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Grève dans la fonction publique en Algérie la semaine prochaine

jeudi 10 janvier 2008, par Samir

La grève annoncée dans la fonction publique en Algérie sera un test pour le gouvernement qui semble ignorer les révendications des syndicats autonomes.

Grève le mardi dans la fonction publique en Algérie.

Les syndicats autonomes de la Fonction publique en Algérie réitèrent leur mot d’ordre de grève. Ils ont opté pour un débrayage afin d’exprimer leur refus et mécontentement quant à leur situation socioprofessionnelle. Pour ce faire, les syndicalistes ont accordé leurs violons et ont créé une "force syndicale" pour faire face aux nouvelles donnes sociales qui s’imposent. Le débrayage national prévu pour ce 15 janvier en est la preuve. Ainsi, au nombre de 13 syndicats (12 +1) réunis dans le cadre de la Coordination des syndicats autonomes envisageront de paralyser divers secteurs. Il s’agit du Snpdsm, de l’Unpef, du Cnes, du Sncp, du Snmam, du Snapest, du Satef, du Snte, du Snpsp, du Snpssp, du Snapap et du Snvpaf. Les motifs de cette grève ainsi que des autres actions de protestation qui pourraient suivre, selon M. Meriane, coordinateur et porte-parole de la Coordination, ont trait à l’érosion et au laminage du pouvoir d’achat des Algériens en général et des fonctionnaires en particulier, ainsi que le déni d’existence des syndicats autonomes.

En outre, les fonctionnaires rejettent et refusent catégoriquement la grille des salaires proposée aux travailleurs de la Fonction publique. Celle-ci, dit M. Meriane, ne répond pas à leurs attentes. Aucune réaction n’est à signaler de la part des pouvoirs publics, vis à vis de ce mouvement de protestation des fonctionnaires en Algérie. Il faut rappeler que cette journée de grève est retenue, selon M. Meziane Meriane en hommage et à la mémoire du regretté camarade syndicaliste Osmane Redouane. De son côté, le CLA qui s’est réuni en session extraordinaire, une semaine après le décès de son porte-parole, Osmane, revendique, entre autres, un salaire qui maintient le pouvoir d’achat, un statut particulier qui préserve les acquis des luttes et une retraite spécifique après 25 ans de service. L’ensemble des enseignants de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, les praticiens de la Santé publique, les vétérinaires exprimeront lors de cette journée leur ras-le-bol par rapport à certaines difficultés.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après la Dépêche de Kabylie