Lors de la cérémonie de clôture des 10e journées théâtrales El-Fordja, organisées par le Mouvement théâtrale de Koléa (MTK), nous avons abordé l’artiste Saïd Hilmi pour nous parler de l’état des lieux du théâtre, ainsi que du quotidien des artistes.
Liberté : M. Saïd Hilmi, quelle est la situation actuelle du théâtre en Algérie ? Saïd Hilmi : Eh bien, je crois qu’il est constaté par vous-même, étant donné que le journaliste est le miroir du peuple, que nos sommes en présence d’une (...)
Accueil > CULTURE
CULTURE
-
Entretien avec Saïd Hilmi
17 avril 2005, par nassim -
Etes-vous moderne ou antimoderne ?
16 avril 2005, par HassibaEt si être moderne, c’était résister aux sirènes éphémères de la "modernité" ? Telle est l’idée défendue par Antoine Compagnon, X-Ponts enseignant la littérature à Paris IV. Rencontre avec un esprit paradoxal et stimulant.
Qui est moderne, qui le restera demain ? Avec la rigueur tranchante d’un mandarin atypique formé à Polytechnique (promotion 1970) et aux Ponts et Chaussées, avec l’érudition d’un professeur de littérature française à l’université de Paris IV, Antoine Compagnon expose (...) -
Le vrai beur et le faux
14 avril 2005, par nassimMon ami Abdelghafour, un ingénieur qui vit aujourd’hui sur la côte ouest des Etats-Unis, est fâché contre moi. Il est d’ailleurs fâché en permanence. Contre les autres, la vie, les gens, la France qu’il a quittée et qu’il continue de détester mais d’aimer à des milliers de kilomètres de distance. C’est un beur, un vrai de vrai.
Né à Sochaux il y a quarante ans, aîné d’une fratrie de neuf enfants engendrée par un ouvrier originaire du Rif marocain qui a travaillé toute sa vie chez (...) -
Le jour où Mouloud Mammeri est mort
11 avril 2005, par nassimMort bête (comme disait Roland Barthes, à propos de la mort, par accident, d’Albert Camus) ou suspecte que celle de Mouloud Mammeri ? Comment a-t-il eu l’absurde idée de rentrer de Rabat à Alger dans une voiture aussi petite que sa Peugeot 205 ? Des milliers de kilomètres dans une voiture aussi exiguë et inconfortable ?
Il était 23h et quelques minutes de cette nuit du 26 février 1989, quand Mouloud Mammeri sortit de la ville de Aïn Defla. Il amorçait, avec sa 205, un virage dangereux. (...) -
Qu’on se le dise, le blédard n’est pas beur !
7 avril 2005, par nassimBlédard... C’est dans le RER, il y a dix ans, que j’ai entendu prononcer ce mot pour la première fois. Des lycéens - beurs en majorité - chahutaient. Casquettes, vêtements et baskets de marque. Hurlements, bousculades, crachats au sol et insultes faciles : le smir façon banlieue parisienne.
Triste mais habituel spectacle sur la partie nord de la ligne D abonnée aux retards et aux « incidents voyageurs » pour reprendre l’expression pudique de la SNCF. Je lisais La Nation et le bruit (...) -
Entretien avec Sid-Ahmed AGOUMI
5 avril 2005, par StanislasAprès Morituri, Sid-Ahmed Agoumi renoue avec le cinéma algérien.
Cette fois-ci, il est dans la peau d’un personnage hilarant aussi bien que triste. L’acteur aime ainsi multiplier les facettes de son métier. Tout un art. Infatigable amoureux des planches, il nous parle d’existence, de ses projets et du bonheur à vivre avec les autres. Enfin, des valeurs humaines...
Pourriez-vous nous parler du rôle que vous interprétez dans le téléfilm de Bachir Derraïs ?
Sid-Ahmed Agoumi : C’est (...) -
Serkasti Mohamed, l’artiste poète
5 avril 2005, par StanislasMohamed Serkasti est de ces poètes qui ne veulent pas cautionner la médiocrité béate, et laisser la poésie tomber dans les rets des rimailleurs sans scrupules qui se prennent pour des « Aragon », des « Beaudelaire » et des « Ben Mohamed ».
Mohamed Serkasti pense comme l’autre, pour qui le poète est un bronde enfermé dans un seul homme. Et il n’a surtout pas besoin d’être très âgé pour assumer des thèmes aussi lourds, comme le soctal, la disparition progressive des qualités humaines, (...) -
La traîtresse (Thakhedaâth) : un conte kabyle
2 avril 2005, par StanislasAmachahou rebbi ats iselhou ats ighzif amechth ou sarou. (Que je vous conte une histoire, Dieu fasse qu’elle soit belle, longue et se déroule comme un long fil.) L’amour rend aveugle et c’est vrai, si l’on prend comme référence ce conte du terroir édifiant à plus d’un titre.
Jadis, vivait dans une contrée montagneuse un couple de paysans. Cela fait des années qu’ils se sont unis, mais aucun enfant n’est venu égayer leur foyer. Au fur et à mesure qu’ils avancent en âge, ils redoutent de (...) -
Amraoui Missoum, l’infatigable chef d’orchestre
2 avril 2005, par StanislasNé en 1921 à la Casbah qui fut le giron de la musique chaâbie, Amraoui Missoum est un maître incontestable, un monument qui occupe, à ce jour, une grande place dans le patrimoine musical national.
En effet, cet enfant grandi dans la misère d’antan, avait exercé tous les métiers de l’indigénat, cireur, garçon de café... Les études coraniques qu’il entama dès 1936 à Sidi M’hamed-Cherif dévoilèrent rapidement ses capacités vocales ainsi que l’amour grandissant qu’il éprouvait pour la (...) -
Dan Brown, au bonheur des éditeurs
1er avril 2005, par HassibaL’église Saint-Sulpice, la pyramide du Louvre : Da Vinci Code de Dan Brown pose son empreinte dans des lieux de voyages inattendus. Il aurait même dopé le trafic de l’Eurostar Paris-Londres en 2004.
Vendu, à ce jour, à plus de 20 millions d’exemplaires, le roman fait ainsi les beaux jours des tour-opérateurs qui ajoutent des étapes parisiennes ou londoniennes à leurs programmes touristiques. Avec 1,6 million de livres achetés en France, il continue de faire le bonheur de son éditeur, (...)