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Une femme condamnée à 10 ans ferme pour atteinte au Coran

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  • Une femme condamnée à 10 ans ferme pour atteinte au Coran

    La cour de Biskra examinera aujourd’hui le cas d’une femme condamnée, il y a un mois, à 10 ans de prison ferme par le tribunal de première instance pour avoir porté atteinte au Coran.



    Samia Smeta, 26 ans, détenue à la prison de Biskra où elle purge une peine de droit civil, a été jugée en septembre dernier sur la base du témoignage de deux codétenues qui l’ont vue, selon leurs déclarations, en train de profaner et de déchirer une copie du Coran. L’article 160 du code pénal, dans sa section 4 intitulée Profanation et dégradation, stipule : « Est puni d’un emprisonnement de 5 à 10 ans quiconque volontairement et publiquement détruit, mutile, dégrade ou profane le Livre Sacré. » Il s’agit d’un amendement introduit en 1982 suite à des actes similaires présumés, enregistrés lors des événements qui ont secoué Tizi Ouzou en avril 1980. Une première, selon un spécialiste en droit criminel, qui affirme que la sévérité du tribunal est sans précédent. Le juge – celui-là même qui a condamné six personnes pour n’avoir pas observé le jeûne à Biskra – a prononcé, en effet, la peine maximale sans accorder les circonstances atténuantes, sachant que le témoignage des détenues n’est pas considéré comme preuve de première fiabilité et sachant aussi que la prévenue n’est pas une récidiviste en la matière. Ce n’est pas la personne humaine, mais le délit qui a été pris en compte, ajoute notre interlocuteur, qui déclare que « le rôle de la justice ne peut pas se résumer à être un distributeur automatique de peines ». Plus grave, Samia Smeta a été jugée sans avoir été défendue par un avocat. Un fait qui interpelle sur le rôle du bâtonnat de Batna auquel appartient la région de Biskra et renseigne sur le fait qu’il existe encore des Algériens incapables de jouir de leur droit à la défense. Notre interlocuteur attire en outre l’attention sur l’idée que l’article 160 du code pénal parle de « livre sacré » sans préciser s’il s’agit du Coran ou des autres livres des religions monothéistes, ou de tous à la fois.




    Par Nouri Nesrouche (El Watan)

  • #2
    a été jugée en septembre dernier sur la base du témoignage de deux codétenues qui l’ont vue
    J'espère vraiment que ce n'est pas un coup monté...

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    • #3
      a chaque fois que l'on déchire (brule , empêche de publier ) un livre ca me revolte .....mais je trouve que la prison ..c'est trop .....

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      • #4
        Drôle d’histoire !

        Le Coran a de la valeur en tant que message divin. C’est le contenu du livre saint, et non le livre lui-même qui a de la valeur.

        Dans le cas contraire, on se mettrait à adorer du papier, parce que des versets du Coran y sont écrits ?

        Imaginez un stock de livres saints entreposés dans un endroit accidentellement frappé par des intempéries et complètement endommagés. Que faudrait-il en faire pour échapper à la justice algérienne ? Certes pas les mettre à la décharge, ni encore moins les brûler. Une fetwa, peut-être.

        N’importe quel musulman pourrait sur un cahier quelconque, écrire en s’appliquant au mieux quelques versets du Coran pour un usage personnel. D’abord, a-t-il le droit de le faire ? Et, à partir du moment où il l’a fait, serait-il tenu par des obligations spéciales vis-à-vis de son cahier devenu alors livre saint ?

        Je suis sincèrement tout à fait d’accord pour l’obligation pour tout musulman de respecter le Meshaf, comme cela s’est toujours fait. Mais ceux qui ne le font pas ne doivent avoir de compte à rendre qu’à Dieu. Ceux, musulmans ou pas, qui le feraient dans l’intention de provoquer des musulmans devraient rendre compte à la justice du fait de provocation et non de sacrilège.

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        • #5
          Ah bon,rien que çà !......

          Les Terroristes Algériens qui égorgent,pillent et brulent n'écopent rien du tout et,mieux encore,ceux qui se rendent ont une pension mensuelle minimale de 10.000,00 Da par mois.

          Mais déchirer un livre un livre,on écope 10 ans au nom du sacré comme quoi en Algérie une vie n'est pas sacrée mais un livre servant de source d'inspiation au terrorisme est sacré...

          Je plains ceux qui vivent dans ce drôle de pays où tout est à l'envers mais je me demande qu'elle est la peine encourue pour celui qui brule la Bible qui est aussi un livre sacré.

          S'il n'en courre rien c'est que l'Etat est un Etat intégriste néo-théocratique et ce n'est pas étonnant qu'il a une complicité quelques parts avec ceux commanditent la barbarie.

          C'est même du zèle dans l'excès quant on a une justice injuste !
          Où sont les braves du 1er Novembre 1954 ?.....

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          • #6
            nos juges...sont du méme niveau que nos journalistes ,nos medecins ,nos chef de gare, nos ministres....etc....des gens qui occupe des place par defaut ...rien d'autre ....leur incompétance n'est plus a démontrer...y a méme pas lieux de débtre de cette affaire...elle est pathétique tous comme notre justice ....ç telement bas que.....pffff ç revoltant d'etre toujours aussi loins derriere tous le monde ....et on etre fier......
            tu tombe je tombe car mane e mane
            après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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            • #7
              jugée en septembre dernier sur la base du témoignage de deux codétenues qui l’ont vue, selon leurs déclarations, en train de profaner et de déchirer une copie du Coran.
              rien que ça !

              et bien entendu , ce juge les croit sur parole , sans remettre leurs déclarations en doute !
              .....

              je pense , que c' un coup monté ....un bled comme l'algerie ou des jeunes gens sont condamner a des peines de prison ... pour non respect du ramadan ....l'algerie qui condamne les non musulmans pour détention de bible ...et j'en passe
              il faut être déranger pour faire ce geste , devant des témoins ........

              et les détenues entre eux tout le monde le sait , ils se font pas de cadeau ...
              "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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              • #8
                Que dit la loi? Et est-ce qu'elle aurait violé une loi quelconque? Et si la loi est est injuste il faut la changer. Mais si elle avait enfreint la loi, qu'elle paie.
                Si je vais dans un pays où coupe la main des voleurs, tout ce j'ai à faire pour éviter qu'on me coupe la main c'est de pas voler. Mais je ne vais pas voler et contester leurs lois en même temps.
                Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                • #9
                  Moha

                  De deux chose l'une, elle n'a pas à déchirer le coran en algérie publiquement, mais elle n'a pas à être mise en prison pour des "crimes" punissable directement par dieu. ça c'est si c'est vrai, mais moi j'y crois pas, c'est pas la première fois qu'on annonce ces idioties.
                  Comme par hasard, tout le monde s'est mis à déchirer des corans, et tout le monde est mis en prison au même moment. pffff......nouveauté 2008.

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                  • #10
                    J'ai un Coran, je ne suis pas musulman, je le respecte au même titre que la Bible ou que tout autre livre. On ne déchire pas le ravail de ceux qui pensent qui apportent des messages aux autres. La sanction est quand même lourde. Cette femme doit-être un peu dérangée; si ce n'est un mauvais coup porté par ses 2 co-détenues pour prouver leur piété et obtenir une remise de peine.

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