Le journaliste-écrivain Pierre Péan réécrit l’histoire de la prise d’Alger. Le coup d’éventail reçu par le consul de France, qui a motivé l’occupation de l’Algérie, ressemble aux armes de destruction massive irakiennes : un subterfuge pour piller les trésors de la Régence.
Toute ressemblance entre Charles X et George Bush n’est pas fortuite. Pierre Péan en est convaincu. Un livre, Main basse sur Alger (éditions Plon) à lire au plus vite.
Vous dites que la conquête d’Alger est avant (...)
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CULTURE
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Pierre Péan : "Derrière le coup d’éventail, le pillage du trésor d’Alger"
31 janvier 2005, par Hassiba -
Islam et démocratie : un débat qui interpelle l’occident
27 janvier 2005, par HassibaLes relations entre l’Islam et la démocratie alimentent bien des discussions depuis ce fameux matin de septembre noir de l’an 2001.
Quatre ans plus tard et à quelques jours des premières élections en Irak, les réponses apportées par les Américains et les Européens restent très divergentes.
L’Institut germano-américain, dont le siège se situe dans la petite ville allemande de Heideberg, a tenté une approche de réconciliation en organisant, en novembre dernier, un colloque international (...) -
La trop longue absence de l’intelligentsia algérienne (2ème partie et fin)
17 janvier 2005, par HassibaOù se trouvent les membres de l’intelligentsia algérienne dans tout cela ? Nulle part. Ou plutôt bien au chaud chez eux, ou, pour un grand nombre d’entre eux, à l’étranger.
Dans tous les pays du monde, les élites intellectuels sont des phares ou des guides pour les citoyens. Rappelons que les intellectuels ne sont pas uniquement toutes ces personnes qui ont eu la chance de suivre un cursus universitaire qui les a menées à un niveau académique élevé ; ce sont aussi tous ceux, très (...) -
La trop longue absence de l’intelligentsia algérienne
16 janvier 2005, par HassibaAucune société n’est en mesure de se passer de l’activité de son élite intellectuelle, que l’on appelle aussi intelligentsia, pour la guider dans son développement et lui tracer les voies de son devenir.
L’élite intellectuelle d’un pays est, rappelons-le, constituée par l’ensemble des hommes et des femmes, de savoir et de culture, pleinement convaincus de leur rôle et engagés dans la concrétisation des idées qu’ils prônent et défendent. L’intelligentsia, de par sa nature même, s’oppose (...) -
La Kabylie fête Yennayer, le jour de l’an berbère
12 janvier 2005, par HassibaLa Kabylie, région d’Algérie qui réclame la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique, s’apprête à fêter mercredi Yennayer, le jour de l’an berbère 2955 correspondant au 12 janvier, dont elle souhaite faire un jour férié.
Cette fête est traditionnellement marquée par un repas à base de volaille consommé, comme le veut la coutume, la veille en famille. Le repas doit être très copieux afin de laisser présager une année d’abondance. Autour d’un grand couscous, plat (...) -
Edmonde Charles-Roux : “J’ai le regret de ne pas avoir appris l’arabe”
11 janvier 2005, par HassibaPrésidente de l’académie Goncourt depuis 2002, Edmonde Charles-Roux, passionnée d’Isabelle Eberhardt, écrit depuis 40 ans. Ses œuvres ont été traduites dans 14 ou 15 langues. Rencontre.
Liberté : Vous avez traversé le siècle passé avec ces moments de paix et de guerre. Quel regard y jetez-vous ? C’est un siècle de bouleversements effrayants et de faits historiques quasiment insupportables, comme la Shoa qu’on aurait cru impossible. Mais la grande leçon de ce siècle, c’est d’apprendre (...) -
Yennayer dans les villages kabyles
10 janvier 2005, par HassibaLes familles de Kabylie s’apprêtent à fêter le nouvel an berbère. Loin de tout tapage officiel. Au menu, un bon couscous à déguster près de l’âtre et... quelques légendes.
Le ou les coqs choisis ou sur lesquels était toujours jeté le dévolu, c’étaient ces “abousliman” ou “ayazid unciw u negred”, ce type de coq bien en chair bariolé de couleurs, tout noir ou encore tout à fait blanc, doté d’un cou déplumé naturellement à l’éclosion. Aujourd’hui, ce type de gallinacés bien trapus ont (...) -
Après Brahim Izri, Saddek Aïssat
8 janvier 2005, par HassibaA deux jours d’intervalle, deux artistes engagés pour une Algérie accueillante, tolérante se sont éteints en terre d’exil, l’un à la suite d’un cancer du colon, l’autre d’un arrêt cardiaque.
Brahim Izri et Saddek Aïssat avaient, l’un et l’autre, la cinquantaine à peine entamée. Brahim Izri, décédé le lundi 3 janvier 2005 en début de soirée à l’hôpital Hôtel-Dieu de Paris après une hospitalisation de plusieurs mois, sera inhumé aujourd’hui vers 13 h dans son village natal Ath Lahcène, (...) -
Jean El Mouhoub Amrouche, le poète de l’Algérie immémoriale
7 janvier 2005, par HassibaLe 17 avril 1962, mourrait à Paris Jean El Mouhoub Amrouche. Il venait d’avoir cinquante-six ans. Ce juste d’entre les justes, cet homme dont la probité intellectuelle était unanimement reconnue, ce grand esprit qui, sa vie durant, alla à la rencontre de l’autre pour mieux se comprendre soi-même était parti sans voir s’accomplir le miracle qu’il espérait, qu’il attendait.
Jean Amrouche s’est éteint quelques mois avant l’indépendance de l’Algérie, le pays chéri qui a nourri toute son (...) -
Code de la Famille : Un enfant dans le dos de la Constitution
6 janvier 2005, par Hassiba« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune [...]
Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, les contributions de la femme et de l’homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles ; de même elle doit donc avoir part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l’industrie », lit-on en substance dans (...)