Accueil > ALGERIE > Algérie : la constitution revisée en 2007

Algérie : la constitution revisée en 2007

vendredi 5 janvier 2007, par Samir

Le référendum sur la révision de la Constitution en Algérie se tiendra courant 2007 selon le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem.

Belkhadem annonce la tenue en Algérie d’un référendum sur la constitution en 2007.

M. Belkhadem met, ainsi, fin à une longue période de flottement qui a suivi sa première déclaration, il y a quatre mois, où il annonçait la remise du projet de la revision de la constitution algérienne sur le bureau du président de la République. Projet qu’une équipe de son parti s’était chargée de confectionner et de promouvoir.

Le silence du chef de l’Etat sur une telle entreprise va, cependant, alimenter les doutes de la classe politique et de l’opinion publique sur son intention réelle d’appeler à un référendum. Des commentaires vont aller bon train pour évoquer une sorte de « blocage » dû à des divergences de fonds sur de certains points préconisés dans le projet, notamment celui ayant trait à la création d’un poste de vice-président, une première en Algérie, conçu comme un tremplin pour la haute magistrature.

Tandis que d’autres analyses lient ces atermoiements - certains parlent même d’indécision du Président -, à l’évolution de l’état de santé du président de République, dans le sens où celle-ci déterminerait la possibilité de briguer « un troisième mandat » que seule une révision de la Constitution pourrait permettre. A considérer que les promoteurs de ce projet veulent en faire la pierre angulaire de leur projet. Mais plus objectivement, ce manque d’engouement affiché pour ce projet d’amendement de la loi fondamentale serait à imputer au faible consensus politique dont il jouissait jusque-là.

Ainsi, par exemple, l’un des principaux partenaires du FLN dans l’Alliance présidentielle et dans le gouvernement, en l’occurrence le RND, a déjà fait savoir son point de vue hostile à l’idée que cette révision constitutionnelle annoncée en Algérie, soit l’émanation d’un parti politique. Son chef, Ahmed Ouyahia, a, à maintes reprises, argué qu’une telle décision était du seul ressort du chef de l’Etat. Il est, aujourd’hui, curieux de savoir comment Ouyahia va réagir à cette annonce empreinte d’assurance et de solennité du chef du FLN à propos du référendum, dont il fixe même la période de son déroulement.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république