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Aït Ahmed s’exprime sur l’Algérie

mercredi 1er février 2006, par Rédaction

S’exprimant sur l’Algérie, Hocine Aït Ahmed, le leader du FFS, a affirmé que le pays n’est ni normalisée ni réellement mis sur la voie de la réconciliation.

Hocine Aït Ahmed

Le leader du FFS procède à une analyse des derniers développements survenus sur la scène internationale, en particulier la victoire du parti Hamas et le risque que le radicalisme de celui-ci « serve d’alibi à d’autres injustices à l’encontre du peuple palestinien » avec un regard jeté sur la situation politique en Algérie.

Pour Hocine Aït Ahmed, les implications de la gestion de la maladie du Président ont démontré que contrairement à la propagande officielle, l’Algérie n’est ni normalisée ni réellement mise sur la voie de la réconciliation. Aït Ahmed revient sur ce qui est une constante dans ses différentes interventions, à savoir que le pouvoir « qui ne sait fonctionner que par le mensonge » s’est toujours soucié de masquer la réalité telle que les diverses « protestations sociales, les grèves, les émeutes et les manifestations violemment réprimées ».

Le leader du FFS, tout en relevant « le gel du fonctionnement des institutions et le contrôle absolu sur l’information » durant la maladie du président, tout en qualifiant de « milices maffieuses les équipes qui se sont chargées dans les villes de l’intérieur de l’organisation pour le compte de l’administration des festivités pour le retour de Bouteflika » prend probalement appui sur les dernières déclarations de Madani Mezrag pour intégrer dans les « signes qui ne trompent pas » le compagnonnage d’anciens émirs de l’AIS, l’armée islamique du salut ».

La réconciliation version officielle est destinée, selon ce que l’on comprend, de l’intervention d’Aït Ahmed à prononcer « l’amnistie des criminels de guerre » comme l’on comprendrait également que « les candidats potentiels au TPI ont bâti la garantie de leur immunité sur la signature du traité d’amitié avec la France ». Tout comme donc le leader du RCD, celui du FFS estime que le régime est déjà dans l’après-Bouteflika, puisqu’il affirme que « quel que soit le scénario qui sera retenu par les décideurs pour la succession de Bouteflika qui se prépare en douce, il lui faudra tenir compte d’une population en rupture totale avec le pouvoir ».

Synthèse de Mourad
D’après la nouvelle république