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Tonic Emballage : un autre Khalifa ?

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  • Tonic Emballage : un autre Khalifa ?

    Comment expliquer que une banque publique fasse un credit aussi important a une SARL Tonic pour creer un empire de machines pour imprimer des sachets en papiers (shopping avant les touristes ...) ou des posters Walt-Disney !!
    Est-ce que la priorite de l' Algerie aujourd' hui !?

    .... alors que de milliers de jeunes qui meurent d' envie de sortir du chomage en montant une ptite entreprise (auto-embauche), se retrouvent avec un dossier ANSEJ bloqu'e, car les banques ne veulent pas bouger le petit doigs ?

    Pourquoi demander maintenant le Business Case (plan affaire) ? Cela se fait AVANT .... et le financement ne se fait que sur LE business-case.

    Vaut mieux financer 100 petits projets, que 1 grand projets .... Ouala La ?
    une proposition, c' est a la BADR de recuperer ses credits en distribuant le materiel Tonic a de jeunes avec dossiers Ansej sur le territoir national, ... Alger, une autre imprimante a Djelfa, ... Adrar, Chlef, El Bouaghi, Batna, Bouira, Jijel, Mostaganem, Illizi, El Tarf, Aïn-Defla, Relizane - ... avec business case de fournir des cartes de visites, depliants, lettre pour boite (corporate Identity), Menu de restaurant, .... cela faira plus de 4000 nouveaux emploies !



    Allo-

    --------------------
    Tonic emballage en sursis
    Le leader de l’industrie d’emballage en Algérie, Tonic Emballage, est à court de financement. Lâchée depuis février dernier par sa banque accompagnatrice, la BADR, l’entreprise n’arrive plus à compter sur ses fonds propres pour continuer à financer ses projets de développement.


    La décision prise par la BADR d’arrêter de financer les activités de Tonic Emballage est justifiée par les retards cumulés dans le remboursement de la ligne de crédit dont a bénéficié l’entreprise privée. La banque, apprend-on, exige le recouvrement immédiat de ses créances. Chose qui ne peut se faire dans l’état actuel des choses, d’après le directeur général de l’entreprise, Abdelghani Djerar, qui reconnaît tout de même ces retards de paiement dus, selon lui, à un « télescopage des échéances ». Le gérant impute ce « télescopage » à « la non-qualification de son personnel technique » pour lequel l’entreprise « a été obligée de le former davantage afin qu’il soit à même de manier l’outil de production qui est loin d’être classique et qui est constitué entièrement de machines de dernière génération ». Du coup, souligne-t-il, les objectifs de développement tracés par l’entreprise n’ont pas été atteints en temps voulu. La prise en charge, sur fonds propres, de tous les frais d’approche (Douanes, installation et frais de transit et d’acheminement) est également, ajoute-t-il, « un autre facteur à l’origine des retards enregistrés dans le remboursement des crédits ». Bénéficiant au départ d’une ligne de crédit de 9 milliards de dinars de la Badr et 6 milliards de dinars en consortium avec la CNEP pour une durée de cinq ans, la SARL Tonic Emballage, indique son patron, avait démarré avec l’acquisition de trois machines seulement. Trois ans plus tard, la société, devenue leader national, a commencé à diversifier ses activités en investissant dans l’acquisition de trente nouvelles machines. « Nos besoins en investissement aujourd’hui sont très importants. On a aujourd’hui beaucoup plus de machines que de matières premières. Ce sont des machines très rapides et performantes qui nous permettront d’augmenter sensiblement nos capacités de production », fait savoir M. Djerar, qui considère qu’une durée de cinq ans pour la ligne de crédit est très insuffisante. Voulant connaître la version de la BADR, il nous a été impossible de joindre le premier responsable. Programmé pour être présent aux côtés des autres responsables des banques publiques à la rencontre banques-organisations patronales, organisée hier par l’ABEF, au siège du ministère des Finances, le nouveau président-directeur général de la BADR a surpris les organisateurs par son absence. Aucune raison n’a été donnée pour justifier cette absence et aucun représentant n’a été délégué pour le remplacer. L’affaire Tonic Emballage serait, selon une source du milieu bancaire, à l’origine de cette absence. Nous avons appris également auprès de certains opérateurs économiques que depuis l’arrivée du nouveau patron à la Badr, aucun comité de crédit ne s’est réuni pour débloquer les fonds aux entreprises qui attendent depuis des mois. En l’absence du premier responsable de la Badr, c’est le ministre des Finances, Mourad Medelci, qui a été interpellé hier, en marge de la rencontre, sur cette affaire. Le ministre, qui n’a pas voulu se montrer prolixe, dira néanmoins qu’il faut « entendre les deux parties pour en décider ». Toutefois, il ajoutera que la solution dans ce genre de problème « réside dans le respect des lois ». Il précisera : « Personne n’est au-dessus de la loi, ni l’opérateur ni le PDG de la banque. » Il ajoutera cependant que lorsqu’un client manque au respect du cahier des charges qui le lie à la banque, « il est normal que la banque en fasse de même ». Ce qui laisse entendre vraisemblablement que Tonic Emballage pourrait se trouver du mauvais côté de la barrière. Le ministre ajoutera : « En dépit des lois et des engagements, il y a la raison et le dialogue entre les deux parties qui peuvent trouver un terrain d’entente, car ils participent à la même opération. Le banquier doit pour sa part accompagner l’opérateur dans les moments difficiles pour qu’il réussisse. » A souligner enfin que, selon le directeur général de Tonic Emballage, une réunion de travail s’est tenue dernièrement avec les responsables de la Badr à l’issue de laquelle il a été demandé à l’entreprise de présenter un business plan en guise de plan de sauvetage. Ce dernier, selon M. Djerar, est en préparation et dans lequel Tonic Emballage demande à la banque de rééchelonner sa dette. A noter également que c’est le sort de 4000 travailleurs qui se joue dans cette affaire. Une autre de plus.
    Dernière modification par allo, 02 août 2005, 09h16. Motif: Rajouter l' idee de recuperation credit Tonic

  • #2
    Bonsoir Allo,

    Exact, il y'a un mois tout le monde vantait le mérite de TONIC. Aujourd'hui elle va trés mal.


    Des questions se posent :

    1- Comme une banque PUBLIQUE préte 900 Miliards de centimes à une SARL., alors comment le dit bien Allo des milliers de jeunes qui veulent créer leur micro-entreprises se voient refuser des préts modiques.

    2- Le HIc de l'affaire, c'est que l'affaire n'a eclatée que lorsque le nouveau directeur de la BADR est venue et a tout mis sur la table. Donc si il n'ay vaait pas de changement de directeur TONIC serait pas touché.

    3- Combien d'entrepreneurs s'enrichissent car à des prets de banques publiques ?

    ca me rapelle l'affaire du credit lyonnais qui subventionné l'achat de la MGM pour le compte de Benard Tapie ? on connait qui a payé par la suite : le CONTRIBUABLE....


    J'éspére que le patron de TONIC arrivear à^présenter un bon buissnes plan....le sort de 4000 employés en depend....
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

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    • #3
      Tonic emballage

      Tonic Emballage a tout l'air d'une nouvelle affaire Khalifa. Qui est derrière cette entreprise et qui se cache-t-il derrière M. Djerrar. Est-ce réellement le général Mohamed Lamari ex-chef d'état-major de l'ANP. En tout cas, c'est son fils qui tient les rênes de ce gigantesque complexe industriel. Maintenant pourquoi la BADR fait pression sur l'entreprise pour récupérer son argent? Lamari n'aurait-il plus le bras aussi long qu'il y'a quelques mois? Quant à la régularité du finacement et à l'absence d'un business plan, sachez que ce document n'est exigé que pour les "petits sous fifres" comme vous et moi mais pas à "Mon général"! Une affaire de plus qui ne manquera pas de renseigner sur les moeurs de ceux qui nous gouvernent. esperons que l'on saura davantage dans quelques temps!

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      • #4
        Excelente analyse muhend....

