Militant algérien de la révolution palestinienne, assassiné le 28 juin 1973 à Paris par les services secrets israéliens.
Nous publions ci-dessous un texte paru en juin 1999 dans le numéro 2 de la revue du "Collectif Algérie-Machreq" qui retrace l’itinéraire du militant anticolonialste Mohamed Boudia et rend compte des circonstances dans lesquelles il a été assassiné. Nous n’oublions pas...
Mohamed Boudia est né à Alger en 1932.
Enfant de la Casbah, autodidacte, il s’élève à la conscience politique par une voie personnelle libre et indépendante.
Venu tôt à la politique, il découvre à travers la lutte contre le colonialisme, dans la clandestinité et dans les prisons françaises, le sens d’une démarche artistique puisée aux sources les plus sures : la vie réelle et les nécessités de la révolution. Cette démarche sera l’axe de sa vie. Il est un des rares intellectuels arabes à avoir su subir et dépasser les contradictions de l’artiste vivant en milieu bourgeois aliéné et du révolutionnaire dont la tâche primordiale est de redonner sons sens à la vie. A la libération de son pays, il se retrouve à la direction du Théâtre National Algérien qu’il crée de toutes pièces. Puis, à la direction du journal « Alger Ce Soir » et à celle de la revue « Novembre », où le militant et l’homme de culture ne font qu’un lorsque le poète, l’écrivain, l’artiste où le polémiste s’exprime.
Opposé, en 1965, au coup d’Etat militaire du colonel Boumedienne contre le régime de Ben Bella, Mohamed Boudia pourchassé, s’enfuit et dans l’exil en France, il continue son combat politique au sein de l’ORP (« Organisation Révolutionnaire Populaire » dont il est un des éléments les plus dynamiques).
En 1967, il participe à la fondation du FLN Clandestin (RUR) dont il est un des membres dirigeants. Administrateur du Théâtre de l’Ouest Parisien, il constitue la troupe du Théâtre Maghrébin qu’il dirige sur ses propres fonds.
La solidarité active qu’il manifeste et ne cessera de manifester jusqu’à sa mort avec la Résistance palestinienne, les mouvements de libération dans le monde et les mouvements révolutionnaires, n’était ni le produit d’un aventurisme, ni celui d’un romantisme, mais celui, profond, de sa conscience des nécessités de la lutte contre l’impérialisme et pour la Révolution.
Nous publions ci-dessous un texte paru en juin 1999 dans le numéro 2 de la revue du "Collectif Algérie-Machreq" qui retrace l’itinéraire du militant anticolonialste Mohamed Boudia et rend compte des circonstances dans lesquelles il a été assassiné. Nous n’oublions pas...
Mohamed Boudia est né à Alger en 1932.
Enfant de la Casbah, autodidacte, il s’élève à la conscience politique par une voie personnelle libre et indépendante.
Venu tôt à la politique, il découvre à travers la lutte contre le colonialisme, dans la clandestinité et dans les prisons françaises, le sens d’une démarche artistique puisée aux sources les plus sures : la vie réelle et les nécessités de la révolution. Cette démarche sera l’axe de sa vie. Il est un des rares intellectuels arabes à avoir su subir et dépasser les contradictions de l’artiste vivant en milieu bourgeois aliéné et du révolutionnaire dont la tâche primordiale est de redonner sons sens à la vie. A la libération de son pays, il se retrouve à la direction du Théâtre National Algérien qu’il crée de toutes pièces. Puis, à la direction du journal « Alger Ce Soir » et à celle de la revue « Novembre », où le militant et l’homme de culture ne font qu’un lorsque le poète, l’écrivain, l’artiste où le polémiste s’exprime.
Opposé, en 1965, au coup d’Etat militaire du colonel Boumedienne contre le régime de Ben Bella, Mohamed Boudia pourchassé, s’enfuit et dans l’exil en France, il continue son combat politique au sein de l’ORP (« Organisation Révolutionnaire Populaire » dont il est un des éléments les plus dynamiques).
En 1967, il participe à la fondation du FLN Clandestin (RUR) dont il est un des membres dirigeants. Administrateur du Théâtre de l’Ouest Parisien, il constitue la troupe du Théâtre Maghrébin qu’il dirige sur ses propres fonds.
La solidarité active qu’il manifeste et ne cessera de manifester jusqu’à sa mort avec la Résistance palestinienne, les mouvements de libération dans le monde et les mouvements révolutionnaires, n’était ni le produit d’un aventurisme, ni celui d’un romantisme, mais celui, profond, de sa conscience des nécessités de la lutte contre l’impérialisme et pour la Révolution.
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