 1975, la Cour internationale de justice s'était prononcée pour l'autodétermination du peuple sahraoui.
Mais le 6 novembre de la même année, 350.000 Marocains avaient entrepris, à l'appel de feu le roi Hassan II, une « marche verte » pour souligner l'appartenance du Sahara Occidental au Maroc. Une guerre avait alors commencé jusqu'au 6 septembre 1991, date d'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre le Maroc et le Polisario.
Cela avait coïncidé avec le déploiement d'une mission de l'ONU, chargée de l'organisation d'un référendum. Mais bien des années plus tard, ce référendum n'est pas encore organisé.
Auparavant, en août 1980, le Maroc avait construit un mur de 2.500 kilomètres pour séparer les territoires du Sahara Occidental où l'armée marocaine maîtrisait la situation et la partie où les forces sahraouies étaient plus fortes. Les dirigeants marocains l'appellent le « mur de défense », tandis qu'une grande partie de l'opinion internationale l'appelle le « mur de la honte».
Le 6 novembre 2002, le roi Mohammed VI avait jugé tout projet de référendum d'autodétermination «obsolète» et «inapplicable». En mai 2005, de violents incidents avaient opposé les forces de l'ordre et les militants sahraouis à El-Ayoun.
C'est le représentant de la RASD en France qui l'affirme
« L'autonomie du Sahara Occidental risque de faire sauter le Maroc de l'intérieur », a expliqué Omar Mansour. Ce serait, selon lui, dans ce cas-là, la «balkanisation» du Maroc. «Nous sommes un peuple armé et bien entraîné, femmes et hommes».
Mais Omar Mansour ne veut pas de l'instabilité au Maghreb. «L'Algérie a toujours soutenu les causes justes», a souligné le représentant du Polisario en réponse à une question d'un journaliste marocain en rapport avec la position constante de l'Algérie. Pour Omar Sahnoun, seul le référendum sur l'autodétermination est la solution au problème sahraoui.
Le représentant de la RASD à Paris a profité de sa rencontre avec les journalistes pour appeler la communauté internationale à exercer des pressions pour la libération du militant sahraoui Ibrahim Sabar et ses compagnons qui sont en grève de la faim depuis un bon moment. Dans ce cadre, Omar Sahnoun a insisté pour dénoncer les violations continuelles des droits de l'Homme au Sahara Occidental.
Malgré ce climat fait d'exactions, le représentant de la RASD en France a réaffirmé la poursuite des négociations entre son pays et le Maroc sous l'égide de l'ONU. « Il faut faire un nouvel effort pour la paix», a-t-il ajouté.
Pour rappel, L'Espagne avait pris possession du Sahara Occidental en 1884. Le 16 octobre 1975, la Cour internationale de justice s'était prononcée pour l'autodétermination du peuple sahraoui.
Mais le 6 novembre de la même année, 350.000 Marocains avaient entrepris, à l'appel de feu le roi Hassan II, une « marche verte » pour souligner l'appartenance du Sahara Occidental au Maroc. Une guerre avait alors commencé jusqu'au 6 septembre 1991, date d'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre le Maroc et le Polisario.
Cela avait coïncidé avec le déploiement d'une mission de l'ONU, chargée de l'organisation d'un référendum. Mais bien des années plus tard, ce référendum n'est pas encore organisé.
Auparavant, en août 1980, le Maroc avait construit un mur de 2.500 kilomètres pour séparer les territoires du Sahara Occidental où l'armée marocaine maîtrisait la situation et la partie où les forces sahraouies étaient plus fortes. Les dirigeants marocains l'appellent le « mur de défense », tandis qu'une grande partie de l'opinion internationale l'appelle le « mur de la honte».
Le 6 novembre 2002, le roi Mohammed VI avait jugé tout projet de référendum d'autodétermination «obsolète» et «inapplicable». En mai 2005, de violents incidents avaient opposé les forces de l'ordre et les militants sahraouis à El-Ayoun.
Paris, Youcef Zirem
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