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Clôture de la semaine de l’énergie en Algérie

samedi 22 novembre 2008, par Samir

La quatrième Semaine de l’énergie en Algérie (SEA 4) a été un événement riche en matière de thèmes traités.

Le pétrole et la semaine de l’énergie en Algérie.

Cette quatrième édition de la Semaine internationale de l’énergie en Algérie vient de prendre fin en répondant à tous les objectifs qui lui ont été fixés. C’est en ces termes que s’est prononcé le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, à la clôture de l’événement qui s’est tenu du 15 au 19 novembre simultanément à l’hôtel Hilton et au palais des Expositions des Pins maritimes de la Safex à Alger. Parmi les recommandations formulées tout au long de la SEA 4, il a été noté qu’il est important de développer l’énergie solaire en Algérie, cela d’autant que notre pays jouit d’un très fort potentiel solaire, capable d’assurer non seulement une alimentation locale, mais aussi d’exporter l’excédent, a annoncé Mme Benkahla, présidente du comité d’organisation de la SEA 4, lors de la présentation du bilan de la manifestation. La protection de l’environnement, dont l’Algérie a fait un défi, a également été longuement abordée lors de la rencontre. Les experts ont souligné la nécessité de la poursuite des engagements pris en la matière, comme ils ont salué les efforts déployés par Sonatrach et par la Fondation Tassili pour, entre autres, la réduction des gaz torchés et la protection de la flore et de la faune. La place accordée aux ressources humaines et à la R&D par le secteur des hydrocarbures n’est plus à démontrer.

Dans ce cadre, les travaux qui leur ont été consacrés ont recommandé la poursuite de la formation des personnels, l’encouragement de la relation université-entreprise, ainsi qu’une collaboration accrue des entreprises avec les différents laboratoires en relation avec le secteur énergétique.
Pertes de change, loi sur le nucléaire : des dossiers urgents
Abordant les recommandations émises lors de la session consacrée au financement des projets du secteur de l’énergie, Mme Benkahla a transmis le souhait, pour ne pas dire la demande expresse des différents intervenants, dont M. Abdelatif Benachenhou et les présidents-directeurs généraux des banques BEA et CPA, qui se sont exprimés à ce sujet. « Les recommandations ont essentiellement porté sur la prise en charge de la question du risque de perte de change par l’Etat », a-t-elle déclaré.
Les débats de la session financement ont constitué « l’un des moments forts de la 6e Conférence stratégique internationale, rehaussée par d’éminents experts économiques et financiers à l’analyse des perspectives de développement du secteur qui intègre en bonne place la dimension financement », estime M. Khelil. Pour le ministre, « ces débats ont permis de mettre en relief les nouveaux aspects de notre politique énergétique dans le cadre des perspectives ouvertes par les réformes qui visent à trouver des réponses à ces problématiques ». Il s’agit, selon M. Khelil, d’offrir la place qui leur revient aux énergies renouvelables et au nucléaire à usage civil pour assurer notre sécurité énergétique à long terme. Dans ce cadre, une session entière a été dédiée à l’énergie nucléaire qui présente un intérêt certain pour l’Algérie pour plusieurs raisons évidentes, dont notamment l’existence d’uranium, a expliqué M. Khelil.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant