Crise de la volaille en Algérie

Même si le ministre de l’Agriculture, M. Barkat, a reconnu les conséquences désastreuses subies par les professionnels des suites des perturbations enregistrées sur le marché de la volaille par la « psychose » de la grippe aviaire, le ministre considère que l’estimation a été très amplifiée par ces derniers. « Cet impact, a-t-il déclaré à l’APS après avoir répondu aux questions orales des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), n’a pu atteindre le montant de 250 millions de dollars » qu’il a jugé « exagéré ».

Il avertit, dans ce cadre, que l’aide de l’Etat prévue pour les aviculteurs touchés par cette crise sera « dans la limite de la logique et de la réalité ». Il a appelé, d’autre part, les aviculteurs algériens à poursuivre leurs activités pour remonter la pente et réaliser la moyenne de production habituelle. Concernant le marché des fruits et légumes en Algérie, M. Barkat se montre optimiste en annonçant que « les prix de certains fruits et légumes devraient connaître un recul dans un délai maximum de trois semaines ». Il a expliqué la hausse de ces prix par le « manque enregistré dans les marchés de gros, à l’échelle nationale, outre la rareté de certains légumes de saison ».

Par ailleurs, le ministre a nié la rumeur circulant autour de l’importation de la pomme de terre et de la tomate à partir de pays voisins et qui aurait été à l’origine de cette hausse des prix. Il explique que « les prix appliqués en Algérie et même s’ils restent relativement élevés, restent bas par rapport à ceux des pays voisins ».

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran