« Le calme, le calme, le calme, la vigilance et résistance. » L’appel est lancé par Belaïd Abrika, tête de pont du mouvement citoyen, à l’adresse des animateurs de la contestation de Kabylie et aux citoyens venus nombreux, hier, se recueillir devant la dépouille mortelle de Hakim Allouache, à la morgue de l’hôpital universitaire de Tizi Ouzou.
Hakim, âgé de 24 ans, est le frère de Rachid Allouache, une autre figure emblématique du mouvement des aârouch. Il est mort asphyxié dans son (...)
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ALGERIE
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Belaïd Abrika appelle au calme
8 avril 2004, par Hassiba -
La Kabylie sereine
8 avril 2004, par HassibaUn crime odieux a failli embraser la Kabylie la veille de l’élection présidentielle. L’assassinat du jeune Hakim Allouache n’aura pas l’effet escompté par ses commanditaires comme le montre ce reportage dans les villes de Fréha et Tizi Ouzou... Fréha. 35 km à l’est de Tizi Ouzou, sur la route d’Azeffoun. Nature plantureuse. Soleil printanier. Verdure. Pâturages. Une belle journée pour vivre.
Une belle journée pour vivre. Pourtant, pour le jeune Hakim Allouache, le sort aveugle a décidé (...) -
Le ministre de la Justice pris la main dans le sac
8 avril 2004, par HassibaL’énigmatique circulaire du département ministériel de Tayeb Belaïz, datée du 1er avril, vient d’être déclarée nulle et non-avenue par son auteur lui-même. En effet, le ministre de la Justice et garde des Sceaux a procédé, hier, à l’annulation de la circulaire non référencée émanant de la direction générale des droits de l’Homme et destinée aux secrétaires généraux de cour de justice.
Laquelle circulaire exige expressément du magistrat président de la commission électorale de wilaya de (...) -
En Algérie, l’opposition passe par les chaînes du satellite
7 avril 2004, par HassibaA défaut de pouvoir s’exprimer comme ils le souhaitent dans les médias officiels algériens, les leaders des partis d’opposition - légaux ou interdits, comme le Front islamique du salut (FIS) - ont été obligés de passer par des télévisions étrangères pour se faire entendre pendant la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 8 avril.
Interdit de parole en Algérie après douze ans d’emprisonnement, Abassi Madani, le numéro un du FIS dissous, a choisi Al- Jazira, la chaîne (...) -
La présidentielle en Algérie met le pays au défi du pluralisme
7 avril 2004, par HassibaPour la première fois depuis l’indépendance de 1962, les Algériens déposeront jeudi leur bulletin de vote dans des urnes transparentes, symbole d’une élection présidentielle inédite dans un pays qui s’ouvre cahin-caha à la démocratie et au pluralisme.
Cinq candidats se présentent contre le président sortant Abdelaziz Bouteflika, 67 ans, qui brigue un second mandat de cinq ans. Il avait été confortablement élu le 15 avril 1999 avec 73,49% à la faveur du retrait de dernière minute des (...) -
Les Algériens invités à confirmer ou renvoyer Bouteflika
7 avril 2004, par HassibaDix-huit millions d’électeurs algériens sont invités aux urnes jeudi pour le premier scrutin présidentiel réellement pluraliste organisé depuis l’indépendance du pays en 1962 et après dix ans d’une guerre civile entre « islamistes » et « républicains » qui a fait plus de 120.000 morts.
Le taux de participation, la régularité des opérations de vote que l’armée s’est engagée à faire respecter, l’éventualité d’une mise en ballottage du président sortant Abdelaziz Bouteflika, âgé de 67 ans, (...) -
La presse française et l’éléction présidentielle
7 avril 2004, par HassibaPlusieurs titres de la presse quotidienne parisienne ont abordé hier l’élection présidentielle en Algérie alors que les principales chaînes de télévision diffusent depuis quelques jours des sujets de leurs envoyés spéciaux en Algérie ou des couvertures du vote en France qui a débuté le 3 avril.
Le Parisien consacre son fait du jour à l’élection présidentielle sous le titre « Présidentielle en Algérie : la tension », avec cette accroche en une « Accueil favorable pour Ali Benflis en (...) -
Tarek Mira : Les raisons d’espérer
7 avril 2004, par HassibaL’élection présidentielle du 8 avril prochain est différente de ses devancières à plus d’un titre. Un certain nombre de conquêtes, combinées aux fissures et à l’usure du pouvoir, peuvent, dès cette date, remettre à l’endroit le sens de la citoyenneté.
Gagnée par le désenchantement, synonyme de la résignation, l’opinion publique s’est réinvestie de manière active à la vie publique si l’on se réfère aux affluences constatées lors des divers et nombreux meetings. Le frémissement de (...) -
Sadi, Benflis et Djaballah :“Nous empêcherons le hold-up électoral”
7 avril 2004, par HassibaLe fait est gravissime et ses conséquences imprévisibles : Les candidats Ali Benflis, Saïd Sadi et Abdellah Djaballah affirment, formels, que le cercle présidentiel, par le truchement du ministre de l’intérieur, s’apprête à commettre un véritable complot contre la volonté populaire, jeudi prochain, jour du scrutin pour l’élection du futur président de la république.
Aussi, ce clan compte annoncer une victoire du président- candidat, M. Bouteflika, avec un taux variant entre 53 et 55% (...) -
Bouteflika : Chronique d’un putsch annoncé
7 avril 2004, par HassibaLe clan présidentiel prépare un putsch contre la volonté populaire au terme du scrutin du jeudi 8 avril. Selon des informations en possession de trois candidats à l’élection présidentielle, Yazid Zerhouni s’apprêterait à annoncer la victoire de Abdelaziz Bouteflika au premier tour quelques heures après la fermeture des bureaux de vote.
Pour l’heure, deux scénarios sont envisagés : annoncer les résultats en direct à la télévision algérienne en créditant le candidat Bouteflika d’un taux (...)