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Notre planète n’est pas silencieuse, bien au contraire, elle émet des quantités d’ondes.....Le rayonnement kilométrique auroral est l’une des émissions les plus puissantes de la Terre. Son étude permettra peut-être la découverte d’autres planètes.
La terre émet une onde sporadique et très intense générée dans les cavités de plasma présentes dans les zones aurorales : l’AKR (rayonnement kilométrique auroral, « Auroral Kilometric Radiation »).
Ce sont les particules responsables des aurores boréales qui sont également la source de ces ondes électromagnétiques.
Depuis 2000, la mission Cluster (composée de quatre satellites) étudie l'interaction du vent solaire avec la magnétosphère terrestre ainsi que les émissions AKR. Alors que les scientifiques supposaient que ces ondes rayonnaient depuis la Terre vers l’espace en formant un cône d’émission s’élargissant, ils ont constaté au contraire que le faisceau se diffusait sur une bande extrêmement étroite. Plus comme un laser que comme la lumière d’une lampe torche.
Grâce à cette particularité les astronomes sont capables de déterminer, à quelques kilomètres près sur la Terre, l’origine des émissions d’AKR captées par le réseau de satellites cluster. Mais cette méthode pourrait être aussi utilisée pour la détection de planètes extrasolaires.
Les instruments actuels ne sont pas assez puissants pour enregistrer des AKR en provenance de planètes lointaines mais la prochaine génération, déjà à l’étude, vaincra ces limites techniques. Déjà les satellites peuvent étudier certaines étoiles qui ont des champs magnétiques bien plus puissants que le soleil et ont des émissions semblables aux AKR.
Découvert par les satellites dans les années 1970, le rayonnement auroral était passé jusque là inaperçu. L’ionosphère bloque, heureusement, sa propagation vers le sol. Sans cette protection, l’ensemble des transmissions terrestres seraient brouillées par l’AKR, dix mille fois plus intense que les plus gros radars militaires. Une émission du même type a été détectée autour des planètes Jupiter et Saturne, les deux géantes gazeuses.
- NVLOBS
La terre émet une onde sporadique et très intense générée dans les cavités de plasma présentes dans les zones aurorales : l’AKR (rayonnement kilométrique auroral, « Auroral Kilometric Radiation »).
Ce sont les particules responsables des aurores boréales qui sont également la source de ces ondes électromagnétiques.
Depuis 2000, la mission Cluster (composée de quatre satellites) étudie l'interaction du vent solaire avec la magnétosphère terrestre ainsi que les émissions AKR. Alors que les scientifiques supposaient que ces ondes rayonnaient depuis la Terre vers l’espace en formant un cône d’émission s’élargissant, ils ont constaté au contraire que le faisceau se diffusait sur une bande extrêmement étroite. Plus comme un laser que comme la lumière d’une lampe torche.
Grâce à cette particularité les astronomes sont capables de déterminer, à quelques kilomètres près sur la Terre, l’origine des émissions d’AKR captées par le réseau de satellites cluster. Mais cette méthode pourrait être aussi utilisée pour la détection de planètes extrasolaires.
Les instruments actuels ne sont pas assez puissants pour enregistrer des AKR en provenance de planètes lointaines mais la prochaine génération, déjà à l’étude, vaincra ces limites techniques. Déjà les satellites peuvent étudier certaines étoiles qui ont des champs magnétiques bien plus puissants que le soleil et ont des émissions semblables aux AKR.
Découvert par les satellites dans les années 1970, le rayonnement auroral était passé jusque là inaperçu. L’ionosphère bloque, heureusement, sa propagation vers le sol. Sans cette protection, l’ensemble des transmissions terrestres seraient brouillées par l’AKR, dix mille fois plus intense que les plus gros radars militaires. Une émission du même type a été détectée autour des planètes Jupiter et Saturne, les deux géantes gazeuses.
- NVLOBS
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