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Algerie :Ces milliards de dollars qui quittent le pays

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  • Algerie :Ces milliards de dollars qui quittent le pays

    Investissement étranger et spéculation immobilièreCes milliards de dollars qui quittent le pays

    18 Mai 2008


    Le président de la Chambre algérienne pour le commerce et l’industrie a affirmé qu’une partie des 7 milliards de dollars de bénéfices rapatriés par les investisseurs provenait de ce genre d’investissements spéculatifs.
    Des mesures visant à améliorer l’environnement institutionnel, fiscal et bancaire ont été mises en œuvre pour favoriser l’acte d’investir en Algérie. Peu de projets se sont concrétisés sur le terrain jusque-là. Si ce n’est de grands projets spéculatifs (immobilier), sans valeur ajoutée, ni d’apport de haute technologie, réalisés par des promoteurs étrangers. Ces derniers ont été épinglés hier par le président de la Chambre algérienne pour le commerce et l’industrie (CACI), M.Brahim Bendjaber. Intervenant dans l’émission, l’invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la radio nationale, M.Bendjaber, a affirmé qu’une partie des 7 milliards de dollars de bénéfices rapatriés par les investisseurs provenait de ce genre d’investissements spéculatifs où le promoteur mise un minimum et réalise l’essentiel de ses projets avec l’argent des souscripteurs. Même s’il ne leur jette pas la pierre, considérant que ces opérateurs économiques étrangers sont dans leur droit, au regard de la législation nationale, il n’en demeure pas moins qu’un constat a été établi par l’ensemble des observateurs économiques nationaux. Il s’agit de cette tendance qui semble se généraliser quant à ce type d’ «investissements» où l’opérateur ne prend aucun risque avec à la clé des dividendes dont il peut en transférer une partie à l’étranger.
    Bien que l’opinion nationale soit tenue au courant de ces pratiques mises sur le dos de certains groupes arabes, il y a lieu de préciser que ces derniers ne sont pas les seuls sur le marché national. Des promoteurs européens commencent à pénétrer ce marché juteux de l’immobilier et centres des affaires. Des Italiens opèrent à Oran et des Suisses ont jeté leur dévolu sur la banlieue est d’Alger. Ces projets et bien d’autres, à l’image du grand centre d’affaires de Chéraga, réalisé par le très médiatique groupe saoudien Sidar, fini et toujours pas ouvert, constituent des sources de revenus conséquents pour ces « investisseurs ». Il est vrai que l’Algérie a véritablement besoin de ces réalisations, notamment dans le domaine du tourisme, mais là où le bât blesse, c’est que ces promoteurs ont tendance à privilégier la construction d’ensembles résidentiels haut de gamme qui, à terme, ne créent pas de l’emploi. Généralement, les hôtels proposés dans les projets ne représentent qu’une petite partie des grands projets annoncés à grand tapage médiatique, comme cela a été le cas pour le complexe touristique, propriété d’une entreprise privée algéro-émiratie et qui sera implanté sur la côte est d’Alger. Ceci pourrait expliquer pourquoi les pays de l’UE avec lesquels l’Algérie est liée par un accord d’association boudent notre pays. Pour un pays qui effectue environ 62% de ses achats et 65% de ses exportations dans la zone euro, il est en effet anormal que les pays de l’Union européenne investissent aussi peu en Algérie. Les griefs brandis par les potentiels investisseurs étrangers sont connus : absence de centre de décision, inaptitude du système bancaire et retard dans la mise à disposition des commodités nécessaires, terrains, énergie, téléphone. Au-delà de ces reproches, il y a, en filigrane, l’enjeu capital de l’investissement direct étranger dans l’insertion d’un pays à l’économie mondiale.

    Par : S. Belhocine ( Midi libre )

  • #2
    Envoyé par chicha51
    Ces milliards de dollars qui quittent le pays
    Ton titre est tendancieux et mensonger.

    Le rapatriement des bénéfices est quelque chose de normal et de naturel.

    Mais l'Algérie enregistre 10 milliards de $ d'IDE et c'est cela qui compte.

    Mais venant de toi, ça ne m'étonne pas que tu affiche un titre pareille et que tu prends tes fantasmes pour de la réalité.

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    • #3
      Résultats en hausse pour Royal Air Maroc

      errreur .désolé
      Dernière modification par chicha51, 18 mai 2008, 14h09.

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      • #4
        Ton titre est tendancieux et mensonger.

        Mendz

        ..................................

        Ce n'est pas le mien .

        C'est celui du journal ( algerien) auquel tu peux te reporter pour verifier.

        Commentaire


        • #5
          Ceci pourrait expliquer pourquoi les pays de l’UE avec lesquels l’Algérie est liée par un accord d’association boudent notre pays.
          Rak en retard Ya si belhocine :
          Les opérateurs européens restent pour des raisons historiques les premiers investisseurs en nombre de projets (62 projets IDE sur un total de 111), en particulier dans :
          • Les matériaux de construction (l’allemand knauf et le français Saint gobain dans le plâtre) ;
          • Le secteur des machines et équipements mécaniques (arrivée de plusieurs PME françaises comme Boccard, Trévise et MLI)
          • Le BTP (13 projets) et le secteur bancaire (8 projets dont celui de BNP Paribas qui injecte 1 milliard de dinars dans sa filiale algérienne BNP El-Djazair.

          L’année 2007 marque également le retour des français dans le secteur de l’énergie avec l’arrivée de Toatal à Arzew.

          Rapport Anima page 84
          Dernière modification par jawzia, 18 mai 2008, 14h15.

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          • #6
            Si Belhoceine ne fait que se referer à l'avis d'un homme plus pres des dossiers :Le président de la Chambre algérienne pour le commerce et l’industrie

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            • #7
              Peu de projets se sont concrétisés sur le terrain jusque-là. Si ce n’est de grands projets spéculatifs (immobilier), sans valeur ajoutée, ni d’apport de haute technologie, réalisés par des promoteurs étrangers.
              Rak très en retard Ya si Belhocine

              Ce qui frappe cette année, c’est le boom des IDE hors-énergie comme la métallurgie qui atteint 1,6 milliards d’euros d’IDE en 2007 (contre 1,5 milliards pour l’energie).

              Le secteur de la chimie attire des flux importants, comme les 746 millions de dollars de l’égyptien Orascom investis dans Sofert, une joint-venture avec la Sonatrach, crée pour gérer une usine d’engrais

              Le secteur du BTP (immobilier, transport et services délégués) a reçu 636 millions d’Euros d’IDE en 2007 (contre 311 millions en 2006)

              Rapport Anima page 83

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