A Oran, la grande cité de l’Ouest algérien, le nombre des Européens, pour beaucoup d’origine espagnole, dépasse celui des musulmans, et les tensions sont vives entre communautés. Pourtant tout semble calme.
Oran, ville de la violence et des flammes de la fin de guerre d’Algérie, en 1961-1962, a fait oublier un art de vivre où le regard contemplatif, la nonchalance, la délectation douce cohabitaient avec les conventions corsetées de cette ville du Sud méditerranéen. Lorsque l’on prend le (...)
Accueil > CULTURE
CULTURE
-
Oran la ville où Camus s’ennuie
8 juillet 2004, par Hassiba -
Un pharmacien à Sétif
7 juillet 2004, par HassibaSétif, petite ville du Constantinois, cache une blessure sous sa nonchalance. C’est là qu’en 1945la guerre a peut-être commencé... Mais la ville est aussi célèbre pour son pharmacien, Ferhat Abbas.
Sétif, malgré ses apparences de gros bourg anesthésié vivant entre torpeur et nonchalance, est pourtant lourdement chargé d’une histoire sanglante. La terrible répression de mai-juin 1945, à la suite de manifestations réclamant la libération de Messali Hadj, a laissé des traces douloureuses (...) -
Une famille juive de Constantine
6 juillet 2004, par HassibaPrésents en Algérie depuis des millénaires, les juifs, naturalisés français depuis 1870, constituent une minorité intermédiaire entre Européens et "indigènes musulmans".
Un début de l’été 1954, une famille juive de Constantine, les Zaoui, qui possèdent une bijouterie place des Galettes, au cœur de la vieille ville, décide de se faire photographier rue Caraman, près de la grande place de la Brèche. La chaleur est étouffante, mais tous ont revêtu leurs plus beaux habits. Ils se préparent (...) -
L’artisanat se meurt en Algérie
6 juillet 2004, par HassibaL’artisanat se meurt en Algérie. Il ne reste que quelques âmes irréductibles, amatrices de finesse et de beauté qui continuent à entretenir la passion pour le métier d’artisan.
Mais que faut-il pour que les multiples contraintes ne puissent pas venir à bout de leur volonté ? Il faut dire surtout que la situation économique peu reluisante du pays et qui s’est traduite par une baisse substantielle du pouvoir d’achat des ménages a fait que les Algériens ont tourné le dos aux produits (...) -
Veillée d’armes en Kabylie
5 juillet 2004, par HassibaDans leurs bastions montagneux et surpeuplés, les hommes de la Grande et de la Petite Kabylie forment le cœur de la résistance contre les Français. A leur tête, Krim Belkacem, chef du maquis.
Un jour sec et froid se lève sur Ighil Imoula, un bourg de Kabylie accroché aux contreforts du Djurdjura, le 27 octobre 1954. Le garde champêtre, un des rares habitants du village à être "du côté des Français", n’entend pas la ronéo qui tourne à plein régime chez l’épicier Idir Rabah. C’est là (...) -
Alger à la veille de la tourmente
3 juillet 2004, par HassibaIl y a cinquante ans, "Alger la blanche", simple chef-lieu d’un département français de 2,8 millions d’habitants, paraît calme. Pourtant, le fossé social s’est creusé entre Européens et "indigènes", préparant le déclenchement de la guerre, en novembre 1954.
En ce début du mois de juillet 1954, dans la célèbre artère de la rue d’Isly, en plein centre d’Alger, les jeunes Européennes portent des robes légères, les marchands de glaces font fortune et les terrasses ne désemplissent pas. (...) -
Ecoles privées en Algérie : Plaidoyer pour le bilinguisme
30 juin 2004, par HassibaL’année scolaire tire à sa fin en Algérie et les parents d’élèves inscrits dans des écoles privées appréhendent déjà l’entrée en vigueur de la nouvelle loi du ministère de l’Education nationale.
Un délai d’une année est fixé aux responsables de ces établissements pour se conformer aux dispostions du cahier des charges portant sur l’enseignement du programme officiel. Faute de quoi, ces écoles seront fermées. Parmi ces dernières, plusieurs n’ont pas encore reçu leur agrément. (...) -
Tolède accueille les poètes du soleil
27 juin 2004, par HassibaDu 24 juillet au 1er août, quelque 90 poètes de tous les pays du bassin méditerranéen se retrouveront à Lodève. Rachid Boudjedra, Abderahmane Djelfaoui et Azzedine Maïhoubi représenteront l’Algérie. en outre, Bernard Labbé contera Rabah Belamri.
Matrice de civilisations exceptionnelles, lieu d’émergence de grands philosophes et surtout source d’inspiration intarissable des poètes, la Méditerranée reste un haut lieu d’échange et de partage, un lieu de fécondité et de générosité, même si (...) -
Djamila Amzal : “Mon film est un appel au débat”
23 juin 2004, par HassibaDjamila Amzal s’est particulièrement distinguée comme actrice dans les premières et très réussies productions de films amazighs, “La Montagne de Baya”, “La Colline oubliée” ou encore “Machahou”. Après une longue absence, la comédienne se lance dans la réalisation avec “Le Tuteur de madame la ministre”. Un film de 25 minutes qui a décroché lundi soir l’olivier d’or du 5e Festival du film amazigh.
Liberté : Pourquoi le tuteur de madame la ministre ? Djamila Amzal : Ce titre aurait pu être (...) -
Hamid Grine : « Chronique d’une élection pas comme les autres »
9 juin 2004, par HassibaIl fallait absolument garder une trace de cette élection présidentielle 2004 et ce, pour de multiples raisons dont la plus évidente est résumée de manière éloquente par le titre du dernier livre de Hamid Grine, Chronique d’une élection pas comme les autres.
Notre désormais fin observateur des étapes les plus importantes de la vie de notre pays l’a fait comme pour souligner le caractère singulier de ce scrutin et rappeler son contexte particulièrement houleux. Une année de lutte sans (...)