Mohia était la rigueur personnifiée. Il était sans concession tant dans sa vie quotidienne que dans sa poésie, son théâtre, son enseignement ou ses relations.
Dur avec lui-même, il l’était parfois avec les autres aussi. Il ne supportait pas l’hypocrisie. Le “forgeron de mots” qu’il était, n’acceptait pas les paroles truquées, celles qui n’étaient pas à leur place ou qui étaient déviées de leur sens. En mathématicien pratique, il ne supportait pas que l’on privilégie l’accessoire pour (...)
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PORTRAITS
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Mohia ou la rigueur personnifiée
13 décembre 2004, par nassim -
Hommage à Saïd Mekbel
7 décembre 2004, par nassimVoilà dix ans que Saïd Mekbel, chroniqueur du Matin, plus connu sous le pseudonyme de Mesmar Djeha, a été assassiné.
L’hommage qui lui a été rendu samedi soir à Montreuil en présence de sa veuve, Marie-Laure Mekbel, à l’initiative d’une poignée d’amis, était convivial, et discret à l’image de ce qu’était cette plume talentueuse et engagée.
Il y avait ceux qui avaient connu Saïd Mekbel, croisé son chemin - des journalistes, des cinéastes, producteurs et animateurs d’émissions de radio, (...) -
Être photographe à Baghdad
2 décembre 2004, par Hassiba« Quelque chose de nouveau est en train d’arriver dans le Golfe, une sorte de perestroïka arabe, qui touche tout le monde, des Syriens aux Saoudiens. Libérer l’Irak sera un cadeau pour le peuple irakien et probablement pour l’ensemble du monde arabe. » Washington Post.
Moh. Il a abrégé son prénom et sa carrière au journal Le Matin, pour aller se faire un nom ailleurs. Cet ailleurs, c’est l’Irak dans toutes ses dimensions dangereuses, que Mohamed Messara, jeune photographe algérien, a (...) -
Ma rencontre avec Abou Amar
13 novembre 2004, par Hassiba« Ahlan, je suis ici pour quelques jours et je souhaiterais rencontrer M. Arafat pour une entrevue », ai-je demandé à l’un des collaborateurs du chef palestinien à la Mouqata’a. « Où êtes-vous donc ? », m’a t-il demandé. « A Jérusalem pour le moment, mais je compte bien me déplacer à Ramallah », ai-je répondu.
« De toute façon Ramallah est à une quinzaine de kilomètres de Jérusalem, nous pouvons alors d’ores et déjà fixer un rendez-vous », ai-je poursuivi. Il y eut un long silence et je (...) -
Le FFS, le pouvoir et la démocratie
31 octobre 2004, par HassibaEn ce 41e anniversaire du parti du Front des forces socialistes en Algérie , nous rendons, par une action solennelle, un hommage profond et sincère ainsi que des comptes moraux à la mémoire de tous les résistants tombés pour le respect des droits de la personne humaine, de la dignité, de la justice sociale, de la liberté et de la démocratie.
Il est heureux de constater, aujourd’hui, que, malgré les tentatives répétées et les quelques retournements plus ou moins réussis dans ses rangs, (...) -
New York se mondialise quand le monde s’américanise
17 octobre 2004, par HassibaLa dernière escale américaine a lieu dans l’une des plus légendaires villes du monde. « On peut y naître, y vivre et y mourir sans jamais l’avoir quittée et avoir eu besoin de le faire », disent les « fanatiques », les inconditionnels de New York. Mais celle qui fut brièvement la capitale des Etats-Unis est-elle encore américaine ?
Globalement, cette métropole attire pêle-mêle les jeunes, les artistes, les immigrants, les hommes d’affaires, les exilés. Dans certains quartiers, le (...) -
John Forbes Kerry, candidat à la présidentielle américaine
15 octobre 2004, par Hassiba« En tant que Président, je poserai des questions pointues et j’exigerai des preuves solides. Je réformerai immédiatement les services de renseignements de sorte que la politique soit guidée par des faits, et que les faits ne soient jamais dénaturés par la politique ».
C’est un JFK. Un autre ? John Forbes Kerry a les mêmes initiales que John Fitzgerald Kennedy. Kennedy qui fut assassiné à Dallas et qui aurait pu être l’un des meilleurs présidents des Etats-Unis après Abraham Lincoln et (...) -
L’Abbé Pierre :« Je voulais être marin, missionnaire ou brigand »
8 octobre 2004, par HassibaOn ne possède vraiment que ce que l’on est capable de donner. Autrement-on n’est pas le possesseur, on est le possédé.
Lorsque à 19 ans, il renonce à sa part d’héritage et entre chez les capucins, Henri Grouès, qui allait devenir plus tard l’abbé Pierre, prenait déjà ses distances avec la société. Une société avec laquelle il avait des comptes à régler. Sa destinée avait basculé. « Je voulais être marin, missionnaire ou brigand », admettra-t-il bien plus tard après avoir conquis le (...) -
Françoise Sagan n’est plus : Au revoir tristesse
26 septembre 2004, par HassibaL’icône de la France intellectuelle des années 1950, écrivain prolifique et auteur du célèbre "Bonjour tristesse", est décédée vendredi soir à l’âge de 69 ans.
L’écrivain, qui résidait à Honflreur, était hospitalisée depuis plusieurs jours. Elle succombera à une « décompensation cardiovasculaire ». L’histoire a refusé de lui donner le statut de grand écrivain. Pourtant, beaucoup s’accordent à dire qu’elle fut l’un des rares phénomènes littéraires de la fin du XXe siècle en France. De (...) -
Assikel, avec ceux du Hoggar (3e partie et fin)
8 septembre 2004, par HassibaMélouy est toute jubilation quand nous lui apprenons les pluies tombées durant notre voyage : « El khir ! » (le bien), commentent d’une seule voix nos chefs de caravane. Avant de poursuivre à 16 h, toute notre équipée s’est parée de ses plus beaux habits. Portés lentement par nos méharas, voilà qui apparaît au loin taharine (les figuiers) sur l’oued Tazrouk, là où se dresse le premier campement de la fête de Tazrouk, installé par les Rouani. Aflane et moi gardons avec nous les chameaux de (...)