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Sécurité routière en Algérie : 400 radars de surveillance pour 2009

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  • Sécurité routière en Algérie : 400 radars de surveillance pour 2009

    Le sous-directeur chargé de la circulation au ministère des Transports, Tahar Nacer Messaoud que nous avons approché, hier, sur les raisons de la recrudescence des accidents de la circulation durant le dernier trimestre, avec pas moins de 977, contre 861 durant la même période de l'année écoulée, a estimé qu'en plus du facteur humain qui est toujours avancé en premier, d'autres raisons méritent d'être relevées.

    Le ministère des Transports multiplie actuellement les campagnes de sensibilisation en direction des usagers de la route comme celle en cours et placée sous le mot d'ordre: votre sécurité est notre objectif. Nacer Messaoud a tenu à préciser qu'en termes d'évaluation, chaque pays fixe les paramètres selon les spécificités de son réseau routier et en Algérie, si on décortiquait les chiffres, il ressort qu'en termes de nombre, les 4 wilayas les plus touchées sont Alger, Sétif, Constantine et Tlemcen. Par contre en termes de décès, le classement fait ressortir dans l'ordre Batna, Alger, Oran, Msila et Sétif.


    Les différentes statistiques ont permis d'établir une cartographie des accidents de la circulation et qui montre clairement les wilayas les plus touchées. Cela a permis au centre national de prévention et de sécurité routière de les cibler en organisant des actions concrètes pour diminuer progressivement de l'ampleur de ce qui est appelé désormais: «le terrorisme routier».

    A une question relative à l'impact du dispositif de prévention mis en œuvre et qui reste loin d'atteindre les objectifs assignés, notre interlocuteur a expliqué qu'au cours du premier trimestre 2008, la moyenne quotidienne d'accidents a été de l'ordre de 97, alors que l'année écoulée, elle n'était que de 93. Les autres indicateurs sont également au rouge et montrent que la courbe est toujours ascendante avec plus de 8.300 accidents, soit plus de 500 cas de plus relativement à la même période de 2007, soit une augmentation de près de 5%. Quant au nombre de blessés, il a été relevé de 10,8%, au moment où celui des décès a connu une hausse de plus de 13%.


    Cependant, a tenu à faire remarquer Nacer Messaoud, il faut relativiser cette augmentation eu égard au parc automobile en nette croissance (5,5 millions de véhicules), un réseau routier de près de 11.000 km et seulement 120 radars de surveillance des différents corps de sécurité (police et gendarmerie nationale) en attendant l'acquisition par ces deux institutions de 400 autres à l'horizon 2009 et qui fonctionneraient H24. A ce titre, notre interlocuteur a estimé que ces équipements sont en deçà des besoins ressentis.


    Une responsabilité partagée


    Dans ce contexte, il est nécessaire de situer la responsabilité des pouvoirs publics dans cette hécatombe, malgré que le facteur humain reste déterminant à 90%. L'état du réseau routier avec des tronçons complètement éventrés, le manque de signalisation routière ainsi qu'un éclairage public défaillant en plus du non respect de certains aspects comme c'est le cas des temps de conduite fixée aux professionnels de la route à 6h, alors que certains chauffeurs vont, besoins financiers obligent, à restés rivés à leur siège jusqu'à 10h sont autant de carences qui relèvent directement de la responsabilité des services publics concernés. Pour le responsable au ministère des Transports, la solution salutaire passe inéluctablement par le développement des transports collectifs et l'ouverture à la circulation de l'autoroute Est-Ouest et plus tard celle des Hauts Plateaux afin de délester le réseau routier actuel et diminuer, un tant soit peu, la motorisation individuelle.

    En conclusion, Nacer Messaoud a indiqué que la responsabilité de la sécurité routière relève de tous les secteurs concernés à commencer par l'éducation nationale qui doit insérer dans ses programmes pédagogiques des leçons ayant trait à la sécurité routière, ainsi que les collectivités locales et l'ensemble des ministères.


    A.Y. Mounir (Le financier)

  • #2
    ces radars ils devraient les placer a elmouradia ou le siege du fln et qu ils arretent de nous prendre pour des imbeciles

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    • #3
      Arrête maxwell, c'est une excellente initiative ! Trop de tués sur les routes algériennes ! Il faut sévir !
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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