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Algérie-Espagne : Bouteflika à Séville

vendredi 19 mai 2006, par Samir

Les liens culturels entre l’Algérie et l’Espagne remontent à plusieurs centenaires et la visite du président Abdelaziz Bouteflika à Séville pour les célébrations du 6e centenaire de la naissance de Abderrahmane Ibn Khaldoun confirme l’amitié culturelle qui lient les deux pays.

Abdelaziz Bouteflika et Juan Carlos.

Le président de la République se rend aujourd’hui à Séville, en Espagne, pour assister, en tant que personnalité et invité d’honneur du roi Juan Carlos, à l’ouverture des festivités de célébration du 6e centenaire du décès du penseur et savant Abderrahmane Ibn Khaldoun, qui débutent le 19 mai et ce, jusqu’à la fin du mois de septembre prochain. Les manifestations se dérouleront au Real Alcazar (Palais royal) de Séville.

L’invitation a été remise au Chef du gouvernement algérien, Ahmed Ouyahia, par l’envoyé spécial du roi, le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Bernardino Leon. Au menu de cette célébration, des manifestations à caractère culturel et scientifique, des expositions, des conférences de chercheurs et ayant trait aux contributions de ce savant, né à Tunis en 1332, à la connaissance de son époque, particulièrement des deux côtés de la Méditerranée.

Contributions que lui reconnaissent les chercheurs qui ont décelé dans son œuvre des connaissances en matière de sociologie, d’histoire, de sociolinguistique, d’anthropologie, de chronique, de philosophie, d’ethnologie, de médecine et de droit, d’autant qu’il avait occupé des fonctions politiques et juridiques. Cette rencontre, qui se veut également un hommage posthume, tournera donc autour des aspects économiques, sociaux et politiques à partir du XIVe siècle qui ont déterminé les pouvoirs en Méditerranée qui se reflètent dans le XXIe siècle.

Par ailleurs, le choix d’Alger pour annoncer l’initiative de l’Alliance des civilisations a été dicté, selon les observateurs, par l’intérêt qu’accorde l’Algérie à l’aspect culturel et civilisationnel dans la fondation des relations avec l’Occident d’une part. D’autre part, le sommet est intervenu à un moment où le débat sur “les civilisations”, entamé par les tenants de la radicalité exclusive commençait à s’exacerber. Il a été, ainsi, un moment de réconciliation, une ouverture vers la compréhension.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté