Jean Sarkozy presque roi de La Défense

A seulement 23 ans, titulaire d’un simple baccalauréat, le fils de Nicolas Sarkozy, Jean, pourrait bientôt se retrouver à la tête de l’Etablissement public d’aménagement de la Défense (Epad), qui gère l’un des plus riches départements français et où se concentre le premier quartier d’affaires européen. Jean Sarkozy qui rêvait, il y a encore deux ans, de théâtre, s’est donc trouvé une nouvelle passion, la politique. Après avoir été élu conseiller général des Hauts-de-Seine et président de son groupe, « Sarko Junior » comme le prénomme la presse étrangère, brigue la présidence du conseil d’administration de cet établissement qui brasse des intérêts financiers immenses.

Scandalisé par ce qu’elle a appelé « le nouvel avatar du népotisme sous la Ve République », l’opposition a mis en avant le manque flagrant de qualifications requises pour de telles responsabilités. Martine Aubry, secrétaire générale du Parti socialiste, a dénoncé, hier matin, « la mainmise de l’Elysée sur cette haute place financière », tout en accusant le président de double langage. « Comment peut-on parler d’égalité républicaine devant ce genre de procédé », a-t elle martelé lors se son point de presse. Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, a évoqué un favoritisme évident : « Si Jean Sarkozy ne portait pas le nom qu’il porte, est-ce qu’il serait à la place à laquelle il est aujourd’hui ? »

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant