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Al-Qaida voulait détruire l’aéroport d’Alger

dimanche 17 février 2008, par Rédaction

Les terroristes d’Al-Qaida au Maghreb espéraient faire exploser une voiture piégée à l’aéroport d’Alger selon l’enquête des services de sécurité.

Al-Qaida voulait détruire l’aéroport internation d’Alger.

Les enquêtes des services de sécurité sur les attaques du 11 décembre à Alger ont abouti à la découverte du projet fomenté par Charef El Arbi, appelé « Abderrahmane Abou Abdennasser El Assimi » avant l’explosion du Conseil constitutionnel, et ces enquêtes ont montré que Charef a essayé à plusieurs reprises d’introduire une bombe à l’intérieur de l’aéroport international Houari-Boumediène, mais il a dû abandonner cette idée, et se tourner vers Ben Aknoun. Les services de sécurité qui ont enquêté sur les explosions du 11 décembre à Alger, sont parvenus à plusieurs révélations concernant l’élaboration des attentats et les éléments qui ont aidé Charef El Arbi, 29 ans, (Abderrahmane Abou Abdennasser El Assimi), et Bachla Rabeh (64 ans), à parvenir jusqu’au Conseil constitutionnel et au siège des Nations unies. Selon la même source, Charef El Arbi est sorti de prison l’année dernière, en bénéficiant des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, et il a tout de suite après rejoint les forêts limitrophes de la région de Maklaâ à Tizi Ouzou. Il recrutait des jeunes de son quartier à Oued Ouchaïch, dont l’un est agent dans le secteur de maintenance des avions à l’aéroport international Houari-Boumediène, afin de préparer le plan d’explosion d’une des salles de l’aéroport ou l’une de ses annexes.

Les enquêtes révèlent que le kamikaze Abou Abdennasser El Assimi a tissé de nombreuses relations avec des travailleurs de diverses entreprises, ainsi que des commerçants et des propriétaires de bibliothèques. Selon nos sources, les personnes arrêtées ont reconnu que Charef El Arbi leur a soumis l’idée de faire exploser l’aéroport lors d’une rencontre sur les hauteurs de Tizi Ouzou, qui a réuni les éléments de la capitale, et Charef pensait qu’il fallait placer la bombe dans l’atelier de maintenance, mais le projet a échoué à cause du contrôle sécuritaire imposé à l’aéroport Houari-Boumediène. Au mois de décembre, quelques jours avant le 11, aucune des nouvelles recrues n’était au courant du plan de Charef El Arbi, hormis ses compagnons au maquis. Nos sources ont indiqué, dans ce contexte, que Charef El Arbi a désigné le terroriste appelé Samir, pour effectuer des opérations kamikazes après la destruction du siège du Conseil constitutionnel. Les révélations montrent que l’activité des cellules terroristes s’effectue dans un cadre étroit, qui ne dépasse pas quelques dirigeants, afin d’empêcher la fuite des informations vers les services de sécurité.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Khabar