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Les enfants contraints à la malbouffe : 50 % des écoliers fréquentent les fast-food

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  • Les enfants contraints à la malbouffe : 50 % des écoliers fréquentent les fast-food

    La plupart des écoles n’ont pas de cantines. A chaque rentrée scolaire, Benbouzid nous promet d’en doter les établissements.

    Les fast food menacent la santé de nos enfants. Les conditions d’hygiène qui y règnent représentent, selon de nombreux experts, un véritable danger public.

    A ce sujet, une nouvelle étude de la FOREM, ( Fondation nationale pour la recherche médicale ), vient encore de tirer la sonnette d’alarme concernant un phénomène dont les proportions prennent de plus en plus d’ampleur. Et pour cause, près de 50% des enfants de la capitale se rendent dans les fast food les plus proches de leurs écoles pour déjeuner.


    A cet effet, ces enfants qui mangent à l’extérieur souffrent souvent de perturbations alimentaires qui se répercutent directement sur leur santé, puisque les repas qu’ils prennent sont pauvres en vitamines et néfastes à plus d’un titre pour l’estomac. A ce propos, ces spécialistes mettent en garde contre une consommation abusive d’aliments riches en lipides.

    En effet, force est de constater que dans ces magasins de restauration rapide, les huiles sont souvent utilisées plusieurs fois, ce qui provoque de graves intoxications alimentaires.


    L’étude de la FOREM révèle également qu’un nombre important d’enfants habitués aux « fast », consomment tous types de boissons gazeuses qui attaquent directement les intestins et l’appareil digestif.


    Sur un autre registre, selon la même étude, les plats que prennent ces enfants chez eux ne sont pas équilibrés, puisque un quart des familles algériennes préparent des aliments à base de pâtes pauvres en vitamines.


    D’un autre côté, le taux de consommations de protéines n’excède pas les 18 grammes, alors que la moyenne européenne est de 80 grammes/ jour.

    Par ailleurs, les statistiques ont révélé que 31% des enfants n’ont consommé de la viande qu’une année après leur naissance, tandis que plus de 61% ont consommé des fruits et des œufs dans la même période.

    Pour remédier à ce phénomène dangereux, le professeur Mustapha Khiati, président de la FOREM, appelle à la création d’un observatoire national d’alimentation. Cet observatoire œuvrera, selon M. Khiati à l’amélioration du niveau de la culture alimentaire des familles algériennes à travers un travail de sensibilisation.


    L’observatoire travaillera, également, précise M. Khiati, à définir les besoins alimentaires et leur impact sur la croissance des enfants, en plus de la subvention de certains produits qui contiennent d’importantes quantités de vitamines. Néanmoins, pour de nombreux parents d’élèves, c’est au ministère de l’Education nationale qu’incombe la responsabilité de veiller sur la santé de leurs enfants. « La plupart de nos écoles n’ont pas de cantines. A chaque rentrée scolaire, Benbouzid nous promet d’en doter les établissements scolaires, mais rien n’est fait. C’est donc l’Etat qui est responsable de cette situation », nous confie Hakima S., présidente de l’association des parents d’élèves d’une école primaire à Birkhadem.


    Selon notre interlocutrice, les pouvoirs publics encouragent ce phénomène à se développer au regard de leur immobilisme et de leur indifférence à l’égard des doléances exprimées par de nombreux parents quant à l’absence inexpliquée d’une cantine scolaire au sein des établissements de leurs enfants. « Beaucoup de parents ne peuvent pas se permettre de fournir quotidiennement à leurs enfants un goûter pour qu’ils l’emportent avec eux à l’école.

    Il est clair que les parents doivent être plus conscients des risques que leurs enfants encourent en mangeant dans ces fast food, mais n’empêche que les autorités doivent vraiment se pencher sur le problème des cantines scolaires. Il en va de la santé de nos enfants », relève un autre responsable de l’association de parents d’élèves d’un CEM à Bir Mourad Rais.

    Enfin, à la lumière des données de cette nouvelle étude de la FOREM, il est bien clair que l’urgence de trouver un plan d’action pour stopper l’avancée de ce phénomène se fait réellement sentir. Faute de quoi, nos enfants risquent de mettre leur santé en péril en fréquentant assidument les lieux de la malbouffe.


    - MidiLibre

  • #2
    algerie

    slt un probleme mondiale qui n'ai pas pret de s'arreter merci pour l'info

    Commentaire


    • #3
      le jour où les gens comprendront que leurs problèmes proviennent essentiellement de leur alimentation, ce jour-là peut-être, ils décideront de bouger... mais en attendant...:22:
      Je suis une Légende, je suis l'Histoire: je suis BYLKUSDU94!

      Commentaire

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