        Si c'est vraiment le fils du Geenral Lamari qui tient les ficelles de TONIC. Il se peut que des ordres venant de la presidence ont obligés le nouveau directeur à stopper les vivres à TONIC. On connait les relations tendues entre Bouteflika et Lamari l'ex Chef de l'etat Major.... Ca reste une hypothése....

        Qui vivra verra !!!
        Dernière modification par Stanislas, 02 août 2005, 18h34.
        “If you think education is expensive, try ignorance”
        Derek Bok

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        • #5
          Des Khalifa potentiel ce n'est pas ça qui manque en Algérie.Pour les connaitre,il suffit de chercher les entreprises qui réalisent des taux de croissance supérieurs à 50% alors que l'économie algérienne dans son ensemble dépasse rarement 4% de taux de croissance quand tout va bien (pluviométrie et hausse du prix du pétrole).Un autre critère pour débusquer d'autre khalifa est de lire la presse.Un "khalifa" passe très souvent dans les medias,se fait passer pour un bon samaritain et un super-patriote qui n'a qu'un seul souci,enrichir le pays meme au dépens de son bien-etre.En ayant à l'esprit les critères que j'ai mentionnés on pourra facilement trouver des "khalifables" potentiels.

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          • #6
            Si tu ne nous dis rien ,bof ,c'est ...bof ....puisqu'on ne connait pas ces personnes.
            Si cette histoire se "khalifise" c'est troublant et grave.Si boutef l'a arreté pour défendre l'argent du peuple ,alors bravo.
            Beaucoup d'interrogations ....

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            • #7
              boutef defendre les interets du peuple lol!
              j'ai trop ri ouf!
              les projest ANSEJ tombés a l'eau apres avoir obtenu le financement de la banque y'en a des tonnes, les gens ont pris le fric l'ont converti en devises et se sont tirés a l'etranger. Il suffit d'avoir un militaire ou un flic en tant qu'associé et c'est réglé! Tonic ne sera pas le dernier "petit khalifa " il y'en aura d'autres et on continuera a payer!
              win ze yes need ze no to win again ze no

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              • #8
                khalifables" potentiels.

                Bonsoir Bof !

                parler d' un "algorithme" pour detecter les "Khalifa potentiel", ... entreprises qui réalisent des taux de croissance supérieurs à 50% alors que l'économie algérienne dans son ensemble dépasse rarement 4% impossible, vu toutes ces boites sont invisibles au fisc, dans le grand "flou" ?!

                Il faut aussi faire attention a ne pas traiter de voleur chaque personne qui veut travailler a son compte, ouvrir une boite comme Entrepreneur .... (ou priv'e ou affairiste chez nous). Malheuresement, cela est synonime chez nous de vampire, escrot, profiteur, ... alors que ailleur c' est un prestige, car comme Entrepreneur on est en premier rang une personne responsable pour sa famille, ses employes, et ses clients ... + son entourage.
                Tous, H&P, Siemens, Hammoud Boualem, ... sont d' abord des entrepreneurs.

                J' espere que le nouveau ministre des Finance jette un coup d' oeuil ici pour quelques idees :-)

                Je me rappelle qu' Italie, la Guardia de Finanza (inspecteur du fisc) attendaient que l' ete arrive, pour intercepter tout les yacht au large de Naples ... on trouvait des proprietaires avec papiers, profession ? coiffeur, chauffeur de taxi, .... de gros poissons, qui ne payaient pas un centime de taxes, maestri du traffic de drogue !


                allo
                Dernière modification par allo, 02 août 2005, 21h04.

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                • #9
                  Bonsoir,

                  Je ne partage pas l'avis de Bof! une entreprise peut faire des benefices de 20 % alors que le taux de croissance de l'economie est de 1.6 % exemple de la france , je peut te citer une centaine de cas.

                  J'ai apprécié le temr "khalifalisation" emploté par les formistes.. .. l'affaire khalifa est devenue une syndrome.... maintenant est ce que l'afafire TONIC va faire un " carton " ?

                  C'est au ministre des Finances MEDELCI de trancher......

                  Ps: comme d'habitudes je solicite l'intervention de notre ami DOUBLE 6 qui est plus prés de la réalité de la vie economqiue algerienne que moi pour nous eclairer.....
                  “If you think education is expensive, try ignorance”
                  Derek Bok

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                  • #10
                    Pas besoin d'être un expert pour mesurer la santé économique de l'algérie. Il suffit d'analyser les indicateurs.

                    L'équation est la suivante : faisons table rase sur les hydrocarbures et voyons le compte....

                    Il est indéniable qu'il y a croissance mais trop faible pour générer de l'emploi....

                    -Je donne un exemple simple : le fameux tracteur CIRTA, modele 1920, n'a pas changé de forme depuis que les allemands ont vendu la license....il coûte plus cher que son homologue actuel fabriqué par celui qui a vendu les plans de CIRTA.

                    Quant à Tonic une entreprise privée, sûrement ayant le ventre trop gros mais peu de sous pour investir, fait appel à la BADR pour prendre de gros risques sous pretexte que LVMH et les espagnols sont intéressés par ses produits...

                    La BADR refuse : c'est le jeu de l'économie...et de l'emballage...

                    Le sachet noir vient d'être interdit, qui nous dit que le tonic emballage de TONIC ne soit pas interdit dans quelques mois dans les marchés auquel il est destiné....

                    Quant au fils LAMARI je ne suis pas sûr qu'il soit mélé dans la mesure ou il est attaché à l'ambassade algérienne à Bruxelles...
                    Dernière modification par citoyen, 02 août 2005, 22h48.

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                    • #11
                      Citoyen, j'ai apprécié ton intervention.....tré subtile.

                      C'est un plaisir de te lire.

                      Amitiés.
                      “If you think education is expensive, try ignorance”
                      Derek Bok

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                      • #12
                        Pour cette histoire d'ANSEJ ,j'ai vu dernierement un reportage de canal algérie sur un algéro-canadien qui avait présenté un projet sur la chimie appliquée au batiment.Je crois que c'est une matière qui fait de l'étancheité et de l'isolation.Il a eu gain de cause et son projet a été avalisé...

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                        • #13
                          Je ne sais pas si c'est vraiment crédible ou pas, une rumeur a couru depuis 3 mois à Alger comme quoi monsieur Tonic on lui a retiré son passeport... comme quoi...

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                          • #14
                            Stan j'apprecie également tes lancées de sujets, pour briser la routine...

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                            • #15
                              Voici un petit texte du journal "Le soir d'algérie" rubrique périscope qui montre les problèmes causés ou rencontrés par ce pdg de la BADR.C'est qd même bizarre qu'en 2005 on compte encore sur ses longs bras".....Lesquels et ne serait-il pas judicieux ou citoyen de les couper car apparement ,ils sont gangrenés par la corruption.....Est-ce l'affaire TONIC qui est à l'origine de ce boycot...J'ai l'impression que ce ministre MEDELCI ,comme chakib KHALIL ,ds l'affaire des cadres de sonatrach virés (je vous invite à lire pour cela EL WATAN d'aujourd'hui ) ,livrent une lutte contre les corrupteurs et les corrompus...Si c'est le cas ,je tiens personnellement à les féliciter ,les encourager et leur rendre hommage même si je suis conscient qu'ils ne font que leur boulot et leur devoir ,au service de l'algérie qui leur donne un salaire ,pas trop mal ,pour ce travail...J'espère que le temps des BEN AMISS ,le BRAS LONG ,l'INTERVENTIONNISME DE CERTAINS EX-GRADES et d'autres formes de corruption ,est REVOLU ET ENTERRE...



                              "La Banque algérienne de développement rural (Badr) était sous-représentée à la rencontre qui avait réuni le ministre des Finances, les associations patronales et les banques publiques. C’est ainsi que ni M. Messibah, le P-DG de la Badr, ni le n° 2 de cette banque n’ont assisté à cette rencontre. Motif de cette défection : un «boycott diplomatique» de Mourad Medelci par le P-DG de la Badr qui, dit-on, se targue d’avoir des«appuis plus hauts placés» que le ministre des Finances"

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