L'Algérie doit-elle filtrer les investissements directs étrangers ? Depuis maintenant plusieurs mois, les patrons algériens réclament du gouvernement la mise en place d'une politique sélective en matière d'investissements directs étrangers (IDE). Objectif : favoriser des IDE créateurs de richesses dans des secteurs peu développés afin de réduire la facture d'importation, notamment dans le médicament et les produits alimentaires.
Le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CACI) Brahim Benjaber vient de relancer le débat. Samedi 17 mai, dans une déclaration sur la radio Chaîne III, il a appelé à «adopter une politique sélective en matière d'IDE en favorisant et en encourageant des investissements dans le médicament et l'agroalimentaire pour réduire la facture d'importation »L'importation des médicaments et des produits alimentaires ont représenté en 2007 plus de 6.2 milliards de dollars, soit près d'un cinquième du montant des importations globales du pays (28 milliards de dollars). M. Benjaber a révélé que le montant des IDE en 2007 était de 14 milliards de dollars, dont 63% en provenance des pays arabes. Ces investissements sont orientés essentiellement vers les secteurs du tourisme et de l’immobilier. Or, ces deux secteurs, non seulement ils peuvent être couverts par des investisseurs locaux, mais il n’ont aucun impact sur la facture d’importation.
Le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CACI) Brahim Benjaber vient de relancer le débat. Samedi 17 mai, dans une déclaration sur la radio Chaîne III, il a appelé à «adopter une politique sélective en matière d'IDE en favorisant et en encourageant des investissements dans le médicament et l'agroalimentaire pour réduire la facture d'importation »L'importation des médicaments et des produits alimentaires ont représenté en 2007 plus de 6.2 milliards de dollars, soit près d'un cinquième du montant des importations globales du pays (28 milliards de dollars). M. Benjaber a révélé que le montant des IDE en 2007 était de 14 milliards de dollars, dont 63% en provenance des pays arabes. Ces investissements sont orientés essentiellement vers les secteurs du tourisme et de l’immobilier. Or, ces deux secteurs, non seulement ils peuvent être couverts par des investisseurs locaux, mais il n’ont aucun impact sur la facture d’importation.
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