Béjaïa, ville trop chère

De Tlemcen à El Tarf en passant par Aïn Témouchent, Oran, Chlef, Tipaza, Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Jijel, Skikda et Annaba, chaque plage est un paradis terrestre. Toutes les plages algériennes sont belles et attirantes et la seule différence est le facteur « services ». La wilaya qui aménage bien ses plages et offre de meilleures commodités à de meilleurs prix aura sûrement plus de touristes. Béjaïa, dans le passé, a eu la chance d’être la moins touchée par le terrorisme sanglant qu’a connu l’Algérie.

Les touristes choisissaient Béjaïa beaucoup plus pour la sécurité. Les choses ont changé et la concurrence est revenue, les touristes sont devenus beaucoup plus exigeants qu’hier. L’ouverture des autres plages n’est pas la raison principale de la diminution du nombre de visiteurs à la capitale des Hammadites, selon la plupart des touristes qu’on a rencontrés dans les différentes plages de Béjaïa, les gens fuient Béjaïa à cause de la cherté de ses loyers.
Pour Samy, un estivant venu de Constantine : « Béjaïa est très belle, je suis venu passer 15 jours, mais le loyer est très cher chez vous, je ne peux pas me permettre ça. »

Saïd, un Bougiote qui travaille à Hassi Messaoud, dira : « Les prix du logement loué aux vacanciers est excessivement cher dans les différentes villes du littoral de Béjaïa. J’étais chargé par des collègues de leur dénicher des appartements pour passer leurs vacances à Béjaïa...Au vu du tarif, ils ont tous renoncé et opté pour d’autres régions. Samir, gérant d’une agence immobilière, déclara : « Certes, le loyer est très cher pour les locaux mais, en principe, abordable pour les immigrés. » Pour Mouloud, un émigré de la région, « la plupart des émigrés algériens n’ont pas le luxe de s’offrir un appartement à Capri Tour. 1000 euros est la moyenne pour ceux qui vivent en France, n’oubliez pas qu’on ne vit pas gratuitement là-bas ».

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après l’Expression