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L’Algérie 2008 selon Oxford Business Group

dimanche 7 décembre 2008, par Rédaction

Oxford Business Group a dévoilé le rapport Algérie 2008 dans lequel la situation économique du pays est abordée.

Oxford Business Group annonce le rapport Algérie 2008.

Oxford Business Group (OBG), bureau d’expertise londonien spécialisé dans la recherche et le consulting, vient de publier son dernier rapport sur l’Algérie intitulé The report : Emerging Algéria 2008. Ce rapport annuel, le troisième du genre, constitue une source d’informations pour les investisseurs étrangers. Il rassemble un large éventail d’interviews avec, entres autres, les interventions de hauts responsables politiques et d’industriels, ainsi que des données chiffrées sur l’économie algérienne. Le rapport a été présenté hier à Alger par Myriem Dahleb, directrice d’OBG en Algérie, et Robert Tashima, directeur régional pour l’Afrique du Nord. Lors de son intervention, M. Tashima, a assuré que l’impact de la crise financière mondiale sur l’Algérie est minime en raison de la faible implication du pays dans le marché financier mondial. En outre, le pays détient des réserves financières importantes qui le préservent actuellement des conséquences de la crise. Evoquant les indicateurs économiques positifs, les auteurs du rapport citent la croissance du PIB de 4,6 %, un excédent du commerce extérieur de 32 milliards de dollars et une baisse de la dette publique à moins de 5 %. Le rapport note toutefois la forte dépendance de l’économie algérienne du secteur des hydrocarbures qui représente à lui seul 45 % du PIB. En revanche, la part des secteurs de l’agriculture et de l’industrie dans le PIB reste très faible (10 % et 5 %) et le problème du chômage « demeure un défi pour les pouvoirs publics ».

L’Algérie s’est engagée à travers différents programmes à diversifier ses sources de revenus en investissant dans d’autres secteurs tels que la pétrochimie, la pharmacie, l’industrie, les ressources minières et les NTIC, a affirmé M. Tashima, ajoutant que notre pays reste « très attractif pour les investisseurs étrangers, notamment dans les secteurs bancaire, énergétique et de construction, grâce à une dynamique économique en constante évolution. » Cependant, quelques obstacles subsistent en raison de la méconnaissance à l’étranger des opportunités d’investissement en Algérie, surtout dans les pays anglo-saxons, note M. Tashima. Ce rapport dont pas moins de 71 000 exemplaires ont été distribués à travers le monde a été mis en au point par une équipe d’analystes d’OBG installée à Alger avec la collaboration de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie. 25 % d’exemplaires de ce rapport sont distribuées en Europe, 21 % dans la région du Golfe et du Moyen-Orient, 21 % en Asie, 20 % aux Etats-Unis et 13 % en Afrique du Nord. Sur une période de six mois, les analystes ont pu recueillir environ 200 interviews. The report : Emerging Algéria 2008 constitue, selon ses concepteurs, une source principale d’informations pour les investisseurs étrangers.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant