Tweet
La crise financière qui secoue l'économie américaine n'a pas eu raison, pour le moment, de la compétitivité des Etats-Unis. Ce pays reste en tête du classement annuel publié jeudi 15 mai par l'Institute for Management Development (IMD) de Lausanne (Suisse), pour la quinzième année consécutive. Mais " c'est peut-être la dernière fois !" avertissent les auteurs de l'étude. Singapour arrive en deuxième position avec un score très proche du numéro un. La France progresse légèrement passant de la 28e à la 25e place.
Ce classement analyse le degré de compétitivité de 55 pays à partir de 300 critères mesurant la performance économique, la politique économique et entrepreneuriale, et la qualité des infrastructures. Certains de ces critères sont quantitatifs comme le produit intérieur brut, les investissements directs étrangers, le taux d'inflation, la taille de la population active, le taux de chômage, etc.. D'autres proviennent d'enquêtes sur la qualité de l'éducation, la cohésion sociale, l'ouverture des marchés publics à des entreprises étrangères, etc.
Or si les Etats-Unis continuent d'afficher de bonnes performances en matière d'équipements informatiques, ou de disponibilités d'investisseurs en capital-risque, par exemple, ils pâtissent de leur déficit, du durcissement de leur législation à l'égard de l'immigration, entre autres. Les Etats-Unis sont-ils menacés d'un déclin comparable à celui du Japon depuis quinze ans qui figure aujourd'hui à la 22e place. Le professeur Stéphane Garelli de l'IMD ne prend pas le risque de trancher. La crise américaine présente des similitudes avec celle du Japon il y a près de deux décennies : " Mais en 1990, l'industrie japonaise était paralysée. (...) Les Etats-Unis trouvent toujours les moyens de se réinventer."
- Le Monde
Ce classement analyse le degré de compétitivité de 55 pays à partir de 300 critères mesurant la performance économique, la politique économique et entrepreneuriale, et la qualité des infrastructures. Certains de ces critères sont quantitatifs comme le produit intérieur brut, les investissements directs étrangers, le taux d'inflation, la taille de la population active, le taux de chômage, etc.. D'autres proviennent d'enquêtes sur la qualité de l'éducation, la cohésion sociale, l'ouverture des marchés publics à des entreprises étrangères, etc.
Or si les Etats-Unis continuent d'afficher de bonnes performances en matière d'équipements informatiques, ou de disponibilités d'investisseurs en capital-risque, par exemple, ils pâtissent de leur déficit, du durcissement de leur législation à l'égard de l'immigration, entre autres. Les Etats-Unis sont-ils menacés d'un déclin comparable à celui du Japon depuis quinze ans qui figure aujourd'hui à la 22e place. Le professeur Stéphane Garelli de l'IMD ne prend pas le risque de trancher. La crise américaine présente des similitudes avec celle du Japon il y a près de deux décennies : " Mais en 1990, l'industrie japonaise était paralysée. (...) Les Etats-Unis trouvent toujours les moyens de se réinventer."
- Le Monde