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Israël poursuit son terrorisme à Gaza

samedi 3 janvier 2009, par Samir

Israël a décidé de poursuivre ses attaques terroristes contre la bande de Gaza et ce avec le feu vert des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.

Israel massacre à Gaza.

Malgré l’insupportable surdité d’Israël face aux appels de nombreuses parties qui lui demandent l’arrêt de l’agression sauvage contre Gaza, de nombreuses voix se font entendre pour un arbitrage international urgent à l’exemple du fils de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, Saâd Hariri, qui interpelle encore une fois Paris. Tandis que la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a réaffirmé jeudi dernier, lors de sa visite en France où elle a été reçue par le président Nicolas Sarkozy lui-même, qu’Israël déciderait « le moment venu » d’arrêter ses opérations militaires contre la bande de Gaza, estimant que la situation humanitaire y était « comme elle doit être », le leader politique libanais Saâd Hariri renchérit sur la responsabilité historique qui interpelle la France. Nicolas Sarkozy, qui doit se rendre lundi et mardi au Proche-Orient, s’est entretenu hier à l’Elysée avec Saâd Hariri, chef du principal bloc de la majorité parlementaire libanaise, de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza. Le président français « veut la paix pour la région », il « va essayer de voir tout le monde » durant ce déplacement et « de voir comment il peut aider les Palestiniens » et « essayer d’arrêter ce qui se passe à Gaza », a déclaré M. Hariri en français devant la presse à l’issue de cet entretien d’une cinquantaine de minutes.

Il a aussi rappelé que la France « a joué un rôle central dans la normalisation des relations entre le Liban et la Syrie [et] a aussi un rôle dans la crise actuelle ». Interrogé sur les risques d’extension du conflit au Liban, où le mouvement chiite du Hezbollah soutient le Hamas, le président du Mouvement du futur a fait état de craintes. « On a parlé avec tous les partis politiques au Liban [et] tout le monde reconnaît le danger » que la région traverse et « je crois que personne ne prendra une décision tout seul » pour provoquer « une crise aussi au Liban », a-t-il dit. A l’été 2006, l’armée israélienne avait mené une guerre au Liban contre le Hezbollah, qui tirait des roquettes sur Israël. Le 28 décembre, le secrétaire général du mouvement chiite libanais Hassan Nasrallah a assuré que ses miliciens étaient « prêts à faire face à toute agression ». M. Hariri a également évoqué avec M. Sarkozy le rôle que peut jouer la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, par le biais de cette instance pour tenter d’arriver à un cessez-le-feu, selon une traduction de ses déclarations faites en arabe. Le président français, qui avait reçu jeudi à l’Elysée la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, se rendra lundi en Egypte, en Cisjordanie et en Israël et mardi en Syrie et au Liban. L’Etat sioniste a poursuivi hier, pour le septième jour consécutif, ses bombardements aériens de la bande de Gaza. Près de 500 palestiniens ont été assassinés et des milliers d’autres blessés par l’armée israélienne.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant