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Algérie-France : Les conditions de Bouteflika
mardi 30 août 2005, par
S’exprimant sur le projet de traité d’amitié Algérie-France, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a posé ses conditions en rappellant que Paris devait reconnaître son passé colonial dans notre pays.
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Le président Bouteflika rappellera que c’est grâce au vaste territoire de l’Algérie où la France faisait ses essais nucléaires et bactériologiques que cette dernière a pris sa place actuelle parmi le concert des nations. En évoquant cette question, Bouteflika voulait rappeler aux habitants de la région, les essais nucléaires de l’ancienne puissance coloniale à Reggane dont le premier essai était appelé « Gerboise bleue » et les essais bactériologiques dans un lieu appelé « bloc 12 » situé près de Oued Namous à Béchar.
S’adressant au peuple français, le Président de la République précisera que le peuple algérien ne dissimule aucune haine envers la France, « seulement, il cherche à négocier à part égale et qu’il ne souhaite aucun mal au peuple français », dira-t-il avant d’annoncer « les deux pays vont ratifier un traité de paix durable ».
Sur cette question, le Président a insisté sur la nécessité pour la France de reconnaître ce qu’elle a fait en Algérie. « Sinon les intentions resteront mauvaises entre les deux parties », lance-t-il, avant d’afficher qu’il est temps pour l’Algérie et la France d’aller vers l’avenir et d’assainir le passé.
« L’Algérie indépendante doit songer à construire un avenir qui la protégera du retour à l’ère du colonialisme », déclare le chef de l’Etat.
Synthèse de Billal
D’après La nouvelle république