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Mise à niveau : le Maroc en retard sur la Tunisie et l’Egypte

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  • Mise à niveau : le Maroc en retard sur la Tunisie et l’Egypte

    Une étude comparative a été réalisée par le Forum euro-méditerranéen des instituts économiques.
    Le rapport du Femise suggère de rattacher l’ANPME à la Primature plutôt qu’au ministère de l’industrie et du commerce n Pour être efficace, l’agence doit sortir de sa dépendance à la coopération internationale.



    Il n’y a plus une minute à perdre. Les petites et moyennes entreprises du Maroc sont en réelle situation de danger. A moins de trois ans du démantèlement tarifaire total au Maroc, il faut sauver les meubles, ou du moins tenter de le faire.

    Un groupe de chercheurs du Forum euro-méditerranéen des instituts économiques (Femise) publiera sous peu son rapport final concernant l’évaluation des politiques de mise à niveau des entreprises de la rive sud de la Méditerranée, particulièrement le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte.

    Rien d’étonnant : le travail rend compte de la faiblesse de l’impact du programme de mise à niveau (PMN) adopté par le Maroc depuis la fin des années 1990, surtout lorsqu’on le compare à celui de la Tunisie.

    «Une prise de conscience de l’inefficacité de cette politique est constatée à tous les niveaux : hommes politiques, industriels et décideurs [...]». Lecture commune donc, mais qui devra rapidement mener vers une consolidation et une clarification du programme de mise à niveau. «Des dizaines d’entreprises disparaissent chaque mois au Maroc. Au moindre choc - ralentissement de l’économie européenne ou fluctuation de change -, on constate la vulnérabilité du tissu des PME», commente un des auteurs.

    Problèmes de moyens mais aussi de gouvernance
    Le premier facteur que les chercheurs pointent du doigt est l’engagement des pouvoirs publics. «Il doit être traduit par une politique plus volontariste et une mobilisation de moyens humains et financiers plus consistants». L’accord de principe, récemment obtenu par l’Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) auprès du ministère des Finances devrait permettre l’octroi d’un budget de 600 MDH, étalé sur les cinq années à venir.

    Rappelons qu’à ce jour les moyens dédiés à l’ANPME étaient totalement dépendants de la coopération internationale. Tandis que, du côté de la Tunisie, un Fonds national de développement de la compétitivité industrielle est alimenté par des recettes équivalant à un point du taux de TVA.

    Mais tout n’est pas seulement question d’argent. Si le Maroc veut renforcer l’action de l’ANPME, les chercheurs du Femise recommandent fortement de placer l’agence sous la tutelle de la Primature plutôt que du ministère de l’industrie et du commerce.

    «Cela permettrait une négociation directe avec les finances», explique-t-on. De plus, les PME œuvrant dans les services ou l’artisanat seraient officiellement incluses dans le portefeuille de l’agence, et pas seulement celles opérant dans les secteurs de l’industrie. D’ailleurs, en Tunisie, le PMN est inscrit de manière récurrente aux réunions mensuelles du conseil des ministres, présidé par le président de la république.

    Le package des prestations offertes par l’ANPME, toujours selon le Femise, aurait grandement besoin d’être revu. «La multiplicité et la diversité des instruments offerts rendent très difficile la communication avec les entreprises, compliquent la mission de l’agence et dispersent ses efforts», relève le document. Bien consciente de la situation, Latifa Echihabi, directrice générale de l’ANPME, explique que la multitude des bailleurs de fonds contribue à cette complexité.

    «Chacun d’entre eux demande de la visibilité, et c’est bien normal. Mais cela nous contraint à multiplier les supports d’information, les voies d’accès à nos ressources, etc». Heureusement, l’obtention d’un budget propre devrait permettre à l’ANPME de régler ce problème.

    Le Maroc aurait dû faire un diagnostic précis des entreprises avant de fixer les conditions d’éligibilité
    En troisième lieu, le travail du Forum euro-méditerranéen souligne le fait que le mécanisme de cofinancement entre l’Etat et les banques a montré ses limites, depuis sa création en 2004. En effet, à la fin septembre 2007, seulement une trentaine d’entreprises avaient pu accéder au Fonds de mise à niveau.

    Finalement, les critères d’éligibilité aux programmes gagneraient, selon les chercheurs, à être homogénéisés ou du moins réaménagés. Contrairement à la Tunisie, au Maroc, une entreprise ne peut bénéficier qu’une seule fois d’un produit. «C’est comme si on offrait un traitement-choc et après, plus rien», illustre un des auteurs. Le plafonnement du financement du coût des actions de mise à niveau pour les investissements immatériels, actuellement fixé à 400 000 DH, devrait aussi être revu à la hausse.

    Selon l’un des auteurs du rapport, l’erreur du Maroc a été de ne pas poser de diagnostic précis sur la population des entreprises marocaines avant de fixer les modalités d’éligibilité. Une lacune que l’ANPME tente aujourd’hui de combler à travers son baromètre, afin de mesurer la satisfaction et les besoins réels de ses bénéficiaires.

    Sans perdre espoir, l’un des auteurs admet que le compte à rebours a bel et bien commencé, et que l’Etat marocain doit réagir rapidement. «Il serait dommage que la notion d’urgence ne soit comprise qu’au moment où nous aurons les deux pieds dans la catastrophe». Un deuxième travail sera effectué l’an prochain par la même équipe de chercheurs, qui se pencheront cette fois-ci sur l’impact concret des actions menées par l’ANPME auprès des entreprises .


    La vie éco
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Rappelons qu’à ce jour les moyens dédiés à l’ANPME étaient totalement dépendants de la coopération internationale. Tandis que, du côté de la Tunisie, un Fonds national de développement de la compétitivité industrielle est alimenté par des recettes équivalant à un point du taux de TVA.


    Peut être que lorsqu'on compte trop sur les aides extérieures on est moins regardant sur les résultats et on perd la notion de réforme...?
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Peut être que lorsqu'on compte trop sur les aides extérieures on est moins regardant sur les résultats et on perd la notion de réforme...?
      tu sais bledard , si il n'y avait que ca , le maroc se porterai ultra super bien :

      Les petites et moyennes entreprises du Maroc sont en réelle situation de danger.
      c'est normal , ce sont les seules qui paient les impots , les grosses entreprises , ayany toujours un BOSS qui connait queqlqu'un qui connait ..... etc , ne paie pas leur impots , et étant donné le régime fiscale trés lourd en vigueur au maroc ....... les PME au maroc disparaissent trés vite .

      la coruption , le clientélisme , et la mauvaise gestion vienne achever la petite béte.

      Le premier facteur que les chercheurs pointent du doigt est l’engagement des pouvoirs publics. «Il doit être traduit par une politique plus volontariste et une mobilisation de moyens humains et financiers plus consistants».
      mais les pouvoir publiques le font ...........

      par exemple : lorsque le fils de l'ancien premier ministre JETTOU decida de lancer une nouvelles radio à casablanca , le dossier introduit à la HACA fut traité en un temps record ; l'autorisation fut délivrée en 1 semaine ( alors que d'autres dossiers de radios et télé privées amazighs pourissent depuis des années......)

      lorsque les fils des généraux actifs au sahara , fondent comme par hasard des PME spécialisées dans l'exploitation des sables , l'etat encourage cette initiative d'entrepreneurs dynamiques et patriotes

      tu vois bien que l'état est là .... et qu'il fais tout son nécéssaire

      Mais tout n’est pas seulement question d’argent. Si le Maroc veut renforcer l’action de l’ANPME, les chercheurs du Femise recommandent fortement de placer l’agence sous la tutelle de la Primature plutôt que du ministère de l’industrie et du commerce.
      et sous quelle tutelle est la primature EINSTEIN .............. ???

      Selon l’un des auteurs du rapport, l’erreur du Maroc a été de ne pas poser de diagnostic précis sur la population des entreprises marocaines avant de fixer les modalités d’éligibilité. Une lacune que l’ANPME tente aujourd’hui de combler à travers son baromètre, afin de mesurer la satisfaction et les besoins réels de ses bénéficiaires.
      tu sais il y a une proverbe marocain qui dit :

      HOUTA WahDA KTkhanez Chouari

      " un seul poisson pourris peut foutre en l'air tout le filet de peche "

      en ben ces analystes ont oublié a possibilité que tout le filet soit pourris ......... car c'est clairement le cas , et cet article s'adresse à un probléme en particulier
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        cell l'article parlent d'ouverture du marche dans 5 ans, alors si tu es le fis du Roi ou le fils d'un simple employer sa serai la meme chose.
        vive la concurence et vive l'open marqet, c'est le consomateur qui sera Roi.

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        • #5
          cell l'article parlent d'ouverture du marche dans 5 ans, alors si tu es le fis du Roi ou le fils d'un simple employer sa serai la meme chose.

          Ya Aucasa allah yehdik, à qui tu dis ça , même dans les pays les plus developpés ça ne se passe pas comme ça.
          Rjou3 lillah stp.
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            azouz sa ce passent comment alors ?.
            ce que je sais si tu as une PME et tu es le fils d'un fonctionaire ou le fils d'un ministre c'est le marche et la reccherche qui fait la differencce.
            ce n'est plus une concurence marocco marocaine mais plutot au niveau mondial, dans 5 ans tu peus acheter un poduit made in europe ou usa ou egypt ou tunisie quui rentrent sans droit de douane. eet c'est la meme chosee de l'autre ccote tu peuus acheter un produit marrocain comme si tu etais au maroc.
            la differrece c'est la compititivite et une logistique performante. le fils de je ne sais qui ne poura pas controler le marche comme s'a ete il y a 15 ans. un marche juste pour lui. s'il n'est pas competitif c'est les autres societe d'auttre pays qui vont prendre la releve.
            Dernière modification par auscasa, 20 mai 2008, 14h41.

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            • #7
              ce que je sais si tu as une PME et tu es le fils d'un fonctionaire ou le fils d'un ministre c'est le marche et la reccherche qui fait la differencce.

              Le marché c’est l’aboutissement, et si en amont t’as toutes les facilités, tu as déjà une avance sur tes « pseudo concurrents »

              je pense que tu sais la définition de facilités dans ce domaine.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                azouz, je ne sais pas si tu sais que le maroc un signer le free trade avec les usa et l'europe et la tunisie egypt et turqy.
                alors dans 5 ans meme si tu as des facilites dee je ne sais qui et tu as une ptite usine de filtre de voiture par exemple t'as plus un marche proteger comme avant alors c'est plus une concurence entre une societe du fils de je ne sais qui et une autre societe sur place mais la ccncurence c'est avec les societes des autre pays.

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                • #9
                  Envoyé par Auscasa
                  ce que je sais si tu as une PME et tu es le fils d'un fonctionaire ou le fils d'un ministre c'est le marche et la reccherche qui fait la differencce.
                  Envoyé par Azouz
                  Le marché c’est l’aboutissement, et si en amont t’as toutes les facilités, tu as déjà une avance sur tes « pseudo concurrents »

                  je pense que tu sais la définition de facilités dans ce domaine.
                  je me dois d'être accord avec Azouz sur ce point précis , et j'ajouterai même une chose :

                  il y a certain secteurs au maroc qui sont officieusement verouillés, par toutes sortes d'artifices administratifs parceque c'est des fils de P....rofessionels qui ont ce marché en main , et la plupart d'entre sont associés à des européens qui apportent le savoir faire , eux se contentant à travers les connaissances de papas et khali de créer les condition necéssaire pour maximiser le profit ( travail au noir , pas de CNSS , corruption des inspecteurs , ................)

                  quel chance alors a un jeune entrepreneur avec peu de moyen et une trés bonne idée ...... aucune moi je dis

                  mais peut etre que je me trompe
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #10
                    Aucassa,
                    c'est comme ça qu'on nous a présenté le GAAT, avec ces bienfaits au bout de 10 ans,
                    je te laissse deviner en quelle année c'était et ce qui a changé depuis.
                    .


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                    • #11
                      je suis d'accord avec vous sur ce point, mais c'est la meme chose partous dans le monde, le fils de riches a toujour des fonds et des avantages.
                      quand le fils de sarqo va a la banque pour un credit il a plus de chance qu'un jeune avec des nouvelles idee.
                      mais dire qu'il y a pas de jeune qui ont eu des formations et de l'experene qui ont pue etre competitif c'est du n'importe quoi.
                      je te donne deeux exemple ahanouch son pere a ete un simple felah dans les montagnne de l'atlas et chaabi un berger lui meme.
                      si on veut on peut et person ne peut les arreter maintenant surtous cchaabi qui est present dans plusieurs pays.
                      pour ce qui est des PME je connais beacouup de wlad blad a casa qui ont fait fortune et qui n'ont n'estt unn pere puissant ni de l'argennt.
                      tous ce qu'il faut c'est une simple idee et un bon business plan et beacoup d'experience et tu peus y arriver.
                      je viens de voire un mec sur challenger qui a chahada et qui a cree une ptite usine de filtre industuel et sa marche. mainntenant il veut plus parler de 300 000 euro hahaha.
                      personelment si je travaille dure et mon fils veutt faire quelqueshose dans sa vie je l'aidrai .
                      Dernière modification par auscasa, 20 mai 2008, 15h22.

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                      • #12
                        Aucassa au debut:
                        alors si tu es le fis du Roi ou le fils d'un simple employer sa serai la meme chose.
                        toujours aucassa aprés moult effort:
                        je suis d'accord avec vous sur ce point, mais c'est la meme chose partous dans le monde, le fils de riches a toujour des fonds et des avantages.
                        c'est tout ce que je voulais te dire des le début.
                        .


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                        • #13
                          Aucassa au debut:
                          .................................................. ...................
                          toujours aucassa aprés moult effort:
                          .................................................. ...................
                          t'aime toujours autant les présentations theatricales Azouz ....???
                          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                          • #14
                            Cell,

                            Je suis ingénieur, donc cartésien.
                            .


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                            • #15
                              Cell,
                              Je suis ingénieur
                              ahhhhhh , t'es le type qu'on appelle lorsque l'imprimante réseau tombe en panne

                              donc cartésien.
                              étre cartésien , c'est assez pour trouver la panne , pas pour y remédier
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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