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Abdelaziz Bouteflika président de l’Algérie jusqu’en 2013

jeudi 8 novembre 2007, par Rédaction

Bouteflika pourrait rester président de l’Algérie pour un 3e mandat soit jusqu’en 2013, selon les propos du chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem.

Abdelaziz Bouteflika pourrait présider l’Algérie jusqu’en 2013.

Le secrétaire général du front de libération nationale, Abdelaziz Belkhadem, s’est déclaré en faveur d’un troisième mandat pour le président actuel de l’Algérie, Abdelaziz Bouteflika. Invité, hier, de la radio chaîne I, Abdelaziz Belkhadem dira sans être interrogé sur la question que “nous sommes avec notre président et nous sommes en faveur d’un troisième mandat pour le président de la république s’il le souhaite”. La question lui a été posée par la journaliste animatrice de l’émission concernant la révision de la Constitution et l’attachement du FLN à cette initiative maintes fois annoncée mais sans toutefois être mise en œuvre. là encore, le secrétaire général aura une réponse inédite.

Exprimant, en effet, le soutien de sa formation à l’impératif d’un amendement de la loi fondamentale, le leader de la formation majoritaire surprendra en expliquant ses arguments en faveur de cette révision de la Constitution. “Pour que le peuple puisse choisir librement ses responsables y compris le président de la république”, dira en premier Belkhadem, avant d’être interrompu par la question de la journaliste animatrice de l’émission, pour ensuite rebondir en disant : “nous voulons que le pouvoir exécutif en Algérie soit détenu par un seul responsable, qu’il y ait une clarification des prérogatives et du rôle du conseil de la nation (Sénat) et une affirmation de la fonction de contrôle.” L’hôte de la radio terminera ses arguments en indiquant que “la non-limitation du nombre de mandats est une question très importante”. Dans l’intervention du secrétaire général du FLN, il est à noter que c’est en effet la première fois que Belkhadem justifie la révision de la Constitution par le fait qu’elle “permettra au peuple de choisir librement son président”, et c’est aussi la première fois que le secrétaire général du FLN exprime son “soutien au président” sans que la question ne lui soit posée. Qu’est-ce qui fait que Belkhadem relance ainsi le débat ? La question reste entière pour le moment.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté