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Flambée des prix en Algérie à l’approche de ramadhan

mardi 11 août 2009, par Rédaction

Les prix des fruits et légumes ainsi que des viandes en Algérie ont connus une forte hausse à quelques jours du moi de ramadhan.

Les prix en Algérie à l’approche de ramadhan.

Les Algériens ne risquent en aucun cas d’oublier l’année 2009, où ils ont fait face à plusieurs difficultés. A commencer par la canicule, le rationnement d’eau dans certaines régions, les coupures d’électricité, les feux de forêt, et pour boucler la boucle, la hausse vertigineuse des fruits et légumes qui a également fait des siennes. Comme à l’accoutumée, et à chaque approche du mois sacré du ramadhan en Algérie, censé pourtant être un mois de charité, les ménages algériens se voient dans l’obligation de serrer leurs ceintures. En effet, les paniers des ménages se font de plus en plus légers. A une semaine seulement du Ramadhan, les prix des fruits et légumes sont d’ores et déjà hors de portée des modestes revenus. De l’avis général, cette flambée est normale, car à chaque approche d’un événement les prix s’envolent. Ce qui est inexplicable, aux yeux des citoyens, c’est la fuite en avant des pouvoirs publics qui réchignent à connaître les raisons de cette flambée, et bien évidemment à essayer d’y mettre un terme. On peut même dire que cette envolée des prix est devenue une fatalité.

Questionné sur les raisons de cette flambée, le chargé de la communication au niveau du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Djamel Barchiche, a affirmé que “les produits de large consommation sont largement disponibles sur les étals”. Ce qui nous amène à penser que cette flambée n’est pas due à la pénurie de produits sur le marché. Certes, le produit est disponible, mais à quel prix ? Notre virée au marché des fruits et légumes Ali-Mellah, à Alger, a confirmé ce constat qui n’est guère reluisant pour de nombreuses familles algériennes à faible revenu. Le citoyen sillonne les allées du marché plusieurs fois à la recherche de prix qui soient à sa portée. La pomme de terre, légume à la base des plats les plus prisés par les familles algériennes, pourtant régulée, n’a pas été épargnée par cette mercuriale. Il se vend à 50 DA le kilo dans certains quartiers d’Alger. Un kilo d’oignons oscille désormais entre 30 et 35 DA. La tomate, quant à elle, a enregistré une baisse de prix, en passant de 80 à 50 DA le kilo. En revanche, la courgette qui dépassait les 100 DA avant ce mois sacré est cédée cette fois-ci, à 50DA, la carotte à 40 DA, les haricots varient se négocient entre 100 et 120 DA. Pour ce qui est des viandes, le poulet est vendu à 380 DA le kilo de la viande rouge est cédée à 950 DA. Un prix, selon certains bouchers, qui risque d’atteindre 1 200 DA dès le début du mois sacré du ramadhan en Algérie.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après la Dépêche de Kabylie