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Algérie : le FLN première force politique

vendredi 25 mai 2007, par Samir

Le FLN se considère première force politique en Algérie avec 136 sièges à l’APN loin devant le RND (62) et le MSP (51) et ce, malgré le fort taux d’abstention.

Abdelaziz Belkhadem, Algérie

Grâce à son score, le FLN jouera la continuité et pourra, de ce fait, présenter les suggestions des 11 groupes de travail mis en place en 2006-2007 pour une large réflexion portant sur le futur code de l’information en Algérie, les codes communal et de wilaya ainsi que d’autres projets de loi. Il aura pour lui sa volonté de fermer le jeu électoral des municipales aux petites formations, jugées sans assise réelle, à travers une option clairement affichée en faveur du scrutin majoritaire et non pas proportionnel comme le revendiquent d’autres formations, parmi lesquelles le PT de Louisa Hanoune. Dans une telle optique, la configuration de la nouvelle Assemblée, mosaïque éparse mais fonctionnelle, n’est pas encore complètement établie. Avant son installation officielle, dimanche prochain, il se confirme déjà que des tractations ont cours entre le FLN et certains élus « indépendants », désireux d’intégrer les rangs du parti majoritaire. Ce ne serait pas d’ailleurs la première fois que de tels ralliements sont opérés, soit juste après les élections soit quelques mois, voire quelques années plus tard.

Bien sûr, ces adhésions -ou plutôt ces ré- adhésions (car il s’agit, le plus souvent, de contestataires qui ont brigué, en cavalier seul, le mandat pour lequel les dirigeants du parti ne les ont pas retenus)- ne vont pas bouleverser la donne, tant le FLN est statistiquement loin d’une majorité absolue. Néanmoins, en augmentant le nombre de ses députés, il renforce graduellement sa position et son influence au sein d’une Assemblée dont il semble bien qu’il demeurera le pivot incontournable. Le RND et le MSP tenteront vaille que vaille de jouer une partition singulière mais, le plus souvent, il leur faudra compter avec leur ombrageux partenaire de l’Alliance. Chacun de son côté, ils mèneront un « combat » pour l’amendement de la Constitution, malgré les valses-hésitations d’Ouyahia sur le sujet, les textes sur les investissements en Algérie, la lutte contre la corruption, la réhabilitation des classes moyennes et la levée de l’état d’urgence, un thème cher à Bouguerra Soltani.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune